Bellatrix
Kim Keller au far-west
Auteurs brésiliens Les mondes d'Aldébaran Planet Fantasy
La flotte d'intervention de la galaxie, dont font partie les Avarants, peuple extra-terrestre évolué, est chargée d'intervenir sur des planètes afin d'éviter des tragédies, des guerres ou des régressions brutales qui toucheraient les peuples peu évolués. C'est ainsi que les habitants de Bellatrix vivent dans des conditions comparables à la Terre du début du XIXe siècle. Cette société, profondément fragilisée après une catastrophe, est menacée par un retour à l'obscurantisme. Aidées par les Avarants et la coalition galactique, Kim et Manon sont envoyées en mission afin d'observer et rendre compte de la situation. Elles devront rejoindre l'endroit où réside Narene Ever, une femme à la tête du mouvement d'opposition.
Scénario | |
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Editeur
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Genre
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Public
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Type
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Date de parution | 22 Septembre 2023 |
Statut histoire |
Série en cours
2 tomes parus
Dernière parution :
Moins d'un an
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Les avis
Toujours cette espèce de nostalgie mêlée à de la curiosité sur les oeuvres de Léo autour des mondes d'Aldébaran. Bellatrix est une nouvelle planète qui suit les mêmes recettes que les précédentes avec quelques nouvelles bestioles, sinon Kim et Manon sont toujours super fortes, indépendantes et bien gaulées. Cela tombe mal sur cette planète et sa société façon far west du XIXème siècle, mais avec déjà des avions, où tous les hommes sont des violeurs en puissance qui ne contrôlent pas leurs ardeurs. C'est une société patriarcale à l'excès où les femmes ne peuvent pas se promener sans leur mari sans susciter de soupçon de la part d'un mouvement religieux intégriste, sinon cela ressemble beaucoup trop à notre planète Terre. La civilisation extra-terrestre avancée qui chapeaute toute cette mission aussi, des humanoïdes gris ou aux yeux noirs de taille légèrement différente. Bref pas grande originalité. Dans chacun des 2 premiers tomes, Kim et Manon prennent leur bain ensemble en toute décontraction. C'est comme un vieux nanar ou une comédie française éculée, on sait déjà à quoi s'attendre mais on regarde quand même, mi-sidéré mi-amusé.
Je lis les cycles d’Aldébaran depuis leur début mais je pense que ça fait très longtemps que la source est tarie. Je suis accro à Kim et à sa bande et j’achète et je lis religieusement tout ce qui apparait. Mais il faut convenir que Leo se répète trop et il tombe dans les pires des topiques. Il affiche un discours prétendument féministe en dénonçant la soumission « talibanesque » de la femme mais c’est un sujet qui se répète dans TOUS les cycles, jusqu’à devenir caricatural. Il tombe aussi dans les mêmes erreurs qu’il prétend dénoncer : les femmes sont belles et bien roulées, ce qui répond aux fantasmes de tout homme hétéro (dont moi) et les garçons (Marc, Alex, Hector, etc.) sont tous beaux et grands (sauf qu’ils se déshabillent moins qu’elles dans les albums). Pourquoi ne pas avoir créé une héroïne petite, à la poitrine plate et à un visage sans spécial charme ? Le premier cycle était magistral et le début de Bételgeuse sublime : la description des canyons était magnifique, les iums originaux et l’histoire des deux groupes confrontés crédible. Mais tout déraille quand l’extraterrestre Sven tombe du ciel avec sa nageoire dorsale ! Car où Leo excelle pour créer un bestiaire original et plausible il rate complètement ses extraterrestres humanoïdes : on dirait les aliens des films et des BD de science fiction des années 50 de série B. Et ils prolifèrent de cycle en cycle ! à la fin il ne se dérange même pas et les dessine complètement humains dans Retour à Aldébaran et dans Bellatrix. Au moins, dans Survivants on trouvait plus de variations : il y avait des extraterrestres félins et reptiles (mais toujours bipèdes et humanoïdes). On est loin de la « crevette » des Terres lointaines. Quant à Bellatrix, le mélange de Far West et de science-fiction détonne complètement. Kim et Manon utilisent des traducteurs implantés mais les écriteaux sont en… anglais ! La faune et la flore ont eu leur évolution particulière mais les êtres intelligents sont parfaitement humains, voire dans leur accoutrement, leurs armes et leur architecture. Mais, comme je disais au début, je suis inconditionnel de Kim et j’attends vivement le prochain volet. En espérant (en vain) toujours la bonne surprise et le redressement de la série
Bonjour à tous, Entièrement de l'avis des critiques précédentes. Des avions, des révolvers, des autos style Bugatti année 1920, des chemises et pantalons similaires à ceux des bipèdes terriens et.... cerise sur le gâteau: le mot ‘Hotel’, fièrement affiché au fronton de l'établissement dans lequel souhaitent séjourner nos héroïnes! (page 8) Aïe... c'est à croire qu'on parle des langues de la terre sur Bellatrix. Alors, dans ces conditions, pourquoi avoir besoin de traducteurs fournis par les Avarans pour dialoguer sans encombre avec les autochtones! Mais comment Leo a-t-il pu commettre une pareille bourde!
