La Maison nue
Trois personnages, ayant tendance à se faire souffrir et à saboter leur vie, décident de cohabiter dans une maison.
École supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants
Un homme qui ne s'intéresse qu'aux filles susceptibles de lui faire du mal. -Une femme cavalière qui dit aimer seulement les chevaux les plus dangereux. -Un homme qui cherche à écrire mais qui n'est jamais satisfait et détruit ce qu'il invente. Entre eux, une amitié se noue et leur maison devient l'abri qui les protège de la folie du monde extérieur. Avec La Maison nue, Marion Fayolle met en pages trois existences marginales, qui, malgré leurs profondes différences, cherchent ensemble à mieux se connaître et se comprendre à travers les jeux et les rapports quotidiens de leur colocation. La Maison nue nous questionne sur les douleurs qu'on s'inflige à soi-même, sur la beauté de la mélancolie, l'attrait pour les gouffres et la peur d'être seul.
Scénario | |
Dessin | |
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Genre
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Public
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Date de parution | 07 Octobre 2022 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
La maison nue est un album de plus de 200 pages mais qui se lit rapidement car beaucoup de pages sont peu remplies. L'histoire est assez spéciale et ne m'a pas parlé, je l'ai reparcouru quelques jours après sans mieux l'appréhender. L'histoire est difficile à résumer et on l'oublie vite. A tel point que je n'ai même pas pris la peine de le poster. Cela met en scène plusieurs personnages au sein d'une maison, un peu comme sur une scène de théâtre. Il y a certes quelques astuces graphiques mais je ne tire rien de toutes ces métaphores.
J’arrondis aux trois étoiles, parce que je trouve qu’il y a des idées – visuelles, narratives – qui font de cet album quelque chose de très original. Il y a aussi une certaine poésie, un jeu sur le médium. Tout ceci compense en partie le relatif manque d’enthousiasme de ma lecture en ce qui concerne l’histoire en elle-même. Pas de gaufrier, et très peu des repères habituels. Quasiment aucun décor, des fonds blancs sur lesquels se détachent les personnages : le rendu donne l’impression de papiers collés. Parfois c’est le fond (mur de brique souvent) qui recouvre les personnages. Tout ceci peut perturber des lecteurs. L’histoire est assez légère : nous suivons quelques personnes, colocataires d’une grande maison promise à la démolition (ce qui arrive sur la fin), qui échangent réflexions, dans de courts dialogues parfois terre-à-terre, parfois poétiques, parfois plus ou moins philosophiques. J’ai eu du mal à vraiment entrer dans ce récit un peu haché. Un album étonnant, mais qui m’a laissé une impression mitigée. Note réelle 2,5/5.
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