L'Année du Dragon / de la Chèvre
Franck est jeune, vit en collocation avec Kim. Franck est du signe du dragon. Kim lui revèle que c'est son année, l'année du dragon et...
Académie des Beaux-Arts de Tournai Dragons La BD au féminin La Boite à Bulles Les petits éditeurs indépendants Monstres rigolos
Franck est jeune, vit en collocation avec Kim. Franck est du signe du dragon. Kim lui revèle que c'est son année, l'année du dragon. Franck a trouvé du boulot, il s'occupe d'enfants dans un centre aéré. Il y fait la rencontre de Brigitte. Franck réagira à chaque fois que quelqu'un placera le mot "dragon" dans la conversation.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Juin 2003 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
J'avoue avoir été moyennement convaincu par le travail de Vanyda dans L'Immeuble d'en face. Mon impression a été confirmée par l'histoire de Franck. Ce modèle d'adulte/ado de 25 ans incapable de faire des choix et qui joue les victimes dépressives à longueur de temps me tape sur les nerfs. Malgré un graphisme et une coloration de qualité je n'avais pas accroché. J'ai été autrement séduit par Bernadette. Tout d'abord je trouve que l'ambiance de la ville de Lille prend une autre dimension. Le graphisme s'affine, les visages gagnent en expressivités et la psychologie des personnages est bien plus fouillée. L'idée de mettre en parallèle la lecture d'Eliott du conte de "la chêvre de monsieur Seguin" avec les tentations de Bernadette est excellente. Le personnage dionysiaque de Samuel, vrai prédateur sexuel mais aussi miroir déformant d'une liberté d'autrefois, centralise l'intensité dramatique du récit. Vanyda choisit un happy end qui rompt avec le conte. Elle propose ainsi une autre morale que je trouve plutôt optimiste. Un bel ouvrage. 4 pour la chêvre mais 3- pour le Dragon.
Cela fait des années que je voulais lire ce titre et par conséquent, il y avait une certaine attente de ma part. Je voulais en effet découvrir l’un des titres de jeunesse d’un auteur que j’aime beaucoup à savoir Vanyda. J’ai par exemple hâte de découvrir sa dernière production à savoir Un million d'éléphants. Là, il faut tout de même préciser que l’auteure n’était que la dessinatrice et elle assurait déjà avec son trait léger et fin. Les personnages sont dessinés avec une beauté et un charme que je trouve plus que satisfaisants. On sent une certaine fraîcheur, une certaine authenticité et à vrai dire une certaine humanité. J’aime bien le style d’écriture de cette œuvre qui fait dans la simplicité mais également dans une certaine vérité des sentiments humains. C’est parfois drôle et ce sont souvent des situations un peu vécues. Cela parle d’ailleurs de la vie courante et des sentiments. Il n’y aura pas d’attaque de dragon. Mais bon, c’est assez touchant et spontané et c’est ce que j’aime. J’ai beaucoup aimé cette œuvre qui se concentre surtout sur l'un des personnages de ce trio amoureux. On évite la mièvrerie pour quelque chose de plus en finesse. C’est très contemporain dans l’approche et c’est également ce qui fait la force de cette romance. Bref, une belle histoire assez sympathique avec une fin assez classique dans son approche.
De Vanyda je n’avais lu que l’intégrale de L'Immeuble d'en face, qui ne m’avait que moyennement passionné… Trop de petits soucis du quotidien, trop de banal. Alors certes on retrouve ces éléments dans les deux tomes de « L'Année de... », mais j’ai trouvé le propos beaucoup plus intéressant. Le premier tome (originellement publié chez Carabas en 2003) suit le quotidien d’un jeune homme de 25 ans. Le ton et les soucis abordés font donc plutôt jeune : les premiers boulots, les amours, les parents etc. Je ne suis plus vraiment dans cette tranche d’âge, mais j’ai quand même passé un bon moment de lecture. La narration est fluide et aisée, et les passages imagés avec le dragon sont rigolos et pertinents. Le deuxième tome, paru en 2016 et exclusif à La Boîte à Bulles, s’intéresse à Bernadette, un des personnages du premier tome, mais à l’âge de 36 ans. Mariée, deux enfants, un boulot, les soucis sont forcément différents : difficulté à jongler entre les différents aspects d’une vie moderne, le mariage, les regrets… cette fois-ci je suis en plein dans le public visé, et le ton m’a beaucoup plu. La mise en image est superbe, avec une nouvelle colorisation pour La Boîte à Bulles. Un diptyque classique, à déconseiller aux allergiques au genre « quotidien », mais moi, j’ai passé un bon moment de lecture.
