Himawari house
Américaine d'origine japonaise, Nao part un an pour Tokyo afin de renouer avec ses racines familiales. Sur place, elle loue une chambre à la maison Himawari et y fait la rencontre de Hyejung et Tina, coréenne et singapourienne, venues au Japon comme elle pour trouver leur voie et prendre leur indépendance.
First Second La BD au féminin
Les trois amies partagent leur quotidien et fréquentent la même école de langue japonaise. Alors que leurs motivations et leurs défis sont différents, elles avanceront ensemble, malgré la barrière de la langue, dans leur quête d'identité.
Scénario | |
Dessin | |
Traduction | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 14 Juin 2023 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je n'ai pas accroché à cette chronique intimiste d'une maison d'étudiant(e)s au Japon. Presque 400 pages pour les états d'âmes de trois jeunes femmes venues perfectionner leur japonais ( mais qui parlent toujours en américain) c'est long. Il y donc de nombreux endroits où je me suis désintéressé des aléas sentimentaux ou du job de l'une ou l'autre. Il faut noter que les dialogues où les jeunes femmes parlent en japonais sont dans les deux langues. C'est un avantage pour bien comprendre la situation due au langage mais cela prend de la place et conduit à des dialogues assez basiques. Par contre j'ai apprécié le graphisme de Harmony Becker qui est très souple et bien expressif. L'autrice utilise différents styles pour bien faire ressortir la situation . Cela peut être très détaillé en semi réaliste ou alors utilisé un style plus manga avec des visages déformés. C'est un graphisme moderne qui devrait plaire aux ados. D'ailleurs à mes yeux la narration est surtout visuelle ce qui conduit à ce volumineux ouvrage. Les extérieurs sont peu nombreux mais quand ils existent ils sont soignés( tenues traditionnelles, quartier, nature fleurie) Un petit 3 pour une lecture en pointillé qui ne m'a pas apporté.
Le récit d'un séjour d'un an au Japon qui présente 2 grosses originalités. La première est que l'héroïne et alter-ego de l'autrice est américano-japonaise : née au Japon, elle est partie vivre aux USA quand elle était enfant et, après une adaptation un peu compliquée, elle a fini par s'intégrer à la vie américaine et donc à s'éloigner de ses origines japonaises, au point de ne plus bien savoir parler japonais. Ce séjour à Tokyo est donc d'une part un retour aux sources mais aussi une confrontation avec sa nature ni totalement américaine ni totalement japonaise... celle-ci étant mise à rude épreuve dans ce pays où les étrangers sont très vite repérés et aussitôt catalogués comme des gaijin, des intrus à leur culture. La seconde originalité est que dans la colocation qu'elle va rejoindre, la fameuse Himawari House, elle va cohabiter avec 4 autres jeunes : 2 garçons japonais aux caractères très différents mais aussi et surtout une coréenne et une singapourienne. Ensemble, elles vont pouvoir comparer leurs parcours, leurs raisons de se retrouver au Japon, et aussi confronter leurs différentes cultures asiatiques avec leurs similarités et leurs différences parfois marquantes. Et pour un lecteur occidental, j'ai trouvé ça très intéressant de découvrir ces différences dans des cultures que l'on ne connait que de trop loin. Le graphisme est simple mais appréciable. Il a une petite touche manga qui s'adapte bien à son cadre, et les personnages sont bien reconnaissables malgré l'utilisation récurrente de déformations de visage pour exprimer certaines de leurs émotions. Il y a forcément un aspect rappelant celui de l'Auberge Espagnole dans cette histoire puisqu'on y suit là aussi une année à l'étranger au sein d'un groupe de jeunes de multiples nationalités. Et comme dans le film de Klapisch, on va vite s'attacher à chacun des protagonistes et prendre plaisir à suivre leurs parcours, leurs interactions, leurs romances et les petites aventures du quotidien qu'ils vont vivre ensemble. Je n'ai pas toujours été totalement emporté par leur histoire mais j'ai été régulièrement intéressé par ce que j'y découvrais de l'état d'esprit japonais, des différences culturelles asiatiques et de la vie en communauté de ce petit groupe de jeunes. J'ai senti une petite nostalgie en refermant l'album, signe que le récit a su me toucher même si ce fut moins que pour d'autres lectures similaires (je pense par exemple à De mal en pis qui m'avait encore plus attaché à ses héros et à leur quotidien).
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site