Les Guerres de Lucas
2024 : Prix France Info de la Bande dessinée d’actualité et de reportage. Une plongée fascinante dans les coulisses de Star Wars, signée Hopman & Roche !
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Scrupuleusement fidèle à la réalité historique, méticuleusement documenté, Les Guerres de Lucas met en scène l’épopée de George Lucas, enfant rebelle passé à côté de la mort, prodige du nouvel Hollywood et visionnaire indomptable. Une exploration inédite des coulisses de Star Wars, de l’enfer du casting au tournage cauchemardesque, où querelles entre acteurs, histoire d’amour secrète et désastres en pagaille jalonnent le quotidien. Un bourbier gigantesque dont sortira pourtant une œuvre majeure qui changera à jamais le septième art.
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Date de parution | 04 Octobre 2023 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Ce n’est pas moi qui vais faire baisser la note de ce superbe album, et pourtant je ne suis pas spécialement fan de Star Wars. Etonnement, je n’ai vu la trilogie originale que récemment, en tant qu’adulte. Si j’ai beaucoup aimé, je n’ai aucun attachement émotionnel, aucune nostalgie envers cet univers, contrairement à Indiana Jones par exemple. J’ai malgré tout été fasciné par ce récit, qui absorbe et synthétise une quantité incroyable d’informations (la bibliographie en fin d’album est impressionnante) et propose une histoire entrainante et diablement intéressante. On y découvre un projet pour le moins mouvementé, en lequel personne ne croyait, à part George Lucas et quelques proches, qui a failli capoter un nombre incalculable de fois… un vrai miracle qu’il ait fini par sortir en salles. J’ai vibré avec George, et ressenti un gros soulagement quand le film finit par sortir et rencontre un succès phénoménal, alors que je connaissais déjà ce dénouement heureux, m’enfin ! Bref, un album passionnant, que vous soyez fan de Star Wars ou pas. Un grand bravo aux auteurs.
Deuxième pépite que je lis chez cet éditeur. J’ai adoré !! Je vais me ranger au concert de louanges, c’est vachement bien et vraiment super bien foutu. Je n’en reviens toujours pas d’une telle maîtrise. Évidemment je suis un bon amateur de la franchise, on apprend bien sûr mille et une anecdotes sur le scénario, la production, le tournage … qui sont toutes passionnantes et savoureuses. Mais l’album va bien plus loin et dépeint vraiment bien l’époque, l’industrie cinématographique et également cette nouvelle vague de réalisateurs, en s’attachant bien sûr au personnage de Lucas (mention également à Coppola qui m’a agréablement surpris), avec comme prouesse de nous le rendre très humain et attachant. Chaque planches apportent son lot d’infos sans que ça ne soit jamais rébarbatif. C’est d’une fluidité exemplaire et parfaitement mis en images, j’étais dégoûté d’arriver à la fin, tant j’aurais voulu que mon plaisir de lecture dure. J’avais bien aimé Un tournage en enfer - Apocalypse Now, mais le présent album rentre dans d’autres sphères, franchement un must dans le genre. Absorbant, captivant et fascinant dans sa mise en œuvre, j’ai ressenti des moments d’émotions, une franche réussite.
