Le Clan de l'ours des cavernes (The Clan of the Cave Bear)
L’adaptation en BD jeunesse du succès de Jean M. Auel.
Adaptations de romans en BD Albums jeunesse : 10 à 13 ans La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants Préhistoire
Parmi le groupe d’hommes, de femmes et d’enfants qui compose le Clan, une petite fille ressort. Elle n’a pas la même structure de visage que les autres, est plus grande et élancée que les enfants de son âge et parle un langage étrange. Cette petite fille, c’est Ayla. Trouvée agonisante et adoptée par la guérisseuse du Clan, certains disent que cette gamine attirera le malheur et la colère des esprits. D’autres, peut-être plus avisés, ont perçu en elle l’étincelle d’un feu nouveau. Ainsi commence le premier tome de la saga préhistorique.
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Date de parution | 26 Octobre 2023 |
Statut histoire | Une histoire par tome 1 tome paru |
Les avis
La découverte du mois, ne connaissant pas les romans je me suis laissé tenter sans a priori et quelle réussite. L'histoire est touchante et l'on suit avec envie les péripéties d'Ayla et de son clan adoptif. Le dessin de Camille Moog arrive très bien à mettre en avant les émotions des personnages dans les scènes douces ou difficiles, accentué par la mise en couleur de Marta Todeschini. Cela donne envie de connaître la suite de ses aventures et de pourquoi pas se plonger dans les romans !
Jean M. Auel a connu un grand succès avec sa saga préhistorique il y a déjà quelques années. Ce n'était qu'une question de temps avant d'en lire une adaptation en BD. Camille Moog, à l’œuvre encore peu fournie, s'en charge en commençant par le récit concernant Ayla, cette enfant trouvée qui va devoir trouver sa place au sein de ce clan de l'ours des cavernes. Il s'agit donc d'un récit d'empowerment, d'affirmation de soi entant que femme et qu'individu dans un environnement certes primaire mais surtout très codifié. La fois où elle utilise une arme au vu et au su de tous est par exemple le prétexte à un procès au sein de sa tribu, alors que c'est un rôle réservé aux hommes. Je n'ai pas lu l’œuvre originale, mais Camille Moog s'en sort plutôt pas mal je trouve, les enjeux et les péripéties se montrent plutôt clairs à saisir, avec un trait qui fait un peu "nouvelle vague des années 80" par moments. Il y a de belles ambiances, complétées par les couleurs de Marta Todeschini. C'est sympa, mais plutôt à réserver, je pense, aux fans de l’œuvre d'Auel.
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