Space Relic Hunters

Note: 2/5
(2/5 pour 5 avis)

Space Opera et Religions


Les petits éditeurs indépendants Space Opera

Après une guerre de religion interplanétaire et une galaxie dévastée 200 ans plus tôt, quatre dieux, surnommés « Le Grand Quatuor », décident d’ériger un nouvel empire. Ils instaurent une dictature violente et répressive, anéantissant toutes formes de religions autres que celle vouée à leur propre culte. Les Légions divines ont été créées pour faire respecter cet ordre, mais malgré leur surveillance, les différents peuples et espèces continuent de vénérer en secret leurs anciens dieux. Cette situation engendre un trafic galactique de reliques aliènes, liées à de nombreux cultes dorénavant interdits. Qui dit interdit, dit contrebande et la naissance de Relic Hunters. C’est de cette activité que vivent Xia, une humaine, et Little Mercur, un alien masqué dont on ne connaît pas la race. Ils font partie des meilleurs chasseurs de reliques de la galaxie et sont rejoints pour une nouvelle mission par Vitellius, un ex-centurion déserteur des Légions divines.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 24 Août 2023
Statut histoire One shot (Annoncé comme un one shot, une suite avec d'autres personnages, dans le même univers, est possible) 1 tome paru

Couverture de la série Space Relic Hunters © Daniel Maghen 2023
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 5 avis)
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15/10/2023 | Le Grand A
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L'avatar du posteur bamiléké

Je n'ai vraiment pas aimé cette lecture. Pour le moment j'ai beaucoup de mal avec les scénarii de Runberg. Encore une fois, j'ai trouvé le récit très convenu avec des schémas d'une trop grande facilité. De plus j'ai vite trouvé Xia l'héroïne principale très vite insupportable avec son langage ado relâché et lourdingue à force d'insister sur la sexualité supposée de Vitellius son pseudo coéquipier. L'introduction d'un personnage mâle très cliché macho qui se révèle archi nul en comparaison de Xia aurait pu être une bonne idée. Mais la dérision tourne vite court et les situations sont si insignifiantes que cela ne m'a même pas fait sourire. Enfin avoir une héroïne qui a constamment une bouteille d'alcool à la bouche n'est pas dans mes goûts. Le graphisme de Grun aurait pu me faire ajouter une étoile mais contrairement aux avis précédents j'ai tiqué sur plusieurs passages. En premier lieu Xia est le cliché de la bombasse sexuelle attrape-ado mâle. Ensuite j'ai trouvé que son visage n'était pas du tout constant au fil des cases avec certains dessins où elle est franchement vieille et laide. Enfin je n'ai pas été séduit par une mise en couleur assez pâlotte à mes yeux. Une lecture très décevante.

05/08/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Commençons par ce qui fait le principal intérêt de cet album : le côté graphique. C’est ce qui est toujours mis en avant par le galériste/éditeur Maghen, et ici Grun justifie cette réputation. Son dessin est excellent techniquement, très lisible (et le grand format le met clairement en valeur !). Un visuel très agréable donc. Mais hélas au service d’une histoire qui n’est pas au niveau, et qui se révèle décevante. Runberg ne s’est pas trop foulé je trouve. Il pompe un peu partout les idées. Un peu des chamailleries entre Hans Solo et Leïa dans les dialogues entre Xia et Vitellius – ce dernier se révélant au final des plus transparents et inutiles comme personnages ! L’histoire de ces pseudo nouveaux dieux est abracadabrantesque – et n’apporte rien au final, et je n’ai pas compris – sans spoiler leur origine – pourquoi ils avaient tous un aspect très différent, comme représentant des races venues de divers coins de l’espace ? Mais bon, pourquoi pas ? C’est juste que l’histoire est rapidement sans réel intérêt, c’est même de pire en pire au fur et à mesure que la fin approche. Un scénario de flemmard je trouve donc, et qui se finit en plus de façon bizarre, comme si une suite pouvait être envisagée (ou alors comme si elle manquait). Mais bon, plus de 100 pages déjà, l’ennui pointait largement avant la fin. Le dessin de Grun ne suffit pas, l’histoire se laisse lire, plutôt traverser, sans vraiment accrocher le lecteur. Note réelle 2,5/5.

20/06/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Tomdelapampa

Pas mieux que mes camarades, Space Relics Hunters m’a fait le même effet que le film Rebel Moon … beau mais creux. Je vois qu’une suite est possible dans le même univers, bah franchement j’y réfléchirais à deux fois, tant la douche était tiédasse. Pas grand chose à reprocher à Grun, on voit qu’il s’éclate, sa mise en page est agréable et sans lui le plaisir de lecture serait quasi nul. Il y a juste ses personnages que je ne trouve pas spécialement charismatiques, sinon design et couleurs sont toujours au rendez-vous. Pour le coup, c’est l’histoire imaginée par Sylvain Runberg que je trouve vraiment très moyenne, il nous a habitué à mieux. J’ai trouvé ça linéaire, sans (réelles) surprises et surtout sans tension. Si le début n’est pas encore trop mal, je me suis rapidement désintéressé des protagonistes, je me moquais complètement de leurs trajectoires (et puis comme le souligne le grand A, il sert à quoi Vitelius ?!). Le final, dont j’espérais beaucoup, ne rattrape malheureusement pas l’intérêt. Ça se laisse lire mais une désillusion cet album. C’est le petit frère qui le possède, je suis deg’ pour lui. 2,5

