Gunnm
Gally est une androïde trouvée dans la Décharge, cet océan d'ordures déversé par Zalem, la ville suspendue. Ido, un bio-mécanicien de génie, lui construit un nouveau corps, mais rien ne pourra empêcher Gally de révéler sa vraie nature : une guerrière obsédée par la victoire dont le «Panzer Kust», une redoutable technique de combat, est le seul héritage d'un passé obscur...
Amnésie Auteurs complets Best of 1990-1999 Cyberpunk Glénat Guerrières La vie en suspension Le meilleur du Manga Manga : avant 1995, la préhistoire Robots Science-Fiction, le best-of Seinen Shueisha
Tout commence dans un futur proche dans la ville de Kuzutetsu (nommée aussi la décharge ) où la violence et le crime prends des disproportions alarmantes. Ido Daisuke un cyberphysicien banni de Zalem, la ville flottante, découvre le corps d'un robot dont le cerveau est endormi depuis plusieurs années. Le docteur lui donne un nouveau corps mais à son réveil, il se rend compte qu'elle ( c'est une fille ) est amnésique. Il la nomme donc Gally et l'adopte. Gally se découvre vite des capacités de combat exceptionnels. Elle maîtrise parfaitement le Panzer kunst (le plus vieil art martial cyborg sur Mars). Elle devient donc un Hunter Warrior ( un chasseur de primes ) et débarrasse la ville de Makaku, un criminel sanguinaire. Plus tard, un amour impossible entre Gally et un jeune garçon nommé Yugo la poussera à faire du Motorball ( un sport très dangereux où les joueurs exclusivement des robots sont montés sur des patins à deux roues ). Après sa défaite contre le roi du Motorball : Jashugan, Gally retournera chez Ido jusqu'à ce que le malheur viennent à nouveau les frapper. Gally devra travailler comme mercenaire au service de Zalem et partira à la recherche du professeur Desty Nova. Au fil de l'histoire Gally découvrira l'amour, ramassera au fil des jours de nouveaux morceaux de son passé. Le combat l'emmènera à percer le mystère entourant Zalem.
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Date de parution | Mars 1995 |
Statut histoire | Série terminée (suite : "Gunnm last order") 9 tomes parus |
Les avis
Un titre énigmatique pour un manga culte. Gunnm est pour moi l'énième démonstration de la suprématie des Japonais dans le genre du cyberpunk. Les chefs-d’œuvre sont légions : Ergo Proxy, Ghost in the Shell, Tehnolyze, Serial Experiment Lain, et bien évidemment l'indétrônable Akira. Parue à la toute fin du siècle dernier, c'est l'une des premières séries nippones à s'être exportée avec succès en Occident : en parallèle avec Dragon Ball par exemple, on peut dire sans trop se tromper qu'elle a contribué à démocratiser le manga, et on ne lui en saurait trop gré ! Dans cette dystopie la Terre n'est plus qu'un immense no man's land infâme, dévasté par quelque catastrophe naturelle (il me semble) qui a laissé une population humaine affaiblie et misérable, qui en est réduit à survivre et vivoter dans des conditions miteuses et précaires comme de vulgaires ilotes. Au dessus de cet océan ininterrompu de déchéance, flotte Zalem, une sorte de cité mystérieuse et inaccessible , à la forme d'une toupie, ou d'autres humains vivent sans contact avec ceux d'en bas. Deux mondes qui se regardent sans se côtoyer : l'un avec envie et émerveillement, l'autre avec morgue et dédain. En haut l'élite technocratique aisée, en bas le lumpenprolétariat. Vraiment pas réjouissant... A kuzuetsu, l'une des innombrables favelas du monde d'en bas, un cybernéticien va trouver dans une décharge le corps mutilé d'une cyborg. Il va la réparer entièrement , lui donner un nom et la prendre sous son aile comme sa propre fille. cependant Gally, puisque c'est ainsi qu'elle s'appelle désormais, se questionne sur elle même, sur son passé, et les circonstances impromptues vont l'amener à partir loin, dans une quête existentielle et identitaire. Derrière cette superbe série se dessine en filigrane une subtile critique sociale et écologiste ou se mélangent pêle-mêle les inégalités, le darwinisme social et le struggle for life. Une