Blake et Mortimer - L'Art de la guerre
À New York, le capitaine Francis Blake doit prononcer à l'ONU un discours en faveur de la paix devant huit cents délégués venus du monde entier.
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Au même moment, dans la section des antiquités égyptiennes du Metropolitan Museum, un homme vandalise la stèle d'Horus avant d'être arrêté par la police. Francis Blake et Philip Mortimer, informés de l'incident par le FBI, connaissent bien cet homme. Il s'agit d'un certain Olrik. Mais celui-ci, plongé dans un état catatonique, a perdu la mémoire. Alors que nous sommes à la veille de l'ouverture de la conférence pour la paix, Blake et Mortimer mènent l'enquête. Le temps presse, car tout incite à penser qu'une grave menace pèse sur l'ONU... Admirateur de l'univers de Jacobs, Floc'h allie sa passion de la « ligne claire » à sa maîtrise de la couleur pour s'approprier avec maestria ces personnages mythiques, qui visitent New York pour la première fois. José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental signent pour lui un scénario sur-mesure.
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Date de parution | 27 Octobre 2023 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Quand on voit la science, c’est que l’armée n’est pas loin. - Ce tome contient une histoire indépendante de toute autre, qui ne nécessite pas de connaissance préalable particulière des personnages. Elle recèle plus de saveurs si le lecteur connaît les grandes lignes du Secret de l’Espadon. Sa première édition date de 2023. Il a été réalisé par Floc’h (Jean-Claude Floch) pour les dessins et les couleurs, et par Jean-Luc Fromental & José-Louis Bocquet pour le scénario. Il comprend cent-vingt pages de bande dessinée. Vol BOAC 534 London-New York, 7:30 pm. Francis Blake se tourne vers Philip Mortimer, se plaignant que traverser l’Atlantique pour aller une fois de plus palabrer sur la paix constitue une belle perte de temps. Son ami lui répond qu’il paraît que le nouveau siège des Nations Unies est une merveille d’architecture, ça les changera de leurs vieilles pierres. Et puis il faut entretenir la flamme si fragile de la liberté. Il continue : La plume est plus forte que l’épée, ce n’est pas à Blake qu’il va rappeler ce vieil adage. Mortimer a hâte d’entendre le discours de son cher ami. L’avion atterrit à l’aéroport d’Idlewid, dans le Queens. Les deux Britanniques prennent un Yellow Cab pour se rendre au Penn Club, 44e Rue. Blake se félicite que le Penne soit une filiale de leur vieux Centaur. Au même moment, une silhouette progresse sans bruit dans la section des antiquités égyptiennes du Metropolitan Museum. S’arrêtant devant l’un des trésors exposés, l’intrus entreprend un mystérieux travail. Quand soudain un gardien en train de faire sa ronde l’interrompt dans sa besogne. L’intrus réagit avec une vivacité imprévisible, et d’un bond traverse la fenêtre. Fuyant le lieu de son forfait, l’homme se fond dans l’obscurité de Central Park. Mais… il est arrêté par des agents de police. Siège des Nations Unies, New York, 09:00am. Ici, les nations de bonne volonté s’efforcent de maintenir l’ordre mondial dans une époque menacée par la guerre. Trois architectes, un Suisse, un Brésilien et un Américain ont uni leurs talents pour donner à cette maison des peuples l’élan et l’optimisme d’un futur radieux. L’agent Spécial O’Rourke du FBI se présente au contrôle, pendant que Black & Mortimer échangent avec Lord Bolton. Ce dernier espère que la communication de Blake mettra l’accent sur l’impérieuse nécessité d’un désarmement bilatéral. Leur discussion est interrompue par l’arrivée d’O’Rourke qui se présente car il a un mot urgent à leur dire : Cette nuit, un individu s’est introduit dans la section égyptienne du Metropolitan Museum et a vandalisé une pièce de grande valeur. Il précise qu’il s’agit de la stèle d’Horus, sur laquelle a été gravé un message inachevé, Par Horus, dem… Le conservateur du Met était au Caire lors de l’affaire de la Grande Pyramide, le graffiti l’a mis sur leur piste. O’Rourke a su qu’ils étaient à New York pour la conférence sur la paix et le voilà. Il les emmène au bureau de New York, du FBI. Derrière une glace sans tain, Blake et Mortimer observe un individu barbu et amnésique être interrogé par l’agent spécial. En fonction de sa familiarité avec la série Blake & Mortimer, le lecteur peut s’être préparé à une lecture très dense en phylactères et en cartouches de texte, avec des dessins précis et détaillés, marque