Il y a longtemps, dans une Californie lointaine, très lointaine... Incontournable pour les adeptes de la saga, ce roman graphique super bien foutu pourra également intéresser les amateurs de backstage de cinéma tellement l’œuvre regorge d’anecdotes tout en étant dotée d’une narration fluide et assimilable par n’importe qui. Ce livre ce lit comme un vrai page-turner, j’ai été scotché de bout en bout et pourtant je ne suis pas un néophyte : j’ai vu les 6 premiers films des dizaines de fois chacun, j’ai lu des comics, des romans, fait tous les jeux vidéos, je me suis intéressé à d’autres médias, bref, je connais plutôt bien l’univers Star Wars par rapport à la moyenne. Après pour certaines personnes c’est quasiment une religion il faut dire, donc des trucs diverses et variés on peut en apprendre tout les jours. J’ignorais par exemple que les interprètes de C3PO et R2-D2 ne pouvaient pas se blairer sur le tournage (est-ce toujours le cas ? ), l’infarctus de Lucas, sa jeunesse rebelle dont je n’avais pas le moindre soupçon (quand on voit Lucas il fait plus pépère tranquille, même lorsqu’il était jeune), je ne vais pas vous gâcher le plaisir de lecture en vous spoilant le récit mais il y a à boire et à manger là-dedans. Ce qui est diablement intéressant, et c’est le tour de Force des auteurs, c’est d’avoir réussi à conjuguer une biographie intimiste de Georges Lucas tout en étant à la fois une histoire sur la production du tout premier « La Guerre des étoiles », de l’envie du réalisateur de créer quelque chose qui lui ressemble et qui sort des sentiers battus à la sortie dudit film et le ras-de-marée culturel qu’il a représenté. C’est une véritable aventure en parallèle de ce space fantasy qui nous est contée, et de for belle manière : Lucas cet homme taiseux et affable m’a touché par sa réserve, les gens de la 20st Century Fox au contraire apparaissent comme des méchants de James Bond tant ils sont vénales et calculateurs (c’est romancé mais est-ce si éloigné de la réalité ? ), certains personnages m’ont déçu : je savais par exemple qu’Alec Guinness trouvé les dialogues enfantins, ou que pas grand monde parmi le crew ne croyait au projet, mais j’ai été surpris que des Ford, Fisher ou Kenny Baker, c’est-à-dire des moins que rien avant ce film, se foutent ouvertement de ce film « de merde ». Cela a été plus qu’un parcours du combattant la réalisation de ce film, dans la lignée de ces films maudits comme Fitzcarraldo, Don Quichotte ou Waterworld. Lucas a sué sang et eau pour le mener au bout et il est intéressant de remarquer que si son succès repose pour l’immense partie sur les épaules de Lucas imself, quelques noms de notables sont à ajouter, des gens qui ont cru au projet et en l’homme : sa femme Marcia Lucas sa première critique et relectrice et son équipe de monteurs, Gary Kurtz le producteur exécutif le Sam de l’équipe, Tom Pollock son avocat qui a négocié le contrat du siècle, Ben Burtt prodige des effets sonores, John Williams l’un des plus grands compositeurs de cinéma, Alan Ladd indéfectible soutient de Lucas envers et contre tous, George Mather qui a remis de l’ordre dans le bordel des studios I.L.M ; Willard et Gloria Huyck les dialoguistes (sans eux ça ne ressemblerai à rien vu que Lucas « ne sait pas écrire »), Fred Roos le directeur de casting qui a eu du flair. Ah oui ! Et le dessin est juste parfait, aux petits oignons, il sert parfaitement la narration, le code couleur est génial, y rien à redire, c’est très plaisant à regarder.
Si ceux qui comme moi auront vibré en découvrant « Star Wars » dans leur prime jeunesse — et bien sûr par extension les fans les plus récents de la saga — seront sans aucun doute totalement emballés à la lecture de cette bande dessinée, il n’est pas impossible que les plus réfractaires l’apprécient. En effet, c’est d’abord l’ascension extraordinaire d’un homme mû par un imaginaire foisonnant et surtout l’histoire d’un film culte qui est présenté ici. On peut donc être simplement amateur de cinéma pour se plonger dans cette lecture… Abondamment documenté, l’ouvrage a été mené de main de maître par les deux auteurs, avec une symbiose parfaite entre les partitions graphique et narrative. On y découvre d’abord le personnage de Georges Lucas, cet enfant rebelle dont les rêves étaient « bigger than life ». L’homme, déjà tout gosse, avait une personnalité hors du commun, tête brûlée dans son adolescence et plutôt renfermé, il semblait habité par une volonté de fer pour donner corps à ses rêves…et il lui en aura fallu de la volonté pour franchir les innombrables écueils qu’il subit avant la sortie en salles du film, dans la douleur qui plus est… Même si Lucas avait déjà sa trilogie en tête, c’est le succès inattendu de ce premier opus au box office qui fut le catalyseur de l’impressionnante saga et de ses innombrables spin-offs, très inégaux il faut bien l’avouer, que nous connaissons aujourd’hui. C’est avec bonheur que l’on avale les 200 pages du livre, qui, en plus d’un personnage à la « vie intérieure bouillonnante », nous dévoile la genèse