satire, un miroir ou se reflètent toutes les tares de notre société contemporaine, ou les plus riches, les happy few, pètent dans la soie, dégradent l'environnement pour maintenir leur niveau de vie tout en abandonnant les plus pauvres dans leur fange où la pègre règne en shérif et ou le chaos et la violence sont le pain quotidien. D'ailleurs le sport favori à Kuzuetsu est emblématique de cette violence : le motorball, ou les cyborgs s'affrontent dans des joutes impitoyables et sanglantes sur des patins à roulettes. L'intrigue est captivante, suffisamment rythmée pour que l'ennui ne pointe pas le bout de son nez même s'il y a quelques trous d'air , en particulier vers les tomes du milieu quand Gally s'aventure au dehors de la décharge. L'auteur arrive à insuffler un dynamisme qui s'exprime dans les scènes de combat, dans la violence graphique, toujours impressionnante mais jamais gratuite, dans les dessins vivants et les visages si expressifs, humains comme cyborgs. Le dernier tome est génial et reste mon préféré d'entre tous : tout prend enfin sens, tous les fils du scénario se dénouent et les révélations s'enchaînent les unes après les autres : on se prend une succession d'uppercuts comme un boxeur groggy sur le ring. Magistral. Un vrai coup de coeur pour ce manga, je suis tombé amoureux de cette androïde féminine (et féministe), cette femme à poigne à la recherche de son identité et de son humanité, qui grandira et avancera dans sa quête à chaque épreuve que le destin dressera devant elle. Japanese cyberpunk is the fuck..g shit !
Après une énième relecture du cultissime Gunnm, je décide enfin d’en faire un petit avis. Je fais court car la série est déjà très largement commentée et plébiscitée sur le site. Gunnm, c’est la symbiose parfaite d’un univers post-apocalyptique immersif, d’une héroïne grandiose, d’une histoire haletante et de combats dantesques. Graphiquement déjà, le manga en impose. Au-delà de la très grande qualité des dessins, Kishiro a réussi à créer un monde incroyablement dense et cohérent, au visuel très original, jouissant d’un dynamisme et d’une expressivité parfaits. Les nombreux personnages sont pour la plupart intéressants et charismatiques mais c’est bien Gally et de loin qui est le plus réussi. Attachante, complexe et imprévisible, ambigüe parfois, elle accroche très vite le lecteur au manga, en dépit d’un début d’intrigue un peu « bateau » (une combattante amnésique à la recherche de son passé). L’histoire prend heureusement très vite beaucoup d'ampleur. Chef d’œuvre de la SF, Gunnm est une série puissante et incontournable !
Série pleine de qualité et je risque d'en oublier. Déjà une série en 9 tomes (bien que 10 aurait été le bienvenu), pour un manga c'est plutôt très court et tout aussi rare. Et si la série est si courte, c'est qu'il n'a pas de place aux scènes inutiles. Pas de scène d'amour "je t'aime moi non plus", pas de scène d'explication de jeu de carte qui dure trois tomes. Les seules explications de règles que l'on ait, c'est pour le motorball et c'est torcher en quelques pages (même pas 10% d'un chapitre, même pas 5% d'un volume). Pas de personnage féminin ultra sexy prenant des poses d'actrice de film de cul, juste gally, guerrière de son état, chasseuse de prime de sa décharge. Donc pas voyeur pour un sou. Pas de scène grand guignolesque composé d'instant nawak (écueil dans lequel tombe Gunnm Last Order, GLO, par moment). Le personnage de gally est, dans le monde du manga, une petite merveille. Vous connaissez beaucoup de personnage féminin aussi badass qui ne se sent pas obliger de taper des pauses de... péripatéticienne ?? sans être non plus un garçon manqué, Gally n'est pas une femme comme les autres dans le manga. Tour à tour touchante, ouverte et douce, elle peut être le parfait oppposé. Et déjà, on peut dire que l'on est devant un personnage assez nuancé, loin des carcans habituels du manga, en fait de la bd en générale. Le personnage est d'autant plus nuancé qu'on le suit pendant une bonne quinzaine