Attila
Attila est un chien agent secret... qui parle !
Albums jeunesse : 6 à 10 ans Auteurs suisses Chiens Histoires d'espions Institut Saint-Luc, Liège Journal Spirou Suisse
La série se passe en Suisse. Attila, chien exceptionnel et doté de la parole, est chargé de démasquer les espions qui menacent les secrets de l'armée suisse. Mais son indiscipline et son intrépidité peuvent aussi l'entraîner vers d'autres histoires. Il trouvera sur son chemin bourrillon, gardien de chenil, et Odée, petit garçon rêveur...
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Date de parution | Janvier 1969 |
Statut histoire | Une histoire par tome 5 tomes parus |
Les avis
Ce chien-espion suisse intelligent et doté de la parole, est une création de Derib en 1967 dans le journal Spirou, parfaitement adaptée au lectorat de ce journal. Moi, ça ne m'a jamais trop emballé, mais je reconnais que c'est mignon, et que Derib dessine avec humour et beaucoup de charme cette bande à l'univers original, aidé par des scénarios pleins de fantaisie de Rosy. Avec Odée, un garçonnet dont il s'occupe, Z14 un autre chien parlant qui ressemble un peu au Idéfix d'Uderzo, ou Bourillon, vieux bonhomme jovial, Attila se lance dans d'étranges aventures qui flirtent avec la science-fiction, et qui peuvent plaire à un jeune public. Mais je crois que Derib a délaissé ce personnage (sympathique malgré son nom) en 1973 plus parce qu'il était pris par Buddy Longway qu'il venait de créer dans le journal Tintin, sans compter Yakari, que parce qu'il n'approuvait pas l'orientation des récits écrits par Rosy. Je n'ai pas lu l'album dessiné par Didgé, mais cette série malgré mon peu d'enthousiasme, peut convenir pour de jeunes enfants, d'où l'achat potentiel conseillé.
J'ai moi aussi eu la chance de découvrir Attila via l'intégrale publiée récemment. Mon verdict ? L'idée de départ aurait pu donner une grande série jeunesse bon enfant, mais le peu d'albums et surtout la qualité très variable l’a empêché. Dommage parce qu'un chien espion aurait pu donner des idées intéressantes. Le premier tome est le meilleur. L'idée est bien exploitée et j'ai vraiment aimé quand Attila déjouait les méchants en se faisant passer pour un chien normal. Les deux albums suivants sont pas mal, mais je n'aime pas l'ajout de nouveaux personnages récurrents. Je préférais lorsque c'était seulement Attila et son acolyte. Finalement, le tome 4 n'a aucun rapport avec l'esprit de la série et il est ennuyeux. Attila n'est pas une série inoubliable (sauf peut-être le premier tome), mais cela reste une curiosité à lire si on aime la vieille bonne bande dessinée franco-belge des années 60.
