Aphrodisiac (Majo no biyaku)
Je m'appelle Kaoruku, j'ai 23 ans et je gère une herboristerie dont j'ai héritée suite à la mort de ma grand-mère. Un jour, un homme en noir est entré dans ma boutique et m'a parlé ainsi : « Votre mère disparue est en réalité la femme que l'on nomme La reine des sorcières. Aujourd'hui, elle a besoin de vos pouvoirs et je suis venu pour vous protéger. »
La BD au féminin : le manga Séries avec un unique avis Shogakukan Shojo Sorcières
Kaoruko habite dans une ville située au nord du pays et tient une herboristerie. Un jour, elle reçoit la visite d’un homme, tout vêtu du noir, plutôt louche à ses yeux. Cet homme répondant au nom de Kaname, lui apprend que sa mère, qu’elle croyait morte, est toujours de ce monde et qui plus est, qu’elle lui aurait légué un puissant pouvoir, « le pouvoir de la Sorcière ». Tant que cette force l’habitera, son entourage sera menacé. Afin de protéger la Sorcière, Kaname, qui prétend être son chevalier servant, s’empare brutalement des lèvres de Kaoruko.
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Date de parution | 08 Janvier 2014 |
Statut histoire | Série terminée 5 tomes parus |
Les avis
Une romance fantastique pour midinettes, voilà comment je définirais en quelques mots ce manga. Nous sommes à la limite de la caricature du shojo, avec quelques scènes tellement ridicules que je n'ai pas pu m'empêcher d'en rire. C'est l'histoire d'une belle jeune herboriste (mais oh non, personne n'a voulu d'elle jusqu'à présent) qui apprend du jour au lendemain que sa mère et sa grand-mère étaient des sorcières, qu'elle vient d'hériter de leurs pouvoirs et que tant qu'elle ne sait pas les maîtriser, elle a besoin d'un protecteur. Ce chevalier servant, c'est un grand brun ténébreux ultra classe qui s'impose dans sa vie et l'oblige à le faire passer pour son fiancé. Et sa méthode pour juguler les pouvoirs de la belle héroïne : l'embrasser fougueusement qu'elle le veuille ou non. Mais bien évidemment, face à un homme d'une telle prestance, on ne crie pas à l'agression sexuelle, on râle un peu, on dit que ce n'est pas bien, mais puisqu'il le faut, autant le laisser recommencer... Si le ton de ce manga était à l'humour, ça passerait pour un gag amusant, mais en l'état c'est juste ridicule. Je ne vais pas dire que c'est malsain parce que je ne suis pas du genre à me choquer de ce genre de chose, je trouve ça juste niais en fait, immature. Alors au fil des tomes, il apparait un peu plus de la part de fantastique, il y a des confrontations avec un clan de sorcières, le réveil de la mère sorcière qui veut briser l'amour de sa fille, le combat entre la magie blanche et la magie noire, etc., mais dans l'ensemble on est vraiment dans une longue et mièvre romance complètement artificielle et prévisible dès le premier chapitre. Quant au dessin, c'est du pur style shojo, la plupart du temps sans aucun décor, avec beaucoup de petits effets de style typiques du genre, pétales, flocons et autres reflets qui flottent dans l'air, et au milieu desquelles naviguent les pensées de l'héroïne qui se parle régulièrement à elle-même. Si le trait du dessin est bon, ce style est trop limité et formaté pour me plaire.
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