Conrad le Hardi
Aventures d'un chevalier au temps de Charles le Téméraire.
1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII Journal Tintin La Flandre belge - Vlaanderen Les petits éditeurs indépendants Ligne Claire Séries avec un unique avis
Il y a bien des siècles, du temps que le duc Charles le Téméraire présidait aux destinées de la Flandre et de la Bourgogne, vivait non loin d’Anvers un pauvre chevalier. Les gens du pays l’appelaient « Conrad le Bon », car jamais un mendiant ou un malheureux n’avait frappé en vain à la porte de son castel. Bien qu’il ne possédât presque rien, ce qu’il avait, il le partageait avec plus malheureux que lui. Pour secourir ses semblables, il en arriva peu à peu à vendre tous ses biens. Cependant, les enfants avaient baptisé le noble chevalier d’un autre nom : ils l’appelaient « Conrad le Hardi », à cause de sa vaillance, qui les touchait plus encore que sa générosité légendaire.
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Date de parution | Janvier 1977 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Une vieille série parue en 1951 dans les deux éditions, belge et française, du journal Tintin. Série mineure du grand Bob de Moor, qui ne connaîtra qu’une seule aventure. Aventure d’un chevalier doté de toutes les qualités qu’on peut attendre de lui, hardi, valeureux, généreux, noble, juste, et doté d’une force herculéenne sous une apparence « normale », ce qui ne manque pas de désarçonner ses ennemis, toujours du côté des nobles qui vivent dans leur castel comme lui et les méchants sont les félons et les gueux, vivant de rapines dans la forêt. Aventure menée tambour battant, pleine de retournements de situations mais bien entendu bourrée de hasards bienvenus pour que notre héros ne soit jamais réellement en difficulté. Vous comprenez bien que si la première parution en album date de 1977, tout ça sent quand même un peu le moisi. Le texte est très abondant, ce qui n’est pas gênant à mes yeux, si ça apporte à l’histoire, mais là, défaut courant de l’époque, il s’avère surtout redondant par rapport aux images. De Bob de Moor, je connaissais surtout son apport aux studios Hergé bien sur et sa série plus récente, Barelli que j’appréciais assez dans le journal Tintin. Son dessin est agréable et bien détaillé même si je préfère la ligne claire plus épurée d’Hergé. Je précise que j’ai eu accès à la seconde édition, celle en couleurs. Une série donc qui ne garde à mes yeux qu’un intérêt patrimonial, pour les collectionneurs de vieilleries ou les fans de Bob de Moor.
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