Les Petits Robinsons

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Une BD aussi drôle que rafraîchissante avec des personnages auxquels les lecteurs pourront facilement s’identifier.


Bande de gosses Les petits éditeurs indépendants

Un petit groupe d’enfants se retrouve plongé dans les bois le temps d’un été, obligés de coopérer et d’apprendre à vivre ensemble sans l’aide des adultes. Ils devront apprendre à mettre en commun leurs forces, à partager leurs savoir-faire et à mieux communiquer les uns avec les autres pour que leur petite communauté vive le mieux possible au cœur de la forêt. Leurs découvertes et leurs inventions seront ponctuées de joies et de peines, de moments de doutes mais aussi de complicité, de disputes et de réconciliations, de jeux et d’histoires murmurées au coin du feu.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 2023
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Les Petits Robinsons © Editions motus 2023
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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17/11/2023 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur bamiléké

Je n'ai pas été séduit par cette série jeunesse. Le choix graphique de l'auteur est assez original même si je trouve cela en décalage avec la narration écrite. En effet j'ai eu l'impression de lire une série qui visuellement renvoie vers de très jeunes lecteurs. Les teintes sont dans des pastels très doux, les détails sont minimalistes et les personnages manquent de volumes à mon goût. Cela irait probablement pour des lecteurs de 5/6 ans si le texte bien fourni ne s'adressait pas à un lectorat plus aguerri. De plus j'ai mal compris le contexte de ces enfants perdus en pleine forêt dans une situation dite de "survie" et dont l'âge est vraiment indéterminé. J'ai eu l'impression que ce contexte n'était que prétexte à nous proposer un guide écolo de la découverte de la nature comme j'en ai lu dans le journal de Mickey ou chez les Barbapapa depuis des décennies. Une thématique trop visitée qui ne sort pas des sentiers battus.

12/11/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Les petits Robinsons est un récit jeunesse qui marque avant tout le lecteur par son esthétique. Des aplats de couleurs, des formes géométriques, des teintes pastel dans une gamme restreinte : le choix est radical et le rendu est agréable à l’œil. Les personnages se reconnaissent aisément, les décors sont idéalisés et là encore faciles à identifier. Pour les jeunes lecteurs, voici une œuvre à l’esthétique différente de ce qu’on leur propose d’ordinaire et toutefois extrêmement facile d’accès. Au niveau de l’histoire, je suis moins enthousiaste. Romain Taszek propose un récit extrêmement pédagogique. Nous suivons ainsi un groupe d’enfants isolés dans une forêt (on ne sait trop pourquoi). Les chapitres permettent de suivre leur acclimatation au lieu. Choix du site sur lequel camper, aménagement du campement, répartition des tâches, fonctionnement du groupe, découverte de la nature environnante, chaque chapitre permet d’aborder un sujet différent. Je regrette que cette découverte ne soit pas intégrée dans une véritable histoire, ici nous restons dans quelque chose de très démonstratif, de très pédagogique. Alors oui, c’est gentil, amusant parfois, ça incitera peut-être un jeune lecteur à reproduire certaines idées développées dans cet album… mais je crains qu’il manque quelque chose pour vraiment le happer, le passionner. Par ailleurs, il faut accepter le ton naïf de l'auteur et donc l'idée que, par exemple, construire une mangeoire pour oiseaux (alors que ceux-ci sont à l'intérieur d'un énorme garde manger que constitue la forêt) soit une priorité pour des enfants perdus en pleine forêt. C'est un détail insignifiant si cet album donne l'envie aux jeunes lecteurs de fabriquer, eux aussi, une mangeoire, mais pour moi, ça ne cadre pas avec cette idée d'enfants perdus. J'aurais préféré qu'un parent/voisin/fermier du coin leur prête un terrain avec charge pour eux de l'aménager le temps d'un été. Cela m'aurait semblé plus cohérent et tout aussi propice à invention, exploration, conflits et réconciliations. La fin du récit est aussi ‘facile’ que son début, comme si l’auteur voulait prouver par là même que l’essentiel était ailleurs. Pour son aspect visuel, je vais dire que c’est pas mal… mais pour moi, ça reste un peu trop léger pour dire franchement bien.

17/11/2023 (modifier)