Maman a des problèmes
Récits à travers les yeux d'un enfant d'une maladie d'adulte.
David B. Douleurs intimes Ecole Duperré Enfance(s) La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants Maladies et épidémies Patte de Mouche Tout petits albums Une image par page
La narratrice se souvient lorsqu'elle était petite, de sa maman malade souvent, de son papa au travail. Il y a aussi son amie Sophie dont la mère souffre également de maladies.
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Septembre 1999 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
On est là à la limite de la BD et du récit illustré. Cet album de la collection Patte de mouche développe un thème assez dur – plusieurs thèmes d’ailleurs. On peut juste regretter que l’espace ne soit pas suffisant pour les développer. On reste donc un peu sur sa faim. La chute en rajoute une couche dans la noirceur – déjà très présente dans toute cette « histoire » (qui est plutôt une succession de constats, de remarques, plus qu’une histoire à proprement parler). Le dessin de David B est sympa, même si je l’ai trouvé nettement plus inspiré ailleurs. Au final, c’est un album qui aborde un sujet intéressant, mais dont le traitement s’avère un chouia frustrant.
Ce petit conte social est très dur. Sous des faux airs naïfs, pas mal de sujets difficiles sont abordés en un minimum d'espace. Le dessin est relativement lugubre et torturé comme sait si bien le faire David B. Il correspond beaucoup mieux au récit que les premières pages ne nous laisseraient croire. J'ai trouvé l'ensemble peu joyeux mais juste à tous les niveaux. Il s'agit d'une petite BD coup de point, un cri et une envie d'exorciser un passé lourd.
Bof, rien à faire, je trouve qu’il est impossible de développer ce genre d’histoire un peu noire en une 20aine de pages petit format. Là le propos se veut touchant, mais moi un truc qui se lit en quelques minutes, ca ne me touche pas du tout. Je ne m’attache pas aux personnages, je n’ai pas le temps de rentrer dans l’histoire que c’est déjà fini. A la limite je trouve que cette collection est plus adaptée aux œuvres loufoques ou drôles. Reste le dessin de David B., que j’ai connu plus inspiré. Il est joli, mais pas toujours en adéquation avec le texte je trouve… ou alors je rate quelque chose. C’est peut-être trop abstrait pour moi. Bref, bof :(
Attention, encore une nouvelle illustrée à chute, comme il y en a beaucoup dans la collection "patte de Mouche". Le point de départ de l'histoire est encore une fois bien sympa, assez original, mais manque un peu de "matière" à mon goût. La faute peut-être à un format un peu étriqué, trop restrictif. Les auteurs semblent sauter du coq à l'âne, et l'on est assez vite dérouté par cette drôle d'histoire... Ceci dit, le dessin de David B. reste sympa, et encore une fois, ça permet de passer agréablement un petit moment de lecture...
L'un de mes "Patte de mouche" préférés ! Le tandem Anne Baraou/David B. fonctionne à merveille. Le récit à la fois cruel et naïf nous prends aux tripes, on rit, mais jaune ; et le dessin de David B., si riche en symboles, si habile à restituer les maux intimes, fait un contrepoids parfait au ton faussement dégagé de la narration.
Et voilà un Patte de mouche qui n’est pas de la b.d… Eh oui, il s’agit bien plutôt d’une petite nouvelle racontée à la première personne, superbement illustrée par David B. Le dessin est typique de cet auteur, lourdement symbolique, chargé de sens, et noir, très noir, tant (ici) dans la forme que dans le fond. Le ton d’Anne Baraou diffère grandement de celui adopté par David B. dans ses autres œuvres, il se veut en effet beaucoup plus naïf (c’est un enfant qui raconte), mais l’histoire est cependant en totale adéquation avec le dessin : noir, et d’un cynisme terrible. Cet album est loin d’être mon préféré, que ce soit dans cette collection, ou de David B., mais rien que pour son dessin et son cynisme il mérite très largement d’être lu.
Voilà une "Patte de mouche" bien déroutante. Bâti sur un mode narratif plus proche de l'histoire illustrée que de la véritable bande dessinée, ce petit album est un exemple de parfait accord entre scénariste et dessinateur. Après sa lecture, il apparaît évident que personne d'autre que David B. n'aurait pu aussi efficacement illustrer ce récit. Les BDs qu'il ne fait que dessiner sont plutôt rares mais l'histoire d'Anne Baraou, il aurait pu l'écrire. Leurs façons de conter sont très proches, à la fois touchantes, noires, dures et intimistes. Le ton de Baraou est en effet l'une des plus grandes qualités de cet album : le récit d'un enfant qui raconte avec ses mots les maladies de sa mère… Il y a dans ce décalage une forme de poésie ténébreuse qui ne peut laisser indifférent. Sous des dehors simplistes et enfantins, cette mini BD méconnue vaut vraiment la lecture. La noirceur du propos est profonde, et la fin, si elle est très réussie, demeure forte. Et les superbes illustrations constituent la cerise sur le gâteau avec leurs symboles et leurs figures tout droits sortis de l'univers de David B. Bref, une superbe découverte.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site