du tout premier Star Wars. On découvre que la compagne de George, Marcia, aura été d’un énorme soutien dans l’aboutissement de son projet, remanié mille fois avant sa version définitive ! Si les relations furent souvent houleuses avec les producteurs de studios, davantage préoccupés par l’appât du gain, celles avec les cinéastes furent heureusement plus amicales. On y croise ainsi Francis Ford Coppola, Steven Spielberg, l’autre homme qui aura transformé le cinéma dans ces années-là, Irvin Kershner (qui à l’époque n’avait pas encore réalisé « L’Empire contre-attaque »), Martin Scorsese et d’autres. Et puis les acteurs bien sûr, le trio magique composé d’Harrison Ford (recruté par défaut !), Carrie Fisher et Mark Hammill, mais aussi les seconds rôles, notamment l’acteur britannique Alec Guinness qui aura apporté son aura bienveillante au film. Le tout est passionnant, très complet, et truffé d’anecdotes croustillantes. On se gausse par exemple en apprenant que Han Solo aurait dû porter un col Claudine au lieu de sa fameuse tunique échancrée, si son interprète, par un réflexe salutaire, n’avait pas décidé de l’arracher. Le dessin de Renaud Roche est d’une efficacité redoutable dans sa simplicité. Il accompagne à merveille la narration extrêmement fluide. On apprend, de façon peu étonnante, qu’il a une expérience dans le storyboard. La mise en page va à l’essentiel et insuffle beaucoup de dynamisme au récit. La particularité graphique de cet album est qu’il n’est ni en noir et blanc ni en couleurs, l’auteur s’étant contenté d’ajouter ça et là des touches de couleurs pour souligner les éléments importants, renforçant encore le punch narratif. A croire que Roche a travaillé au pinceau-laser ! Si « Les Guerres de Lucas » ne représente que sa première bande dessinée en tant que co-auteur, on se dit que le jeune homme, illustrateur formé à l’école des Gobelins, a de l’avenir… Encore une fois, cette bande dessinée pourra largement captiver un lectorat au-delà des amateurs de la saga Star Wars. Sur une autre grille de lecture, elle montre le parcours admirable d’un homme qui en ayant concrétisé ses rêves par la puissance de sa « force » intérieure (on ne saurait mieux dire, et Lucas était loin d’être un communicant expansif, encore moins vénal !), nous offre une véritable leçon de vie. On peut dire que les Editions Deman, plutôt spécialisée dans la presse jusqu’à récemment, auront frappé fort avec la – seulement - troisième BD de leur collection. Déjà récompensée de prix divers (France Info, Fnac-France Inter), « Les Guerres de Lucas » ont rencontré également un succès critique et public. Laurent Hopman, à la fois co-fondateur de la société et scénariste de l’ouvrage, semble avoir eu du flair, inspiré peut-être par une force mystérieuse venue d’outre-espace…
En vieux fan de Star Wars, je ne pouvais pas passer à côté de cet album acclamé pour raconter avec brio le parcours de George Lucas et la création du fameux Episode IV qui a tant marqué le public et le cinéma en général. Et c'est vrai que j'ai passé un excellent moment, passionnant, instructif et aussi amusant parfois. C'est une biographie et une exposition objective des faits mais c'est fait avec excellence et une très bonne fluidité. On est très vite porté par le récit et on suit le taiseux George comme on suivrait les aventures d'un héros créateur. Le dessin porte l'histoire avec une belle maîtrise, une bonne mise en scène et une bonne narration graphique. J'ai vraiment aimé cette lecture par la façon dont elle porte le lecteur d'une part, mais aussi par la somme d'anecdotes et d'informations qu'elle m'a fournie. J'ai littéralement appris tout le déroulé des études et de la carrière de George Lucas, et comment il en est venu à commencer le tournage de Star Wars. J'ai souri à tous les clins d'oeil que les fans de Star Wars seront à même de repérer ("Je tire le premier ?" "Evidemment !"), ainsi qu'à quelques scènes pleines d'humour, comme l'apparition accidentelle d'un R2-D2 en chute libre derrière le tournage de Jésus de Nazareth. J'ai été surpris de voir qu'il n'avait finalement que très peu participé à la réalisation des effets spéciaux d'ILM. J'ai été stupéfait d'apprendre que John Williams avait composé, orchestré et enregistré la totalité de la musique du film en à peine 3 mois, et ce moins de 2 mois avant la sortie du film. J'ai été effaré de réaliser que le film avait été finalisé la veille même de la sortie en salles, comme si tout, absolument tout dans sa réalisation avait été fait dans l'urgence, voire en catastrophe, à l'image de toutes ces scènes que Lucas avait été obligé de couper car pas possible de les filmer... et tout ça pour un résultat finalement aussi parfait, malgré l'opposition si manifeste de ceux que l'auteur appelle les costards-cravates. Comme s'il avait fallu toute cette urgence et ces impossibilités pour épurer l'ensemble et obtenir le meilleur. C'est passionnant pour un amateur de Star Wars et de cinéma en général, tout en étant raconté avec brio et une bonne part d'humour. Un coup de coeur !
