Rain
L’adaptation captivante de la novella de Joe Hill, acclamée par la critique et best-seller du New York Times, par le scénariste David M. Booher (Canto), la dessinatrice Zoe Thorogood (Dans les yeux de Billie Scott), et le coloriste Chris O’Halloran (Ha-Ha).
Apocalypse et fin du monde Auteurs britanniques Gays et lesbiennes Image Comics La BD au féminin Le deuil Les petits éditeurs indépendants
À Boulder dans le Colorado, le ciel est dégagé et Honeysuckle Speck ne pourrait pas être plus heureuse. En cette journée d’aout ensoleillée, elle emménage enfin avec sa petite amie Yolanda. Mais quand le rêve tourne au cauchemar et que des nuages sombres s’accumulent libérant une pluie de clous qui déchiquettent la peau de ceux qui ne sont pas protégés, leur monde vole littéralement en éclat. RAIN donne de la vie à la progression de cet événement apocalyptique, alors que le déluge de clous se répand à travers le pays et le monde, menaçant tout ce que les jeunes amoureuses Honeysuckle et Yolanda chérissent.
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Date de parution | 13 Septembre 2023 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
04/10/2023
| Paul le poulpe
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Les avis
Je suis sorti déçu de ma lecture, sans doute en attendais-je trop de la part de Joe Hill (même s’il n’est pas directement à la barre). J’ai bien aimé l’histoire mais pas spécialement l’adaptation, je ne suis jamais rentré dedans. La faute à un dessin qui ne m’a pas convaincu, il dégage quelque chose mais trop de maladresses à mes yeux, en fait c’est pas très dynamique, le trait est raide et des proportions que j’ai trouvé trop souvent hasardeuses. Du coup pas mal de scènes m’ont fait sortir de ma lecture, assez loupées dans leur représentation (le prisonnier qui tue le policier dans le dos), de même les personnages ne m’ont malheureusement pas intéressé. Et comme le pitch est sympa mais pas non plus fou dans le déroulé, je n’y reviendrai pas. Par contre, j’ai bien aimé le travail de l’autrice sur les couvertures, on trouve les versions N&b et couleurs en fin de tome. Je reconnais des qualités à l’ouvrage mais je suis bien passé à côté, surtout quand les critiques au dos de l’album parlent d’incontournable et de l’un des comics les plus émouvants ?! Affaire de goût.
J’ai beaucoup aimé ce récit. Je sais par expérience que je suis facilement séduit par un scénario si l’idée à l’origine de celui-ci est à la fois novatrice et évidente. Le genre d’idée dont on se dit « mais pourquoi personne n’y avait songé avant ? » Et de ce point de vue, ce n’est pas la première fois que Joe Hill me laisse pantois. Ici, l’idée à la base du récit se matérialise par des pluies meurtrières. Ni acides, ni tornades, mais des pluies soudaines et violentes d’aiguilles de fulgurite. Ce concept permet à l’auteur de nous plonger dans un univers apocalyptique en lien direct avec nos inquiétudes actuelles concernant les changements climatiques. Au cœur de cette apocalypse, l’héroïne va se lancer dans une quête un peu vaine, marquée par sa totale désorientation. Quête durant laquelle elle va découvrir le meilleur et le pire chez l’homme, des alliés fidèles, des lâches immondes… et enfin des êtres brisés qui présentent en eux-mêmes ces deux facettes. Le scénario est prenant même si très classique dans le genre apocalyptique. La fin fonctionne plutôt bien même si la révélation finale m’a laissé un peu dubitatif (je ne la trouve pas pleinement cohérente avec certains comportements situés au début du récit). Surtout, je me suis beaucoup attaché au personnage principal, archétype même de l’être fragile en apparence mais capable de puiser une force énorme dans les douloureuses épreuves traversées sans rien perdre de son humanité. L’adaptation de David Booher me semble de qualité du simple fait que l’on ne ressent pas spécialement de coupures. Le déroulement de l’histoire est fluide et les personnages sont bien développés. Le dessin de Zoé Thorogood, un peu à la manière d’un Jeff Lemire, laisse transparaître la fragilité des personnages. Ceux-ci sont un peu raides, un peu ‘de travers’ et c’est de ces petits défauts que nait le charme du dessin. La mise en page est soignée même si peu novatrice. Le découpage est bon. les couleurs sont étranges mais collent bien à l’univers. Franchement, j’ai bien aimé !
C'est après avoir lu l'avis de Paul le poulpe avec qui j'ai des atomes crochus (Contrition et Monkey Meat) que je me suis intéressé à ce comics. Ben ce coup-ci c'est raté, parce que plus que la note, j'ai un ressenti totalement différent. Je découvre les auteurs avec ce comics qui reprend une nouvelle de Joe Hill (Basketful of heads). D'ailleurs, l'album commence par une préface de Joe Hill qui explique la bonne manière pour distiller un message dans un récit fictionnel. Un récit qui ne m'a jamais vraiment embarqué, le problème ne vient de cette pluie apocalyptique de lames de fulgurite, mais plutôt du déroulé du récit, avec quelques facilités scénaristiques, que j'ai trouvé d'un commun et aussi du personnage principal, la jolie Honeysuckle Speck, pour laquelle je n'ai pas eu d'empathie bien qu'elle porte le deuil après avoir vue sa chérie mourir devant ses yeux. David M. Booher maîtrise son sujet, mais rien de bien surprenant, du déjà vu. J'ai apprécié la petite pique à un ancien président des États-Unis à la mèche blonde. Par contre j'aime beaucoup le dessin de Zoé Thorogood dans un style très comics mais avec une touche bien personnelle et de modernité, c'est un peu statique par moment mais il dégage de l'émotion. Elle a aussi du savoir faire dans la mise en page. Et les couleurs donnent du cachet au récit. Une belle surprise. En conclusion, un lecture pas désagréable mais je n'y reviendrai pas. 3 étoiles de justesse.
Zoe Thorogood, anglaise de naissance, est la nouvelle étoile montante de la bande dessinée américaine (cf. comics). Après le remarquable Dans les yeux de Billie Scott, vous ne pourrez passer à coté de son Chef d'Oeuvre: "It's lonely at the centre of the earth" à paraitre en français début 2024. En attendant, je vous recommande fortement de vous intéresser à RAIN. C'est une adaptation d'une nouvelle que je ne connaissais pas du déjà célèbre dans le monde de la BD "Joe Hill" (e.g. Locke & Key, The Cape, etc... fils de Stephen King). On est dans un récit de l'apocalypse de très très bonne tenue. La Terre se retrouve dévastée par des pluies de fulgurites (sorte de cristaux finement aiguisés !) et leurs conséquences. Le trait de Zoe Thorogood est formidable de modernité, avant la claque de son prochain titre mentionné plus haut, je le trouve plus mature et affirmé que dans Billie Scott. D'ailleurs, le mot moderne sied parfaitement à ce titre, problématique environnementale, deuil, résilience. Le tout incarné par une héroïne formidable, très actuelle et si attachante : Honeysuckle Speck.
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