de fabrique d’Edgar Félix Pierre Jacobs (1906-1987). Il fait l’expérience d’une lecture fluide et facile, ce qui lui fait comprendre que cet album ne fasse pas partie de la continuité classique, mais qu’il ait trouvé sa place dans les albums hors-série après L’aventure immobile (1998) de Didier Convard et André Juillard, Le dernier pharaon (2019) de François Schuiten, Jaco van Dormael, Thomas Gunzig et Laurent Durieux, La fiancée du Dr Septimus (2021) de François Rivière & Jean Harambat. D’un autre côté, les références aux aventures emblématiques sont bien présentes : en particulier sont cités Razul Bezendjas, Doktor Grossgrabenstein, Guinea Pig, Basam-Damdu, mais aussi l’affaire Septimus l’onde Mega du docteur Wade, et le Centaur Club, l’Aile Rouge. Francis Blake apparaît toujours aussi chic et quelque peu raide dans son trenchcoat. Philip Mortimer sourit un tout petit peu plus, avec une personnalité plus accessible. D’un autre côté, les auteurs ont fait le choix de délocaliser les deux héros, ainsi que leur ennemi de l’autre côté de l’Atlantique. Dans les conventions du genre Blake & Mortimer, le lecteur relève également le rôle mineur des femmes : un seul personnage féminin parmi les seconds rôles. Si elle exerce une profession médicale, elle n’en reste pas moins susceptible aux élans du cœur. Dans la mesure où le récit référence explicitement les événements du Secret de l’Espadon et du Mystère de la grande pyramide, le lecteur peut en déduire que le récit se déroule au début des années 1950. Il situe donc le contexte : la guerre froide, c’est-à-dire de fortes tensions géopolitiques entre les États-Unis et leurs alliés (le bloc de l'Ouest) et l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) et alliés (le bloc de l'Est). Dans la mesure où la conférence pour la paix se tient au siège des Nations Unies à Manhattan, le lecteur peut même situer le récit après l’inauguration de ce bâtiment en 1951. L’ossature de l’intrigue s’avère assez simple : Blake doit prononcer un discours au cours de la conférence, mais la découverte de la présence d’Olrik semble pointer vers l’existence d’un acte terroriste. Le lecteur reconnaît le jeu avec l’état de conscience de l’ennemi habituel du duo : est-il en pleine possession de ses moyens ? A-t-il perdu la mémoire pour de bon ? Est-ce que la machination qu’il a ourdie ira à son terme malgré son état ? Il est certain que Blake et Mortimer vont devoir mener l’enquête, tout en respectant leurs obligations vis-à-vis de la conférence. Dès la couverture, le lecteur apprécie l’élégance de la composition de l’image, entre l’influence d’EP Jacobs et une épure plus spécifique à Floc’h. L’artiste s’inscrit dans la tradition de la ligne claire, avec des aplats de couleur unis, des traits de contour bien nets, et une approche descriptive et réaliste. Il ne fait que quelques écarts par rapport à la forme pure de cette tradition : quelques petits traits dans les étoffes des vêtements pour figurer les plis, et de rares aplats de noir parfois pour les ombres portées. Le lecteur est séduit dès la première page, par ces cases à la lisibilité immédiate, une vision très claire de la réalité, débarrassée de tout superflu. Il laisse son regard absorber les différents décors : la statue de la Liberté, les gratte-ciels de Manhattan, l’immeuble des Nations Unies et les immeubles qui l’entourent, le sommet du Chrysler Building, une courte balade dans Central Park avec des feuillages superbes, les échelles de secours caractéristiques en façade d’immeuble, Brooklyn Bridge, une forêt du Massachussetts, une forêt du Vermont. Les intérieurs sont représentés avec la même clarté, le même art de l’essentiel : l’aile égyptienne de Metropolitan Museum, la clinique Scarsdale du docteur Rosalind Shapiro à Westchester County, la grande salle de conférence des Nations Unies, le salon du club Centaur, un Delicatessen, une tour de contrôle, etc. Floc’h impressionne par sa capacité à donner une apparence simple et naturelle à tout ce qu’il représente, alors même qu’il joue avec des artifices. Pour peu qu’il y soit sensible, le lecteur s’en aperçoit dès la première case avec ce ciel rose dragée chaud, puis cet océan rose framboise, couleurs fort éloignées d’une approche naturaliste. Il est également frappé par les coiffures : un contour simple, quelques traits courts à l’intérieur pour évoquer les ondulations, et le coup de peigne donnant la direction des cheveux. Cela s’avère particulièrement frappant avec la chevelure totalement blanche de Rosalind