2001 Nights stories (2001 - ya Monogatari)

Note: 4.33/5
(4.33/5 pour 3 avis)

La galaxie n’était que le début…


Anticipation Conquête de l'espace Futabasha Seinen

Après avoir surmonté une guerre nucléaire totale, l’humanité découvre un morceau de météorite géante aux abords d’une base lunaire. C’est le début d’une ruée vers de nouvelles ressources naturelles et d’un merveilleux voyage dans l’immensité de l’univers. Depuis les planètes du système solaire jusqu’aux galaxies les plus éloignées, vous croiserez les vestiges d’antiques civilisations extraterrestres, découvrirez des systèmes d’évolution distincts de l'homme et rencontrerez ceux que l’on nomme les “semailles d’étoiles”…

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 05 Décembre 2012
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série 2001 Nights stories © Glénat 2012
Les notes
Note: 4.33/5
(4.33/5 pour 3 avis)
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20/10/2023 | Bruno :)
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Par Cacal69
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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J'ai profité d'un week-end cocooning pour lire et apprécier à sa juste valeur ces deux pavés. La qualité de l'édition est sublime, un grand format qui permet de se plonger dans des territoires inconnus. Yukinobu Hoshino a voulu rendre hommage au film '2001, l'odyssée de l'espace' en proposant une suite qui respecte l'œuvre originale. D'ailleurs le premier chapitre en est un joli clin d'œil. Et pour cela il va nous emmener aux confins de l'univers à travers 19 chapitres pour nous narrer sa version de la conquête de l'espace. Une odyssée captivante qui va se dérouler sur 400 ans et où chaque chapitre suit chronologiquement l'avancée technologique, mais aussi celle de l'humanité. Toujours plus loin et plus rapidement. Des chapitres indépendants les uns des autres avec des personnages bien campés et certains seront présents dans plusieurs de ces histoires avec pour fil conducteur la famille... Robinson. De nombreux thèmes seront décortiqués dont l'exploitation outrancière des ressources naturelles, la biodiversité, la colonisation de nouvelles planètes ou la vie extra-terrestre dans des intrigues qui prennent le temps de se développer. L'ensemble forme un tout cohérent et prodigieusement immersif. Une œuvre ambitieuse, mature et réaliste avec des intérêts qui divergent suivant que les protagonistes soient scientifiques, colons, diplomates ou même le pape en personne. La partie graphique est somptueuse avec un côté vintage qui me plaît beaucoup. J'ai aimé le rendu de l'espace sidéral, des mondes visités et l'architecture des vaisseaux spaciaux dans un noir et blanc de toute beauté. En cadeau, quelques planches, ci et là, en couleurs. Dépaysement garanti. Un incontournable pour les amoureux de space opera et d'anticipation ! Coup de cœur.

16/01/2024 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
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Alors avant tout, faisons un petit rappel historique : 2001, l'Odyssée de l'Espace est un projet transmedia co-réalisé par Arthur C. Clarke et Stanley Kubrick, aboutissant à la sortie d'un roman et d'un film presque simultanés en 1968. Clarke a ensuite donné trois suites à son roman, établissant une véritable saga cosmologique et cosmogonique presque unique à l'époque (enfin, sur 30 ans). La série de mangas qui nous intéresse ici y fait directement référence, même si les noms de Clarke et Kubrick n'apparaissent nulle part, hormis peut-être dans le communiqué de presse des Éditions Glénat, et la postface de l'auteur. C'est à mon sens une faute de goût. Ceci étant pesé, nous voilà donc avec une odyssée galactique presque aussi ambitieuse que l’œuvre dont elle est inspirée, qui nous montre une sorte de conquête de l'espace aux dimensions cosmogoniques, un aspect qui pour le coup correspond à l'esprit de Clarke (lisez Rendez-vous avec Rama pour vous en rendre compte). Construction de vaisseaux spatiaux, programmes d'exploration, colonisation de planètes lointaines, nous avons la panoplie presque complète, avec comme le signale Bruno dans son avis, le fil rouge d'une famille qui a joué un rôle particulier dans cette saga. J'aime beaucoup l'ensemble. Au-delà de cette fidélité à l’œuvre originale, les récits sont bien construits, intéressants, parfois haletants. Il y a un côté un peu daté dans les informations scientifiques (c'est le revers de la médaille de la hard science), mais ce n'est pas pour me déplaire, cela fait le charme d'une œuvre un peu ancienne (près de 40 ans ici). j'ai particulièrement aimé la huitième nuit, intitulée l’Étoile du Diable, avec ses manipulations, ses trahisons au nom de la science et de la religion. Avec plus de 100 pages, cela aurait fait un bel arc indépendant. Son dessin également a un parfum suranné, très connoté années 80 à la sauce Tsukasa Hôjô mâtiné d'imagerie soviétique, mais on ne peut qu'être admiratif devant ces vaisseaux au design très inspiré, et la mise en scène plutôt inventive (même si pas toujours compréhensible). Bref, un objet (enfin, deux) patrimonial, indispensable pour les amateurs de space opera.

23/10/2023 (modifier)
Par Bruno :)
Note: 5/5
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Avec un parti-pris assez optimiste quant à la nature humaine -logique puisque l'ensemble est directement inspiré du 2001 de Stanley Kubrick et Arthur C. Clarke (c'est Arthur, le " gentils " des deux !!)-, Yukinobu Hoshino nous entraine, en une ellipse temporelle parfaitement maitrisée, dans un voyage aux confins de la galaxie, à la recherche de nouvelles richesses, concrètes ou plus subtiles... Chaque épisode, titré : Nuit, explore un thème spécifique "classique" de la S.F., mais toujours avec un souci de communiquer les propres interrogations et réflexions de l'Auteur/Artiste quant à notre nature profonde et ses obsessions/limitations. Les dites Nuits peuvent se lire presque indépendamment, même si un fil rouge assez lâche nous fait rencontrer les membres d'une même famille sur plusieurs générations. C'est presque du Space-Opera par moment, dans la démesure de certaines illustrations ou certains concepts ; mais sans jamais lorgner vers le côté clinquant : il demeure tout du long fidèle à son modèle, très "Hard Science Fiction". Néanmoins, il ne néglige pas l'argument principal de son médium -à savoir : DISTRAIRE !-, s'offrant de belles libertés graphiques pour transcrire telle "communion/osmose" extra-sensorielle ou telle autre "conscience planétaire"... Et, si je ne me rappelle pas avoir ri (!), j'ai souri à certains gags bien pensés et parfaitement intégrés au sein de cet univers si "réel". Qu'on ne s'y trompe pas : c'est avant tout de nous, en tant qu'espèce, individus et société(s), que traitent ces ouvrages. Et c'est sûrement ce qui en fait une référence ; non seulement en Science-Fiction mais aussi -et surtout- en Anticipation.

20/10/2023 (modifier)