Hors cadre

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

De l'absurdité de la vie d'un photographe...


Absurde Bichromie Les petits éditeurs indépendants Photographie

Hors cadre nous balade dans le quotidien d’un photographe : bébé, mariage, photos de classe, ou mises en scènes délirantes à visée artistique… Toutes les saynètes sont prétexte à croquer des portraits d’une précision redoutable, mais non moins farfelu. On y croise parmi tant d’autres : Corentin, CM2 qui n’a pas la télé mais qui écoute France culture dans la Fiat 500 de sa maman, Estéban, collégien quadragénaire passionné de chimie, un sixième qui s’interroge sur la texture des orques, Kévine « avec un e », directrice d’établissement, ou encore Sophie, mannequin au destin tragique… Le décalage entre les situations assez banales et des dialogues surprenants plonge le lecteur dans un monde absurde à la temporalité singulière, quelque part entre les montres molles de Dalí et l’univers de Fabcaro. (Texte : Vraoum!)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 06 Octobre 2023
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Hors cadre © Vraoum! 2023
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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06/10/2023 | Spooky
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Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Spooky

Le format de cette BD est hybride : on a des gags en fin de pages, mais pas de rupture entre celles-ci. L'ensemble forme en effet une longue histoire, découpée en plusieurs séquences, présentées dans un ordre chronologique. Le ton est franchement absurde, décalé, ça ressemble à du Fabcaro, référence assumée par l'éditeur, et ça ne peut que me plaire, car c'est plutôt réussi la plupart du temps. Ainsi une tête naturalisée (ou construite) de lion dans les toilettes occasionne un rêve de combat homérique entre le photographe et le fauve. Ainsi des mannequins utilisés pour un shooting se voient affublés de toute une histoire, et ainsi de suite. C'est mature, et je valide. Le style graphique de Simon Roure est assez particulier, les personnages sont à dessein un peu déformés, mais totalement inexpressifs, permettant au lectorat de se concentrer sur les dialogues qui sont assez drôles. j'ai bien aimé le gag répétitif au sujet du prénom de Dimitri. Non Joakim. Ah c'est quoi son prénom déjà ? bref, même si ça se lit assez vite, il y a tout de même 80 pages. Je recommande si vous aimez l'humour absurde.

06/10/2023 (modifier)