L'Année du Dragon, c'est une tranche de vie d'un jeune homme, Franck, célibataire et vivant d'un emploi temporaire de surveillant de centre aéré, tiraillé entre sa situation personnelle, son attirance pour deux femmes et la maladie de son père. Les auteurs sont deux aux commandes de ce roman graphique. Se partageant le scénario, ils se partagent aussi le dessin. Les planches sont réalisées en majorité par Vanyda dans son style d'influence manga réaliste même si on le constate un peu moins ici que dans L'Immeuble d'en face. Et dès que l'imagination du héros le fait partir en rêves et autres métaphores où il prend la forme d'un bon gros dragon à l'image du titre de la série, c'est le dessin plus rond et légèrement humoristique de François Duprat qui prend la relève. Le cocktail graphique est sympathique. Le récit quant à lui n'est pas désagréable mais je n'ai pas été passionné. Le héros, notamment, est assez agaçant avec son comportement oscillant en permanence entre déprime et agressivité. Il est certes réaliste mais il est difficile de comprendre à le voir ainsi comment les femmes qui l'entourent peuvent s'attacher à lui. Et à son image, j'ai trouvé le récit un peu mou, un peu morne mais aussi un peu répétitif. Il n'est pas ressorti grand chose à mon goût de cette lecture même si elle reste assez plaisante.
J'ai enfin lu les 3 tomes après n'avoir lu il y a longtemps que les 2 premiers tomes ! Mon 1er sentiment en refermant cette BD : c'est une BD sympathique ! L'histoire de base est assez simple : la vie tourmentée d'un jeune homme, ses problèmes de cœur, de boulot, de famille, la vie quoi ! Mais tout ça est habillement traité, c'est pas lourdingue, c'est sympathique, ça se laisse lire tout seul. Faut ajouter à cela que le dessin est plutôt bon, très influencé manga, mais c'est dynamique et les perso sont expressifs ! De plus, j'ai trouvé intéressants les apartés "dragon" (c'est à dire un moment d'évasion ou Frank se voit en dragon) qui en plus de faire sourire donne un peu de profondeur à Frank. Je pense que la tranche 18-25 ans peut vraiment se retrouver, s'identifier aux personnages, que ce soit à Frank, à Kim, à Bernadette ou même au grand frère de Frank. Mais dans l'ensemble je reste un peu sur ma faim, oui c'est sympa, mais j'aurais aimé que l'histoire aille un peu plus loin...
Je craignais que derrière les tranches de vie de ces jeunes adultes en « construction » ne se cache une énième histoire trop romancée ou un mélodrame affligeant de mièvrerie. Il n’en est rien. En dépeignant la réalité en chroniques douces-amères où chacun découvre toute la complexité de l’existence, les auteurs procèdent avec une subtilité, une délicatesse et un charme convaincants. Malgré le trait d’influence nipponne qui restreint relativement l’expressivité des visages, on parvient tout de même à apprécier l’humanité et la psychologique des personnages à travers leurs rapports affectifs. Une sentimentalité par petites touches, légère ou plus poignante, qui se dévoile dans l’ordinaire, les confidences ou les engueulades et s’enrichit de la fraîcheur et de l’authenticité que confèrent des dialogues spontanés très contemporains. Les réjouissantes échappées oniriques du héros, quand il revisite symboliquement certaines scènes de son quotidien en s'imaginant dragon (son signe astrologique chinois), ajoutent un zeste humoristique plutôt attendrissant. Du côté du graphisme, l’inspiration manga est marquée. C’est simple, soyeux, aéré, je déplorerais juste le manque de personnalisation dans les faciès. Sinon, tout cela reste très agréable, voire assez original, pour ce type de narration. À noter que j’ai lu le premier tome dans sa version couleur puis la suite dans l’intégrale en noir et blanc tramé au format plus réduit. Elle intensifie la facette intimiste se révélant ainsi plus accrocheuse à mon goût. Sans voyeurisme ni lyrisme abusif, cette série est rafraîchissante et quelquefois émouvante. Très actuelle, il manque cependant un petit supplément d’âme pour qu’elle se montre réellement fulgurante et je pense qu’elle parlera beaucoup plus aux 18/25 ans. Presque quadra, j’ai eu du mal à éprouver de l’empathie pour le héros et il a fallu presque l’intégralité du premier tome pour trouver mes marques. Un joli récit pas indispensable.