Shapiro quand sa tête se trouve de profil : de courts traits noirs ondulés bien parallèle sur fond blanc, quasiment une figure abstraite. Ou encore la blancheur immaculée des grands carreaux de la salle de soin de la clinique. L’artiste prend visiblement plaisir à jouer sur les représentations avec des caractéristiques ponctuelles : quelques cases dépourvues de bordure, une scène en ombre chinoise, Olrik semblant comme tomber dans une spirale (rappelant une composition similaire dans Vertigo -1958 – d’Alfred Hitchock, la coiffure de Shapiro évoquant celle de Kim Novak), une page composée d’une alternance de têtes en train de parler, l’usage d’un rouge vif comme fond de case pour souligner la violence de manière expressionniste, etc. Le lecteur prend plaisir à cette aventure progressant rapidement, facile à suivre, à la narration visuelle d’une accessibilité exemplaire. Alors que deux blocs géopolitiques semblent condamnés à s’affronter du fait d’idéologies incompatibles, les personnages impliqués dans le récit, britannique, russe, américain, semblent au contraire s’impliquer dans l’effort de paix, établissant ainsi un contraste entre les nations et les individus. Le titre fait référence à L’art de la guerre, de Sun Tzu (-544 à -496) dont un exemplaire est retrouvé dans l’appartement d’Olrik, et dont Mortimer lit quelques passages. Cet ouvrage s’oppose thématiquement à la volonté des héros qui, eux, œuvrent pour la paix. Alors que le lecteur vient avec l’a priori d’une confrontation, d’une opposition entre des camps, il découvre un récit qui fonctionne sur l’entraide et la bonne volonté, sans manichéisme… à l’exception d’Olrik lui-même. En cours de récit, les auteurs semblent justifier ce choix lorsque le personnage s’adresse à ses deux ennemis pour leur demander : S’il n’y a plus d’Olrik, à quoi servent Blake et Mortimer ? Une aventure de Blake & Mortimer hors-série : les auteurs peuvent donc s’affranchir d’une partie des caractéristiques de la série, ne pas en respecter la lettre, mais en respecter l’esprit. Ils diminuent sciemment le niveau de densité de l’intrigue, des phylactères et du nombre de cases, ce qui aboutit à une narration plus digeste, plus accessible peut-être, pour une aventure bien inscrite dans son époque, avec des résonnances très actuelles sur la tentation d’être dans l’affrontement permanent. Une bande dessinée raffinée, respectueuse et intelligente.
Je ne suis pas un inconditionnel de Blake et Mortimer même si j'aime bien certains albums de Jacobs. J'ai fini par ne plus lire les albums de la reprise, la plupart sont tellement mauvais que j'ai perdu tout intérêt de continuer la série. J'ai tout de même été curieux pour cet album qui a tellement de notes mauvaises par des inconditionnels de Jacobs que j'ai voulu voir de quoi il en retournait. Le point fort de l'album est qu'il n'y pas de textes narratifs inutiles qui rende la narration lourde. Malheureusement, le scénario reste tout de même poussif et d'intérêt limité. J'aime bien le rôle d'Olrik et son plan est pas mal, mais tout le reste est mal écrit, avec notamment un dénouement qui va trop vite à mon gout. Le pire est le dessin de Floc'h ou du moins comment il est présenté ici. On a droit à des grosses cases et s'il y a plusieurs dessinateurs dont j'aimerais admirer le travail dans un gros format, ce n'est pas le cas de Floc'h. Sa ligne claire est très épurée et je vois pas l'intérêt de faire des grosses cases si on a juste droit à des personnages qui parlent avec aucun décor à admirer derrière eux. Personnages qui ont d'ailleurs souvent les mêmes expressions figées. En grossissant les cases, on a aussi grossi les défauts du dessinateur. Ajoutons qu'il n'y a aucune atmosphère qui se dégage de l'album, contrairement à ce que pouvait faire Jacobs dans ses meilleurs récits. La mise en scène est plate. Bref, un album ennuyeux. Heureusement qu'il y a pas autant de textes que dans un Blake et Mortimer normal.
Selon à qui étaient confiés nos héros on a de plus ou moins bonnes surprises, mais là, on dirait un livre format poche gonflé au format album, le trait semble être fait par un Rotring 1mm, les couleurs sont improbables, les décors succincts ou absents, les personnages peu identifiables ont 2 expressions : ¾ et profil, page 23 les mains les plus mal dessinées du 9e art, dignes d'une notice de machine youpoltchèque. Dans ces conditions dur de juger du scénario, mais il m'a semblé poussif. Au secours ! Sous le masque de Floc'h, Olrik a réussi à assassiner nos héros !