d'années (avec des ellipses bien sûr), ce qui fait qu'on a le temps de la voir passer par plein d'étape (enfance, adolescence, rebellion, adulte). En fait, on voit le personnage vivre, évoluer mais surtout changer (que ça soit en bien ou en mal). A mon sens, Gally est une femme dans toute sa splendeur, sans avoir une féminité exacerbée par les pulsions perverse d'un auteur en manque de culotte de petite fille. Le monde dans lequel évolue notre cyborg n'est pas post apocalyptique mais plus post post apocalyptique puisque il existe une vraie société, un vrai ordre pré établi : les gens de zalem dans leur cité volante, les autres de la décharge, considéré comme les premiers comme une espèce inférieure. Je le précise car je vois beaucoup dire univers post apocalypse... mais le seul vraiment moment que l'on peut qualifier comme ça dans Gunnm, c'est le flashback sur la vie de Vilma dans Gunnm last order. Le reste du temps, l'apocalypse est déjà bien loin et passer depuis plusieurs centaine d'années, il y a même eu deux apocalypses si je puis me permettre (voir GLO encore). Donc c'est bien sûr un monde quasi anarchiste (quasi car il y a quelques lois quand même comme celle de ne pas inventer d'objet volant) plutôt crade. Du cyber punk comme il faut avec son lot de cyborg, de camé surboosté et de violence, les humains 100% bio étant très rare et n'ayant que très peu de chance de survie dans la décharge. ALors oui, rien de révolutionnaire, mais il est bien dépeint et suivre Gally y évolué et fort plaisant. Surtout que si l'on reste concentré sur la décharge dans les premiers tome, cela change à partir du tome 6 (et dans GLO, encore) avec la traque de Desty Nova. Après ce que j'apprécie vraiment dans cette série, c'est qu'en plus d'être du cyberpunk, on a de la vraie science fiction. Comprenez bien, je dis ça car pas de magie ou de théoie scientifique fumeuse, toute explication provient d'une théorie scientifique valide et explicitée, ce qui rend l'oeuvre cohérente et très crédible. Ainsi vous aurez des explication sur le point de Lagrange, sur l'énergie de Tesla, sur la chimie quantique etc. Ce manga est donc bien documenté, et c'est un point plus qu'interessant car très rare dans le monde manga (à part la gravité. La gravi quoi ? voir dbz) Et ce côté Zen (dans le vrai sens du terme) qui se ressent au travers d'un des antagonistes les plus barrés de l'histoire de la fiction (Desty Nova) qui a pour obsession une chose : la maîtrise du karma. Paradoxe intéressant puisque Desty Nova modifie le karma des gens mais sans vraiment se demander ce que ça impliquera sur le sien, ce qui fait de lui un espèce de bouddhiste complètement taré qui pousse le grotesque au maximum. Le grotesque n'est plus marrant mais complètement flippant car pousser à son paroxysme. Le dessin est quand à lui honnête et surtout assez différent de ce que l'on peut voir habituellement, la plupart des personnages sont moches (dans le sens crado) par exemple. Les scènes d'action font partis des plus dynamiques et des plus net qu'il m'ait été donné de voir. Les décors peuvent paraître assez vide mais en même temps la terre est un géant désert... donc bah on s'arrête juste pas là dessus et on regardera plus les pièces mécaniques et autres bras cybernétique assez bien détaillé. Bon il y a encore pas mal de chose dont je n'ai pas parlé (volontairement) mais je vous recommande plus que chaudement ce manga, seul la fin peut être un peu décevante car expéditive mais c'est pas forcément génant et puis, maintenant il y a les GLO qui vous porpose une suite alternative au moment où Gally se réveille avec son corps Imaginos.
Un de mes mangas préférés (avec Akira). Je ne suis pas expert en manga et excepté les plus connus comme celui-ci je n'y connais rien. Mais cette série a bercé mon enfance, rien à jeter. C'est violent, bouleversant, avec des personnages hauts en couleur (robots et mutants plus terrifiants les uns que les autres). Une superbe fresque cyberpunk, cruelle, lyrique et passionnée et passionnante.