Gros coup de coeur, je ne m'attendais pas à un documentaire romancé qui soit à la fois drôle, sensible et didactique. Fan de Star Wars, féru de l'industrie cinématographique, amateur de tranches de vie, geek à l'affût de références... le livre vise des publics de niche mais offre également une belle aventure à ceux qui aiment les bons romans graphiques. Alliant un scénario fluide et bien construit à un graphisme moderne, élégant et utilisant habilement les pointes de couleur, c'est du boulot d'orfèvre. Two thumbs up. Même s'il n'est pas parfait au niveau de la direction, Star Wars est incontestablement un film qui a chamboulé le cinéma, aussi bien au niveau technique (les effets spéciaux évidemment) qu'économique (comme le merchandising) et culturel (le premier véritable film culte trans-générationnel qui a gavé de références pulp des millions de petits et grands pour des décennies). Et ce livre nous en fait découvrir les coulisses qui croulent sous les impondérables, les virages à 90 degrés, les belles rencontres qui impacteront les carrières de nombreuses personnes, l'alliance de talents disparates qui ont offert au monde quelque chose d'aussi inattendu et magique. Et comme Georges Lucas, on est spectateur de son propre travail, confronté et impuissant aux coups du destin. Mais rien n'est arrivé par hasard: de l'argent personnel investi aux bon choix des personnes, la mise en œuvre a pris des années, mutant suivant les contraintes et les remarques pertinentes de ses proches (sa femme mais aussi son incroyable cercle de proches aussi légendaires les uns que les autres (les Expendables d'Hollywood: Scorcese, Spielberg, Coppola, de Palma, Milius...)). Une fois terminé, j'étais doublement heureux: que ce film ait pu voir le jour malgré le nombre de sujets à abandon et d'avoir lu une superbe BD dotée d'une superbe couverture.
Cette BD s'adresse à toute personne qui a accroché ou juste approché l'univers Star Wars sans nécessairement en être un fan. En effet, l'histoire de la création de ce premier film à la fin des années 70 est un témoignage cinématographique incroyable. Tout prend des dimensions hors normes. Ce film a inventé tous les codes de l'aventure spatiale à Hollywood. Il a créé des personnages devenus légendaires dans notre culture. Il a profondément marqué tous les enfants et ados des années 80 qui ont ensuite transmis cet héritage à leur propres enfants. Tous sont capables d'en fredonner le thème musical. Puis en terme de chiffres au box office... il a tout explosé ! Et pourtant, on découvre tout au long de notre lecture, que Star Wars est un film d'auteur. Laborieusement écrit durant de longs mois, il a du batailler contre les studios, lutter contre toutes les adversités, méprisé par beaucoup, mais aussi bricolé et soutenu par des copains quand nécessaire. Réalisation épique. Un grand merci au talent et au travail soigné des auteurs qui nous ont fait vivre cette aventure.
