Pour l'amour de l'art (Van Sciver) (For art's sake)
En 2004, Noah s’installe en colocation avec son meilleur ami dans un petit appartement de la banlieue de Denver. Adulte et indépendant, il doit maintenant survenir financièrement à son existence.
Autobiographie Le skateboard Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis
Pour ce faire, le jeune homme consent à gagner modestement sa vie dans la restauration rapide. Accaparé par ses différents petits boulots, il délaisse progressivement sa pratique du skateboard et sa clique de fidèles compagnons. Il vaut bien mieux qu’eux. Le soir lorsqu’il rentre du travail, il se consacre entièrement à la peinture sur toile, sa nouvelle grande passion. Plus rien ne compte alors pour lui, si ce n’est d’atteindre son rêve ultime, celui d’être exposé à la bibliothèque pour devenir le plus célèbre des artistes du coin. Pour l’amour de l’Art est le second comic autobiographique de Noah Van Sciver publié à L’employé du moi. Dans Mon aventure torride, l’auteur évoquait déjà ses relations avec ses amis skateurs tout en questionnant sa place dans le monde. Ici, l’intrigue se déroule quelques années après l’adolescence et privilégie le ridicule des situations. Si le jeune Noah a gagné en maturité, il reste néanmoins obnubilé par l’image qu’il donne à voir de lui-même. Indéniablement frustré par son égoïsme et sa vanité mal placée, on le découvre dans une posture d’artiste ratée qui n’est pas sans rappeler certains traits du caractère romantique de son personnage fétiche, Fante Bukowski. Vivement qu’il s’attarde, dans un prochain récit court, sur sa rencontre avec la bande dessinée !
Scénario | |
Dessin | |
Traduction | |
Editeur
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Genre
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Public
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Date de parution | Août 2021 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Un album emprunté au hasard (je ne connaissais pas l'auteur), mais qui m'a clairement laissé sur ma faim. Je suis pourtant amateur de l'underground américain, à tendance autobiographique. C'est le créneau sur lequel se situe ce petit album à couverture souple, à l'aspect de petit fascicule. Mais sur ce créneau, il y a bien plus intéressant ailleurs (les albums de Joe Matt par exemple). En effet, les difficultés à trouver un style, l'inspiration de Noah Van Sciver, le récit de ses sorties en skateboard, avec ses copains, rien ne m'a vraiment passionné (c'est un euphémisme). Le dessin, très simple, est aussi très lisible. C'est ailleurs que je n'ai pas trouvé mon compte.
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