Après avoir pas mal décroché des aventures des mondes d'Aldébaran, j'ai lu dans la foulée Neptune et sa suite Bellatrix. On y retrouve le duo qui s'était formé dans Neptune, à savoir Kim, l'héroïne d'Aldébaran et Manon, l'héroïne de Survivants. Celles-ci sont envoyées en mission par leurs amis extraterrestres explorer une nouvelle planète et sa population qui a le côté bien pratique d'être physiquement similaire aux humains. Leur civilisation est restée dans un drôle de mélange de Terre du 19e siècle, plus précisément de l'ouest américain, avec quelques technologies plus modernes comme des avions qui paraissent du coup un peu incongrus. C'est donc dans une ambiance Far West que nous sommes plongés, le même genre que Leo nous avait déjà offert dans Ultime Frontière. L'aspect Planet-Fantasy est peu exploité et laisse la place à pas mal d'action et des intrigues très humaines. On y retrouve en particulier ce concept trop répétitif chez Leo d'un groupe de fanatiques rétrogrades qui veulent imposer leur loi et rabaisser les femmes. Cette partie de l'intrigue se révèle très manichéenne, avec de vrais connards d'un côté, et les gentils héros qui essaient de leur échapper afin que la justice et la fraternité humaine s'en sortent victorieux à la fin. C'est trop simpliste, trop stéréotypé et sans surprise. Il y a juste le ressort habituel de Leo d'introduire une part de mystère : ici des êtres probablement extraterrestres qu'on aperçoit à peine et qui intriguent les héroïnes et leurs alliés. Dans l'ensemble, j'ai ressenti l'impression d'avoir déjà lu ça de trop nombreuses fois dans les albums de Leo. Il n'a pas su se renouveler et ses ficelles se révèlent bien trop usées. Au rayon des qualités, j'ai trouvé le dessin un peu meilleur ici que dans Neptune. Leo y retrouve son plaisir de représenter une nouvelle planète et sa faune étrange. Et les personnages, quoique toujours guindés, y sont un petit plus dynamiques et naturels. Mais ça n'a pas suffi à me motiver à lire la suite de cette histoire beaucoup trop convenue dans un univers de Far-West sans saveur.
Même avis que Mac Arthur, en plus court. Cycle décevant car copié-collé de certaines intrigues des cycles précédents et le dessin est effectivement vraiment trop figé dorénavant. Dommage, je pense que je vais passer mon chemin pour le tome 2 à moins qu'il y ait un réel travail sur le scénario et par conséquent des situations complètement nouvelles. J'avais déjà trouvé la fin de Neptune un peu rapide comme si le ressort créatif était rompu. Autant arrêter complètement la série.
Systématiquement, je me promets de ne plus y revenir et systématiquement, à la sortie du premier tome d’un nouveau cycle d’Aldébaran, je me laisse tenter (heureusement pour mon porte-monnaie, uniquement via l’emprunt). Bellatrix est donc le titre du nouveau cycle des aventures de Kim Keller, et comme depuis bien longtemps maintenant, j’ai retrouvé dans ce premier tome un copié-collé des ressorts habituels de la série. Page 5, les héroïnes évitent un viol grâce à leur habilité et leur courage ; Page 8, les héroïnes se confrontent à un parti politique ultra-religieux et rétrograde ; Page 11, une jeune femme est victime du patriarcat mais trouvera en Kim Keller un soutien de poids ; Page 12 (on a failli attendre), Kim et Manon prennent un bain. Au niveau du scénario, ça ne sert à rien mais c’est un bon prétexte pour les dessiner dénudées ; Page 16, nous avons un excellent exemple des planches types au dessin figé dans lesquels les personnages prennent des poses dignes de roman-photo ; Page 21, c’est le bon moment pour nous expliquer les raisons pour lesquelles les deux héroïnes se retrouvent en mission sur cette planète ; Page 30, Kim et Manon découvrent la présence d’êtres énigmatiques aux intentions mystérieuses ; Page 32, attouchement non consenti sur Manon : c’est pas bien ! Et Manon le fait savoir !! Page 38, comme Leo ne sait plus trop quoi raconter, il nous remet une scène de tentative de viol sur Kim et Manon, qu’elles déjouent comme d’habitude grâce à leur courage et leur aptitude à la castagne ; Et on finit tranquillou sur une phrase prophétique qui nous annonce le pire pour les deux héroïnes. Rien de neuf donc, ni dans la structure ni dans le système narratif, ni dans les poses trop souvent figées à mon goût des personnages. L’originalité vient, en quelque sorte, de la spécificité de cette planète. Et de ce point de vue, c’est tellement inconcevable que c’en devient risible. Ainsi, une planète sans aucuns liens avec la terre abriterait une population d’être en tous points semblables à la race humaine (alors que les nombreuses autres espèces animales présentes sur Bellatrix, si elles peuvent montrer des points similaires avec des espèces animales présentes sur terre, ne leur sont jamais totalement identiques) vivant d’une manière en tous points semblables à celle dont nous imaginons que les cow-boys ont vécu durant la seconde moitié du XIXème siècle. Ni plus ni moins en avance, avec un mode de vie identique pour l’ensemble de la planète. Pour la plausibilité, on repassera ! Et là, ça la fout mal chez moi car, justement, ce que j’avais adoré dans le premier cycle d’Aldébaran tenait au fait que Leo parvenait à me faire croire à son univers et m’émerveillait avec son bestiaire. Ici, je ne crois pas à cet univers et le bestiaire est devenu sans intérêt. Du coup, je ne vois plus que les défauts, les personnages m’indiffèrent, le ton féministe m’horripile (d’autant plus que je le trouve hypocrite par plusieurs aspects dont la représentation graphique de la femme souhaitée, allure sportive et gros nichons inclus), le dessin figé me désole et l’habituelle faute d’écriture (ici, nous avons droit à un joli « beacoup ») me saute aux yeux. Promis juré, je n’y reviendrai plus !!!! Et si vous êtes fans de cet univers, et bien vous y trouverez tout ce que vous avez aimé dans les autres cycles. Alors dites-vous juste que je suis un vieux con aigri, ne tenez pas compte de mon avis et ruez-vous sur cet album ! Mais moi, je n'ai rien trouvé à quoi me raccrocher...
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