21/02/2024 (modifier)
Par Alix
Note: 2/5
L'avatar du posteur Alix

Je me retrouve malheureusement complètement dans l’avis de Le Grand A, que j’avais pourtant lu mais sans trop y prêter attention, ayant adoré la dernière collaboration science-fiction des deux auteurs : On Mars. Et je tombe de haut. J’adore toujours le dessin de Grun, ses personnages bien dessinés, le design des véhicules, des planètes. Bon, je trouve que les couleurs en font parfois trop, que les palettes sont trop riches, et surchargent les planches. Rien de grave cependant, j’en ai quand même pris plein les mirettes. Mais que s’est-il passé avec le scenario de Runberg ? J’adore pourtant On Mars mais aussi son blockbuster Orbital. Le Grand A parle de « nanar », et c’est effectivement le terme parfait pour décrire ces aventures ridicules et improbables, ces personnages insupportables (à commencer par la protagoniste claquable au possible) et surtout ces dialogues niais qui m’ont complétement empêché de rentrer dans l’histoire. Ou alors s’agit-il de second degré ? Quoi qu’il en soit, j’ai eu un mal terrible à finir l’album, les 20 dernières pages furent un vrai calvaire, malgré des révélations finalement intéressantes et bien amenées. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas planté de la sorte en achetant une BD. Sa présence au catalogue de Daniel Maghen me parait incongrue, je la verrais plutôt chez Soleil, ou à la limite chez Delcourt dans la collection Neopolis. Je l’aurais sans doute mieux appréciée étant ado… en tant que vieux con, je mets 2 pour le dessin, mais de justesse.

01/02/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Le Grand A

Je suis partagé au moment de donner mon avis. Autant j’ai envie d’encenser les graphismes, autant j’ai envie de mettre plus bas que terre le récit, mais les choses sont peut être plus nuancées… Après avoir lu le titre, « Space Relic Hunters », et après avoir feuilleté vite-fait l’album, j’ai pensé que les auteurs allaient nous concocter une histoire d’aventure archéologique futuriste, du même type que le roman Seeker de Jack McDevitt, ou le cycle des Inhibiteurs d’Alastair Reynolds, une histoire se déroulant très loin dans le futur et où l’intrigue se résout par énigmes successives pour à la fin dénicher un potentiel « trésor ». Alors oui, en partie, mais en fait non pas vraiment… On est dans du gros Space Opera qui tâche, le genre d’histoire qui bouffe à tout les râteliers : du Star Wars, du Starship Troopers, du Total Recall, tout ce qu’il y a à pomper, on ne se gêne pas, et tant pis pour la patte personnelle. Mais surtout, je pense que c’est volontaire, mais c’est un nanar intégral ! La dernière fois que j’ai lu une histoire aussi médiocre c’était les romans de Kevin J. Anderson, ou Alexis Aubenque, des gars qui niveau tâcheron de la SF se posent là, on fait difficilement pire. Je ne dis pas que Runberg en est un, la preuve, il a écrit des bons trucs comme Orbital et On Mars entres autres, donc… Il y a un côté Raypunk là dedans, style Flash Gordon, m’voyez, les auteurs doivent être en mode « oui on sait qu’on flirte avec les limites mais on assume ». Parce que les tenues des personnages entre la parodie de sentai Power Rangers et le Dark Vador BDSM, les dialogues indigents avec les méchants qui LOL au-dessus des gentils en expliquant leurs plans machiavéliques, les passages invraisemblables ou les gros points d’interrogation (mais à quoi sert Vitelius ?! ), l’humour qui tape sous la ceinture niveau Lanfeust de Troy, les raccourcis scénaristiques en mode on s’en bat les steaks (quand ce n’est pas du charcutage)… pour moi c’est forcément voulu. Ça passe ou ça casse et j’ai envie de dire heureusement qu’il y a Grun pour sauver les meubles sinon… j’vais pas dire direct à la poubelle mais vous avez compris l’idée. Non mais les personnages qui s’appellent Ziscardo, Jupiter, Little Mercur, etc. avec des dégaines de Grand Stratéguerre (Goldorak), Skeletor, Cobra commander ou que sais-je, c’est pas possible. Je me suis prêté au jeu, mais même en mode décontracté du gland, parvenu à la 80ème page je saturais, ça m’a complètement empêché de pleinement entrer dans le récit. Heureusement qu’il y a Grun pour sauver le navire du naufrage. Quel artiste ! Je l’avais repéré sur Metronom' à l’époque, puis redécouvert avec On Mars. Un artiste qui ne cesse de surprendre, une évolution dans le bon sens, est-ce qu’on peut dire qu’aujourd’hui il est au sommet de son art ? Pour moi il y a tout ce que j’aime là-dedans : de l’inventivité (si je mets de côté l’aspect parfois kitch des personnages), de la minutie sur tous les plans, un trait propre et lisible, un régal visuel avec des dessins en pleine page, des couleurs diversifiées et hyper bien soignées. Si seulement il pouvait mettre son art au service d’une série un poil plus « ambitieuse »… Mais c’est néanmoins une bd magnifique et plaisante à parcourir. C’est dommage car même si je me tourne de prime abord vers des bd avec un dessin qui me plaît, je vais avoir tendance à n’acheter que celles qui ont aussi une histoire accrocheuse. J’ai fait une entorse à ma règle en craquant pour l’édition de Canal BD dont l’illustration de couverture est envoûtante.

15/10/2023 (modifier)