Depuis ma jeunesse, j'avais entendu parler d'Attila et de ses tomes annoncés en fin des nombreux albums Dupuis auxquels j'ai été nourri. Mais ce n'est que par le biais de l'intégrale parue ces derniers jours que j'ai enfin pu le découvrir pour de bon. Comme d'habitude avec ces récentes intégrales Dupuis, le contenu éditorial est très intéressant et présente les origines de la série, la rencontre entre Rosy et Derib, l'apparition de ce M. Kornblum dont j'ignorais l'existence et même l'existence d'un cinquième album dessiné par Didgé et publié chez la Vache qui Médite. La série Attila s'adresse à un jeune public, de 7 à 10 ans globalement. Les deux premiers tomes de la série sont naïfs mais bien agréables. Le concept du chien parlant et aussi intelligent qu'un humain est bien utilisé. Je m'attendais à découvrir un brave toutou gentil et amusant. Amusant, il l'est, oui, mais Attila m'a étonné par son assurance et la façon dont il se sent supérieur à son acolyte humain et lui donne des ordres comme un vrai officier à un soldat. Tout ce qui tourne autour de la façon dont cet espion se fait passer pour un chien normal et comment les autres réagissent à son comportement particulier est bien rendue et souvent drôle. Le troisième tome, premier auquel Kornblum participe, a une intrigue un peu plus mature même si son scénario est légèrement embrouillé et parait parfois incohérent. Il est à noter qu'en fin d'intégrale est présentée une histoire courte mettant en scène la première apparition du professeur Comant et la présentation de ses capacités, chose nécessaire pour ne pas se trouver un peu perdu en fin du 3e tome et durant la majorité du 4e tome. J'aurais préféré que cette histoire soit intégrée entre les 2e et 3e tomes car j'ai eu l'impression que ce n'est qu'après coup que j'ai récupéré les informations nécessaires pour apprécier l'ensemble correctement. J'ai par contre été déçu par le quatrième et dernier tome de cette intégrale. Il part dans un délire de science-fiction qui m'a complètement dérouté. Les protagonistes découvrent des appareils volants incroyables, une installation scientifique digne d'extra-terrestres, une planète cachée derrière la lune, des pouvoirs presque magiques du professeur Comant et tout ça est expédié en quelques pages sans que les personnages semblent s'en étonner le moins du monde, pour rapidement revenir à une intrigue de course-poursuite assez bateau. Je comprends que Derib ait décidé de jeter l'éponge après cet épisode qui dénature l'esprit bon enfant du début. C'est une série à découvrir car elle se lit bien, mais elle se destine surtout aux jeunes lecteurs, les adultes risquant de la trouver trop naïve malgré quelques bonnes touches d'humour.
Attila est un chien qui parle, membre à part du contre-espionnage suisse. Au milieu des années 60, Derib (Buddy Longway) avait fait la connaissance du scénariste Maurice Rosy. Ce dernier lui avait proposé des scénarios de ce chien pas comme les autres. Séduit, la série se met en route et Attila fait ses premiers pas dans l'hebdo Spirou n° 1531 du 17 Août 1967. Au fil des opus, de nouveaux personnages vont accompagner notre héros : Odée, un petit garçon "gérant" d'un château qu'Attila va prendre en amitié ; Z14, un autre chien parlant ; le professeur Comant, lequel passe son temps à élucider des phénomènes étranges, etc... D'une série d'espionnage classique, les scénarios de Rosy vont très vite évoluer vers des histoires étranges. Cela semble ne pas convenir à Derib qui abandonne la série en 1974. Le 20 Octobre 1987, après quasi 15 ans d'absence, Attila fait son retour dans l'hebdo Spirou n° 2584. Le scénario est toujours de Rosy, le dessin de Didgé. Mais la "sauce" ne prend pas avec les lecteurs. Attila n'a plus cette espèce de charme poétique qu'on lui connaissait. Cette histoire, d'ailleurs, ne sera pas publiée. Attila aura l'honneur de 4 albums brochés, édités entre 1969 et 1974. Rares, ils seront réédités, sous forme cartonnée, dès 1985 et toujours chez Dupuis. Personnellement, Attila ne m'a jamais beaucoup attiré. Peut-être ce chien n'était-il pas assez marrant, semblait toujours sérieusement affairé, se prenait trop pour un humain... Il ne m'était pas rare de survoler les pages de Spirou lorsque j'arrivais à celles d'Attila. Je cote 2/5. C'est peut-être un peu dur pour vous. Mais comparativement aux séries auxquelles j'ai mis "3", celle-ci se situe -pour moi- un cran en dessous. Mais vous en pensez ce que vous voulez...
Derib, dessinateur de Buddy Longway et Yakari, se reposait en dessinant ces petites histoires pas si gentillettes qu'elles en ont l'air (à partir de 1967). Le clone Didgé reprendra le dessin pour un ultime album en 1987. Le dessin, fort agréable, sert efficacement un scénario qui nous met dans les pas de ce chien savant. Peu naïf, bien maîtrisé, c'était une curiosité dans la production "semi-enfantine" des Editions Dupuis de l'époque.
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