Insomnies
"Mon voisin du dessus est sympa. C'est un kangourou répondant au doux nom d'Alfred. Avouez que c'est plutôt rare... un voisin sympa."
Les Marsupiaux Les petits éditeurs indépendants Tout petits albums Treize Etrange
Deux histoires nocturnes où les kangourous sont des réfugiés politiques qui apprécient l'alcool et le jazz, et où les antennes de télévision rêvent pendant que les étoiles nous regardent en rigolant...
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Octobre 2000 |
Statut histoire | Histoires courtes (Deux histoires courtes, one shot.) 1 tome paru |
Les avis
C’est un album au tout petit format, très vite lu (même si la lecture est plutôt agréable), et sur lequel je ne suis pas sûr de revenir (d’où l’absence de conseil d’achat). Les deux histoires tournent autour du rêve, totalement loufoque pour le premier, plutôt planant pour le second. J’ai plus accroché à la première histoire – la plus « longue » – qui joue un peu plus sur l’humour, avec un personnage plus ou moins mythomane et angoissé qui fantasme sur son « voisin du dessus ». La deuxième histoire, très courte, manque quand même davantage de consistance. Une petite lecture sympa, mais qui ne marque pas assez à mon goût.
Voici le deuxième album de Jousselin que je lis. Comme le souligne ThePatrick, cet album est composé de deux récits centrés sur l’imaginaire. La première histoire, où le rêve se mélange intimement à une part d’aliénation, m’a beaucoup plue. Quand à la deuxième, elle est trop convenue que pour me toucher vraiment. L’ensemble reste toutefois fort agréable pour celui que l’onirisme n’indiffère pas ! A découvrir, effectivement . . . :)
Petit album très sympa, "Insomnies" est composé de deux récits traitant... d'insomnies, mais sur le mode du rêve, de l'illusion, et même de la folie. Le dessin de Jousselin est -- comme pour "Fiesta" -- très beau, très simple et épuré. Absolument superbe lorsqu'il montre des kangourous en négatif. Le thème est assez... rêveur, voire même mélancolique... à la limite du dépressif, dirons les dépressifs. :) Le ton général est en effet très solitaire : un homme face à lui-même, soutenu en cela par l'absence totale de bulles ; car tout passe par les récitatifs. Mais cet aspect sombre est toujours mêlé d'un optimisme surprenant et omniprésent. L'absence de chute marquée contribue également à ce ton. On a en effet l'impression que l'histoire se prolonge au-delà de sa fin, comme si le personnage continuait à avoir sa vie propre. Alor bon, ce n'est certainement pas l'album du siècle, ni même le meilleur de Jousselin, mais en tout cas il se lit très bien et est agréable. A découvrir pour ceux qui aiment ces petits albums.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site