Mégalodon

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)

Retrouvez votre instinct animal avec le plus grand prédateur des océans préhistoriques : le Mégalodon !


Auteurs italiens Christophe Bec École européenne supérieure de l'image Naturalisme Préhistoire Sous la mer

À l’ère du Miocène, un jeune mégalodon cherche à récupérer la place de chef qu’occupe « le balafré ». Mais ce dernier est violent et rusé, et le jeune mégalodon se retrouve rapidement exclu de son groupe. Il doit désormais apprendre à survivre seul, dans un océan peuplé de mille dangers.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 04 Octobre 2023
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Mégalodon © Les Humanoïdes Associés 2023
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
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04/10/2023 | Mac Arthur
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Par Josq
Note: 2/5
L'avatar du posteur Josq

Bon, je regarde déjà très peu de documentaires, et je ne suis pas sûr que les faire sous forme de bande dessinée m'aide beaucoup à m'y mettre. Christophe Bec nous offre donc ici une sorte de documentaire animalier sur le mégalodon. Evidemment, on n'apprendra pas grand-chose, et j'imagine que le masse d'informations qu'on possède sur cet animal disparu ne permet pas d'aller très loin sur la voie du documentaire. Bec opte donc pour un récit de survie, guidé par une voix off étant celle du mégalodon autour duquel le récit est centré. J'ai trouvé que parfois, la voix off était en trop. Quitte à choisir une voie quasiment naturaliste, humaniser le mégalodon en lui donnant des pensées et des réactions presque humaines n'est pas forcément le meilleur choix, encore que je sais gré à Bec de ne pas être allé trop loin dans l'humanisation de la bête. Evidemment, une bande dessinée entièrement muette aurait été une gageure supplémentaire, mais si Bec aime les défis, après tout, pourquoi ne pas avoir tenté le coup ? L'autre problème majeur, c'est la narration répétitive. Notre meg se bat contre une créature, il nage à la recherche de nourriture, il se bat contre une autre créature, il nage à la recherche de nourriture, il se bat... bref, au bout d'un moment, on a compris, et on s'ennuie ferme, en se demandant simplement quelle sera la prochaine créature. On a connu mieux, en termes de suspense... Bref, je ne suis vraiment pas client de ce genre de récit. Mes deux étoiles s'adressent donc principalement au dessin de Paolo Antiga, qui est vraiment somptueux. Dans une veine hyper-réaliste, il nous offre des planches qui sont assez incroyables, avec des images dans lesquelles on prend un vrai plaisir à se noyer. Et si je me suis parfois ennuyé à cause d'une narration sans relief, j'ai toujours pris plaisir à tourner la page pour voir les images qu'Antiga offrirait à notre regard. Est-ce que ça suffit à donner à la bande dessinée l'intérêt dont elle manque ? Bien sûr que non, mais ça suffit à susciter suffisamment de curiosité pour terminer l'album. En sachant qu'on ne le rouvrira probablement jamais.

07/10/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Bon, je mets 3 étoiles parce que je pense que des ados peuvent davantage apprécier cet album que moi (j'aurais mis une étoile de moins sur mon ressenti). Ça se laisse lire, très rapidement, et l'album bénéficie d'un très beau dessin, on en prend plein la vue à ce niveau là, c'est sûr. Commencé comme une sorte de reportage animalier, puis continué sur le mode aventures survivalistes, cet album ne m'a pas captivé. En tout cas je m'en suis lassé assez rapidement. Bec zoome ici sur le Megalodon, pour développer - ou plutôt étirer - ce qu'il a déjà pu placer dans d'autres séries (Carthago par exemple), que ce soit pour le Megalodon proprement dit, mais aussi concernant les grands requins. Ça lui permet de nous montrer de grosses mâchoires, une machine à tuer bien huilée et toujours impressionnante à voir, et des paysages abyssaux forcément grandioses. Mais bon, ça fait déjà-vu et rapidement cela devient répétitif, "l'intrigue" n'étant que l'illustration du struggle for life de notre mega-requin, contre ses congénères en particulier (je ne connais pas leur mode de vie, donc je ne sais pas jusqu'où la représentation de Bec est conforme à la réalité - j'ai été en particulier étonné par le mode de vie en meute, plus proche de celui des orques que celui des requins blancs, mais bon). Mais Bec fait là encore de la surenchère spectaculaire, en faisant s'affronter notre Megalodon avec tout un tas de monstres marins (le dernier étant le plus improbable). Une certaine lassitude de scènes de combats répétitives, un Megalodon semblant agir et penser de façon trop "humaine" à mon goût, et sur la fin l'apparition d'hommes, aussi énigmatique qu'inutile pour le déroulement du récit, voilà plusieurs choses qui m'ont quelque peu gêné. Mais bon, c'est plus spectaculaire à lire que "Le monde du silence" de Cousteau, et ça peut trouver son public. Je ne fais pas partie de la cible en tout cas. Note réelle 2,5/5.

04/10/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Mégalodon est un reportage naturaliste sous forme d'aventure dramatique dans lequel Christophe Bec nous plonge dans la tête de ce géant des mers depuis longtemps disparu. Les préoccupations de l’animal sont assez limitées : manger, éviter d’être mangé, se reproduire. Durant la centaine de pages que dure l’album, ces trois thématiques vont se relayer, prétextes à de grandes illustrations spectaculaires de combats aquatiques. La dernière partie du récit permet de faire le lien avec l’humanité naissante, sans réellement apporter une plus-value à l’ensemble. Objectivement, ça se lit bien mais c’est très répétitif. La narration à la première personne (nous sommes dans la tête de l’animal) souvent composée de phrases simples, de bribes de phrase voire de mots isolés, se veut profondément dramatique. A force, malheureusement, elle devient juste soporifique car trop répétitive. Ceci dit, on apprend quand même quelques petites choses sur le mode de vie du mégalodon. Pas assez pour pouvoir parler d'une œuvre naturaliste à haute valeur éducative cependant, le côté spectaculaire l'emportant constamment sur l'aspect scientifique. Côté dessin, celui-ci n’est pas mauvais mais reste dans une veine classique, ce qui l’empêche d’apporter un réel plus comparé à d’autres œuvres du même genre. Les pages muettes et les grandes illustrations foisonnent, garantissant une lecture rapide de l'ensemble. Les lecteurs les plus jeunes seront sans doute fascinés par certaines de ces dernières. En gros, c’est pas mal… mais un peu facile à mon goût. Une seule lecture m’aura suffit et je dirigerais l'album vers un public de jeunes adolescents plutôt que vers des adultes (à moins qu'ils ne soient grands fans de Bec).

04/10/2023 (modifier)