Un des rares albums que j’ai lu de B&M période post Jacobs, je ne suis pas fan de ces héros mais je voulais voir si c’était aussi loupé que la plupart des critiques ci dessous laissait pressentir. Bon à ma note, vous aurez compris que je ne suis pas emballé, cependant je ne crie pas au crime de lèse-majesté avec cette version. C’est clair que le dessin fait épuré et pauvre si on compare à la série mère, les cases m’ont semblé souvent bien trop grandes montrant une certaine irrégularité dans la ligne claire, un style dont je ne suis pas fan d’ailleurs. Bref je n’ai pas trouvé ça renversant (et je vais faire fi des déclarations orgueilleuses du dessinateur) mais au moins il propose autre chose et ça j’aime bien. Je ne vois pas l’intérêt de copier à la lettre le style de la franchise dans ce genre d’album qui me fait penser aux collections « vu par … » (Spirou, Lucky Luke …). Un autre point que j’ai franchement apprécié, c’est l’épuration de la voix off ou des dialogues, un album beaucoup moins verbeux et donc plus digeste à mes yeux. Par contre, le scénario m’a ennuyé au possible, j’ai trouvé too much l’utilisation d’Olrik (même si ça reste les meilleurs passages), comme les allusions à l’art de la guerre. L’histoire m’est passée bien au dessus, je n’y ai pas vu de rythme ou tension. Je reconnais une certaine audace à l’ensemble mais ça n’a pas su me toucher. Ça manque le coche. Les puristes de la franchise crieront au scandale et les nouveaux en sortiront peu convaincus.
Je ne suis pas du tout un fan de B&M, donc je n'ai pas ressenti le choc que représente cette adaptation pour les aficionados de Jacobs. Comme je l'avais écrit, je trouve les personnages originaux trop bavards et cette simplification des dialogues me convient bien. J'ai toutefois des réserves avec cette introduction un peu snob de termes anglais et d'un jargon médical prétentieux. Le scénario est d'un grand classicisme qui se plie aux codes de la série. Je garde ma réserve sur cette alliance du militaire et du scientifique pour sauver la paix. Ce pilier fondamental de la série très mis en avant dans le récit, est à l'inverse de la réalité des 70 dernières années. Je comprends les grands cris des spécialistes concernant le graphisme épuré à l'extrême dans les personnages, les décors et le dynamisme de la gestuelle. Cela donne un résultat assez figé dans des cases énormes et disproportionnées par rapport à la composition. C'est un choix surprenant qui conduit à un album à la pagination excessive à mon goût. Une lecture moyenne sans plaisir ni grand déplaisir. Un petit 3
Quelle déception que cette dernière parution ! Utiliser Blake et Mortimer pour illustrer "l'Art de la Guerre" de Sun Tzu avec un graphisme et des couleurs basiques donne un ouvrage peu captivant et très loin la ligne de EP. Jacobs. La suite sera-t-elle : "De la guerre" de Clausewitz ?
Un scénario pas inintéressant mais trop simpliste, une lecture ultra rapide car peu de texte, des dessins grossiers sans floritures. Et que dire de la mise en couleur et de la qualité d’impression (nombrE de page avec des traces de bleu sur les dessins). Bref une grande déception , un album qui ne s’inscrit pas dans la continuité de Blake &Mortimer.
J'ai été déçu de cet album qui est plus une variation d'auteur sur Blake et Mortimer qu'un album de la saga. Peu de dialogues contrairement à Jacobs. On reste donc en dehors des personnages. Les cases sont trop grosses et on est à la limite du gros plan permanent. Figures immobiles. Peu expressives. Décors pas fouillés. A plat de couleurs. Le scénario est pas mal mais bon on a vu mieux même récemment. Le dessinateur s'est fait plaisir mais pas à nous. Pour le suivant retour aux fondamentaux. Décors fouillés, histoire à tiroirs et surtout des dessins pas des tableaux presque immobiles.
Je ne suis pas certain du cheminement qui a amené à ce choix esthétique, mais de la même façon que d'autres plus bas, je dois avouer que j'en suis déçu. Simplification du trait, simplification du décor, simplification du texte, après tout c'est un choix, mais il ne marche pas avec moi. L'histoire est sympathique mais on sent que le texte se simplifie en comparaison avec ses aînés, et ce ressenti est renforcé par la simplification, elle, flagrante, des dessins. Ce sont des décisions qui auraient pu passer sur d'autres séries, ça ne m'aurait pas emballé, mais sans plus. Hélas, là, cela m'empêche de retrouver l'ambiance si particulière de Blake et Mortimer. Dommage pour moi !
Lecteur régulier depuis 1957 de tous les albums de Edgar P. Jacobs je trouve cet exemplaire déplorable. C’est simple… je ne parviens pas à le finir. Le dessin est une véritable trahison. La simplification du dessin est excessive car elle va au delà de la série le Rayon U de 1943 ! C’est dire à quel point ce style est un contre sens majeur. Pourtant j’étais prêt à l’accepter comme j’ai accepté et aimé tous les albums qui ont suivi Les 3 formules du Professeur SATO. Je ne me prononce pas sur le scénario puisque je ne parviens pas à le finir.
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