Ce qui marque le plus à la lecture de cette série, c'est le dynamisme, le rendu du mouvement, l'extrême précision du dessin au point que l'on comprend réellement ce qui se passe dans les scènes de baston : on visualise sans peine le mouvement, l'impact, la vitesse, les arrêts, les chutes, les sauts, les dégâts occasionnés (contrairement à d'autres dessinateurs qui se contentent d'un nuage de poussière ininterprétable et de bruitages plus ou moins bien choisis). L'autre point fort, c'est ce qui fait régulièrement retomber la pression dans ce récit d'une rare intensité : on trouve par ci par là des moments attendrissants ou émouvants qui tombent comme ça sans prévenir ou simplement tous cons mais qui font sourire (le méchant Makuku faisant "coucou qui est là ?" au bébé du Kansas Bar avant de massacrer presque tout le monde, j'ai adoré aussi Desty Nova et son syndrôme du flan…). Le personnage principal de la série, Gally, ne peut laisser personne indifférent : entre beauté fragile et instincts destructeurs, la rage de n'être qu'un instrument et l'envie de retrouver la mémoire font de cette cyborg un être entier, volontaire et imprévisible, dont le regard (tour à tour triste, borné, effrayé, étonné, attendri, heureux, curieux, désespéré, vide, pétillant, et j'en passe) accroche le lecteur et l'entraîne inexorablement de page en page… Les personnages secondaires ont aussi de la personnalité et une vraie place dans l'intrigue : le jeune Yugo et son rêve d'aller sur Zalem, Daisuke Ido le chasseur de primes qui découvrit Gally dans la décharge, Esdoc l'ex coureur devenu mécano et ses rêves brisés pour être en haut de l'affiche, Jashugan le champion du Motorball qui est vraiment un grand monsieur, que ce soit dans la réalité ou le rêve, Desty Nova le génial savant fou, etc etc… Les 4 premiers tomes se lisent d'une traite, la partie "Motorball" est culte à elle toute seule et à tous points de vue (intense, dynamique, la force du récit est à l'image de la rage qui anime Gally). Dans les deux suivants, elle m'est apparue de plus en plus comme une folle dangereuse, peut-être évolue-t-elle réellement dans ce sens à mesure qu'elle retrouve peu à peu la mémoire et qu'elle perd ceux qu'elle aime… c'est parfois effrayant de voir poindre ses instincts guerriers et destructeurs. Après un léger flottement au tome 7 (dont les débuts virant au scato m'ont un peu fait peur et qui m'a plus que moyennement convaincue côté romance), j'ai retrouvé tout mon plaisir de lecture dans les deux derniers qui se déroulent sur des chapeaux de roue ! La fin est belle, le secret de Zalem fichtrement bien trouvé, on aurait pu se passer de deux trois trucs mais c'est vraiment du détail. Une très bonne série qui mériterait une réédition de luxe du genre de celle de Dragon Ball.
Franchement, j'ai décidé d'acheter Gunnm au hasard... je ne connaissais rien du tout si ce n'est de nom, et l'apparence de l'héroïne ! Et quelle surprise ! Ce manga est bien raconté, le dessin prenant, l'aventure super originale et j'en passe. Inutile de rabâcher tout ce qui a déjà été dit, pour moi ce manga est culte ! Il est absolument à lire, au même titre que Akira ou d'autres tout aussi excellents que l'on retrouve en fouinant sur ce site. Je n'ai pas trouvé la fin bâclée, elle est surprenante et ça fait plaisir. En fait la seule déception c'est que ça soit terminé... :( bon les mangas qui trainent en longueur ont parfois du mal à renouveler leur mécanique, il est donc préférable d'en rester là avec une très bonne impression que vouloir continuer et s'enliser dans l'histoire ! Mais mince Gally tu nous manque ! :D Bon faut que je regarde ce que ça vaut la suite moi...
Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un manga aussi bon basé sur de la baston. Il faut dire que les combats ne sont que des prétextes pour montrer l'inhumanité du monde cruel où évolue l'héroïne. Cette dernière est vraiment très attachante. Il est impossible de ne pas tomber sous son charme ! Bref, pour moi, "Gunnm" est une oeuvre très riche qui fait partie de mon top 20 des meilleurs mangas que j'ai lus dans ma vie. En fait, je lui donnerais volontiers la note maximale, mais le dernier tome a tout gâché. Je trouve que la fin est vraiment du gros n'importe quoi. D'accord, on est dans un monde futuriste, mais il ne faut tout de même pas exagérer. Je trouve aussi que le méchant principal, Desty Nova, n'est pas très bien utilisé alors qu'il a beaucoup de potentiel.
Sans doute le meilleur manga qu'il m'ait été donné de lire à ce jour. Passé les premiers tomes d'exposition, avec quelques longueurs (mais là encore, moins que dans la majorité des mangas), l'action n'en finit pas de rebondir avec des situations vraiment prenantes, comme le motorball, genre de roller ball cybernétique ou la croisade des "barbares" cyborgs, avec un petit parfum de Mad Max. L'innovation est à toutes les pages et la psychologie de l'héroïne évolue au fil des tomes. Le tout est très bien terminé à mon sens. Enfin, que du bonheur pour peu que l'on aime la SF et l'action, et que l'on ne s'arrête pas aux quelques défauts inhérents à ce type d’œuvre.
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