C'est son année. L'année du dragon. Frank le sent, Frank le sait, il va se passer beaucoup de choses dans sa vie pendant cette année. Et puis, comme il est un dragon, il peut lutter contre l'adversité. Ou pas. Malgré les défauts mineurs relatifs au graphisme -et déjà soulevés par mes camarades-, je dois avouer que cette série est assez accrocheuse. On s'est tous retrouvés, à une époque de notre vie, dans une configuration comme ça : avec l'espoir de construire une histoire d'amour, l'impression qu'on pourrait dominer le monde, l'envie d'envoyer balader les vieilles années... Et puis la vie est quand même une vile cachottière. Elle vous enlève vos proches avec une saloperie. Vous êtes tiraillé(e) entre deux filles, deux mecs... Vous avez envie de devenir quelqu'un, mais vous vous retrouvez dans un boulot minable, où vous êtes non seulement sous-payé(e), mais aussi sous-exploité(e)... Tout cela est très présent dans la trilogie composée par François Duprat et Vanyda. Raconté sans trop de fioriture, avec juste un brin de fantaisie (fantasy ?), et surtout pas mal de sensibilité. Un joli panachage d'humour simple et de gravité réaliste. Malheureusement, on ne ressort pas plus intelligent, ou plus fort, de cette lecture. Elle est juste sympathique, et agréable à suivre.
J'ai trouvé le 1er un peu limite (et limité) en fait. Le dessin n'est pas encore stabilisé, et le scénar flotte un peu vers je ne sais trop quoi. Heureusement, le 2e tome est là pour rattraper le coup (ouf, j'ai failli regretter l'achat de ces 2 tomes !) Vanyda a fait des progrès considérables, et j'aime vraiment le résultat, et Duprat retrouve la finesse qui le caractérise. Je suis sous le charme de ce T2 :) Donc série à suivre... avec plaisir.
J'ai beaucoup attendu de cet album, et honnêtement je suis très déçue... Néanmoins, j'aime beaucoup les planches ou cases illustrées par Duprat, elles sont fraîches, colorées, amusantes et soignées, celles de Vanyda un peu moins (dixit plus bas, trop d'inégalités au fil de l'album), malgré un style agréable et de jolies couleurs. Donc, ce n'est pas le dessin qui m'a ici déçue mais bien l'histoire... En effet, elle est tout bonnement inexistante! Les personnages sont ennuyeux et sans saveur, limite mous et désagréables. Mais où est le scénario? Je veux bien qu'il s'agisse d'une simple histoire urbaine, mais là c'est carrément ennuyeux. Bref, on ressort de la BD avec le sentiment de n'avoir rien lu, c'est franchement désagréable! :( Je déconseille cette BD, à feuilleter seulement pour les illustrations... Si vous appréciez le trait de Vanyda, lisez plutôt L'Immeuble d'en face, nettement plus plaisant...
Le dessin de cet album me paraît plutôt inégal. Non pas parce que Duprat y dessine (très bien, d’ailleurs, avec un dessin et des expressions qui font sourire rien qu’à les voir) les scènes où on voit le dragon :D mais bien parce que le dessin et les couleurs de Vanyda eux-même me semblent varier. Il suffit de comparer les planches 1 et 10 par exemple, c’est assez flagrant : sur l’une le trait est gras, interrompu, les couleurs très (trop ?) contrastées, sur l’autre tout est nettement mieux fait… Bref. L’histoire quant à elle, est à la fois sympa et un peu cucul. Parce que bon, le côté Hélène et les garçons, le gars qui est tiraillé entre deux filles charmantes dont une déjà prise, c’est ultra-classique. Ce qui relève, c’est bien sûr le côté décalé dû aux scènes où le dragon apparaît ; l’aspect humoristique des attitudes de Franck, en large contraste avec l’aspect dramatique du cancer ; les tensions que l’on peut voir ici et là… L’ensemble est donc contrasté, et assez vivant. En tout cas, ça se lit très bien. J’aurais volontiers mis un 4, si la fin (fin du tome 1, c’est à suivre) ne m’avait autant déçu. Nan mais franchement, quel gros nul, celui-là, pff, mérite des baffes ! :(
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site