Rhaaaaa ! Allez ! Je lui mets un coup de cœur ! Difficile de faire autrement, eu égard à mes souvenirs de gosse. J'avais quatre ans, donc bien trop jeune à la sortie du premier volet de la saga Star Wars. En revanche, je me souviens parfaitement du choc qu'a été la découverte des premières images de L'Empire contre attaque. A l'époque, mes parents possédaient une télévision en noir et blanc, et malgré cela, l'extrait diffusé pendant la Séquence du spectateur a eu sur moi un tel impact que j'ai tanné mon père, d'abord réticent, pour qu'il m'emmène voir le film au cinéma, ce qu'il a finalement consenti à faire. L'extrait en question se déroulait pendant l'attaque de l'armée impériale sur Hoth, donc dans la neige. Mais (et c'est le fait du noir et blanc) j'étais alors persuadé que la scène avait lieu dans un désert de sable. Or quelle ne fut pas ma surprise de découvrir sous mes yeux ébahis la réalité soudain colorisée ! Je me souviens également avoir prolongé l'envoutement pendant des mois, recréant sans cesse les vaisseaux avec mes legos. Bref ! Tout cela pour dire que j'ai abordé cette BD avec un intérêt tout particulier. Comme Lucas lui-même, je recherchais sans doute en partie la magie de mon enfance. Gagné ! Les guerres de Lucas, ça a d'abord été cette belle couverture, très poétique, que les auteurs ont eu raison de préférer à celle envisagée au départ. Tout cela est très bien expliqué dans le petit portofolio final. Bien que nourrissant quelques réserves au sujet du dessin, que je trouvais un peu trop anguleux à mon goût, j'ai fini par me rendre à l'évidence : il est très maîtrisé, surtout en ce qui concerne les visages et expressions. On reconnait immédiatement chacun des protagonistes. George Lucas lui-même, mais également Harrison Ford, Carrie Fisher, Mark Hamill, Coppola, Spielberg ou bien encore Alec Guinness. En outre, tout cela est très dynamique, ce qui fait que rapidement, on se trouve complètement embarqué dans "l'aventure de l'aventure". Je ne vais pas dévoiler tout ce que l'on y apprend, mais juste à titre d'exemple, je me contenterai de cette petite anecdote : le sachiez-tu ? C'est Christopher Walken qui avait initialement été pressenti pour incarner Ian Solo, et ce dernier devait donner la réplique à Jodie Foster dans le rôle de la princesse Leia ! Inimaginable ! Extrêmement documentée (il faut voir la double page consacrée à la bibliographie pour le croire), cette BD montre l'obstination d'un homme visionnaire d'une créativité folle (aux traits neuro-atypiques probables), et les mégatonnes d'obstacles qu'il a dû affronter jusqu'au bout, c'est à dire jusqu'à la veille de la sortie en salle. La réalisation du film a nécessité des innovations techniques démentes, ainsi qu'une bonne dose de bricolage et d'improvisation. D'où ce titre, parfaitement adapté. On découvre que ce film a bien failli ne jamais voir le jour, qu'il s'en est fallu d'un cheveu pour que tout s'effondre. Au sein même de l'équipe constituée par Lucas, personne n'y croyait réellement, au point que beaucoup méprisaient le réalisateur, ne lui accordant aucun crédit, défiant constamment son autorité. Voilà ! Voilà le menu de cette copieuse BD qui s'adresse peut-être avant tout aux fans de la première heure, mais qu'il serait dommage de cantonner à cela. Franchement, c'est un petit morceau de cinoche qui est dévoilé ici. On pense ce que l'on veut de cette saga (les trois premiers, hein ? Parce qu'on oublie les autres, on est bien d'accord ?), mais qu'on le veuille ou non, son empreinte a définitivement changé le visage du cinéma, et notamment de science-fiction. Demandez à Ridley Scott ou James Cameron ce qu'ils en pensent, eux qui ont eu la révélation de leur vie devant Star Wars, ou même à Spielberg, l'une des rares personnes a avoir soutenu inconditionnellement Lucas, Spielberg qui a d'ailleurs fait une mini dépression lors de la sortie du film, au point que, par crainte d'un échec commercial, il choisit de décaler la date de sortie de son Rencontre du 3e type... Merci à nos deux auteurs pour ce très bon scénar, et ce dessin épatant qui, sans en mettre plein la poire, emporte l'adhésion du lecteur. Le charme opère d'abord et avant tout parce que tout est solide. To be continued ?...
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