Dali
2024 : Prix René Goscinny. Une immersion dans le Paris des années 1920 et 1930, à la rencontre d’Éluard, Breton, Miro, Magritte… et à la naissance de l’histoire d’amour entre Gala et Dalí, sa muse absolue.
1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles 1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale La BD au féminin Le Surréalisme Milieux artistiques Paris Prix René Goscinny
Figueras, fin des années 1910. Excentrique et rêveur, le jeune Salvador inquiète son père, qui craint qu’il ne soit déficient. Après la mort de son épouse, il consent à inscrire son fils à l’Académie royale des beaux-arts de Madrid. Le jeune homme passe des heures au Prado, en extase devant les toiles des grands maîtres de la peinture, qu’il analyse avec une intelligence prodigieuse. Mais il rencontre aussi quelques camarades qui vont le sortir de sa solitude et lui faire prendre conscience de son génie. Ils s’appellent Federico García Lorca, Luis Buñuel, Pepín Bello. Avec eux, puis avec les surréalistes qu’il rencontre en arrivant à Paris, Dalí va peu à peu laisser libre cours à ses névroses dévorantes et à son ambition sans limites.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 08 Septembre 2023 |
Statut histoire |
Série en cours
2 tomes parus
Dernière parution :
Moins d'un an
|
Les avis
Tome 2 : Intitulé Gala, avec une couverture qui exprime bien l'album : une petite madame qui grimpe sur la tête d'une immense statue de tête de Salvador immergée au milieu des récifs. Gala était la femme d'Eluard (j'ignorais ce "détail") et on assiste à la rencontre de ces deux personnages qui vont se manier l'un l'autre, peut-être plus encore que Picasso et sa Fernande, parce qu'ici on sent que Gala est un esprit fort, qui ne va pas se laisser dominer socialement, et peut-être au contraire... Je reconnais que ce deuxième tome m'a plus accroché parce que justement la folie maladive et psychanalytique de Dali trouve un obstacle, et on sent que cet obstacle , même s'il reste énigmatique, va servir de support à une création plus légitime, voire de porte-voix à une époque 1929 ou le surréalisme, et André Breton en particulier, cherche une formalisation, un écran sur lequel déployer sa théorie esthétique... Bref cet épisode coud ensemble l'histoire de l'art et la tension amoureuse/admirative entre deux êtres. J'ai un petit coup de cœur pour ce deuxième opus Tome 1 : Toujours agréable à lire, les albums de ces deux auteurs : on s'identifie, c'est précis, documenté, c'est bien colorisé, les personnages ont de l'épaisseur, les dialogues sont drôles...Mais mon préféré est quand même la série sur Picasso Pablo qui garde pour moi la séduction de la nouveauté et de la nuance. Ni Isadora ni ce premier tome sur Dali ne réussissent aussi bien à nous rendre les situations réelles. C'est un peu trop... Peut-être est-ce lié au personnage choisi. Effectivement Salvador Dali, question trop, c'est carrément "abuser". Mais ça nous éloigne un peu, ça parait excessif. Alors que le génie fragile de Picasso à coté est si bien contre-balancé par sa compagne Fernande qui s'en moque, ou s'en effraye, qui cherche de l'aide ailleurs... Bref cela nous ressemble plus : il y a quand même quelqu'un qui garde les pieds sur terre. Picasso n'est pas du tout un sujet qui m'attirait a priori, mais l'intérêt était dans les rapports entre Pablo et son entourage, ses folies et ses gentillesses, le sujet était riche en situation comparables aux nôtres. Ici Dali prend toute la place et ça agace. Pour Isadora, c'était un peu terne au contraire. Bref plein de qualités mais sur un sujet qui finalement ne m'intéresse pas tant que ça. L'homme seul face à son génie, je n'y crois pas. Et d'ailleurs , la couverture est bien à cette image : le héros marchant sur la ville. Mais les tomes suivants me convaincront peut-être ?
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site