Bunkerville

Note: 3.6/5
(3.6/5 pour 5 avis)

Laurel, un jeune golden boy mélancolique, tente de mettre fin à ses jours en s’enfonçant dans l’océan pour rejoindre dans la mort celle qu'il aime. Mais lorsque ce dernier rouvre les yeux, il se retrouve coincé dans une étrange cité du XIXe siècle coupée du monde depuis cent cinquante ans...?


Ankama Auteurs italiens Steampunk

Enveloppée d'un épais brouillard, Bunkerville fut bâtie au milieu du XIXe siècle par un riche industriel. L'homme voulait offrir à son fils, atteint d'un trouble mental, une vie « normale » en créant un monde clos et autonome avec une population qui lui ressemble...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 05 Janvier 2024
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Bunkerville © Ankama Editions 2024
Les notes
Note: 3.6/5
(3.6/5 pour 5 avis)
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05/01/2024 | Cacal69
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Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Ouais c'est pas mal, mais au vu de la plupart des notes je m'attendais à quelque chose de mieux. Je pense que cet album montre bien le problème que j'ai eu avec plusieurs séries de l'éditeur Ankama à savoir que le dessin est beau, mais que le scénario est moyen. Parce que oui au niveau du dessin ça vaudrait presque la note maximale avec des planches très belles à regarder. Sauf que je note une BD et pas un artbook et qui dit BD dit aussi scénario. Or, j'ai trouvé que de ce coté la c'était trop léger pour être mémorable et au final la plupart du temps j'avais l'impression de relire Alice aux pays des merveilles dans un décor de science-fiction. Un album à emprunter au moins, mais pas nécessairement à acheter selon moi.

09/10/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Je ne sais pas trop quoi penser de cet album, mais j’en suis sorti avec un ressenti positif, la lecture a été très plaisante. Pourtant l’intrigue peut paraitre à la fois légère et obscure, nébuleuse. Mais il s’en dégage une rêverie, une poésie qui m’a touché. Et j’ai aussi – et surtout – grandement apprécié le côté graphique. Tout l’univers steampunk – Jules Verne est directement évoqué plusieurs fois qui plus est – avec des machineries, des décors très chouettes. Comme l’est la colorisation, qui convient bien au steampunk, mais aussi à l’ambiance développée dans le récit. Je ne sais pas si j’y retournerai, et l’histoire aurait pu être plus consistante – même si ne pas donner toutes les clés peut ici participer du charme diffus de la lecture. Mais c’est un album à découvrir. Note réelle 3,5/5.

27/04/2024 (modifier)
Par Cosme
Note: 3/5
L'avatar du posteur Cosme

J’étais très enthousiaste à l’idée de lire cet album. Je n’en avais pas entendu parler et je suis tombé dessus par hasard dans une petite librairie à côté de chez moi. Le pitch sur la quatrième de couverture m’a immédiatement fait penser à la licence de jeu vidéo Bioshock comme le fait remarquer Alix. Alors forcément, ayant adoré l’ambiance de ces jeux, l’univers steampunk qui s’en dégageait, je me suis dis que cette BD était faite pour moi. Sur les graphismes, là je n’ai pas du tout été déçu, les planches sont magnifiques, je me suis bien immergé (c’est le cas de le dire) dans cette cité steampunk crasseuse restée figée au XIX ème siècle. J’ai pris beaucoup de plaisir à contempler les planches, les unes après les autres, rentrer dans l’ambiance. Et c’est bien là que le point fort de l’album, car le scénario est très vite expédié, une espèce de fuite en avant permanente, sans jamais prendre le temps de l’histoire, du détail, d’aller fouiller plus en profondeur cette ville et ses habitants, il manque de matière, et si les dessins ne m’avait pas retenu, en moins de 20 min je l’aurait lu. Gros contraste entre le côté lent, où il faut prendre son temps pour apprécier les planches, et rapide et expéditif du scénario, j’ai été déstabilisé par ça. C’est un album avant tout contemplatif, il faut prendre son temps pour en apprécier l’univers, les dessins somptueux, mais il pêche hélas sur la manière dont a été traité le scénario, l’idée de départ me paraît excellente mais il m’a laissé sur ma faim. Il aurait mérité plus de matière.

06/02/2024 (modifier)
Par Alix
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Alix

J’ai adoré cette promenade loufoque et onirique dans le monde intrigant de Bunkerville. Les décors steampunk et les scaphandres m’ont rappelé le jeu vidéo BioShock (le premier), même si les auteurs citent plutôt Jules Verne et Albert Robida comme influences. J’ai noté de nombreuses références (par exemple le nom de l’hôtel, « Bunkerville Palace Hotel », faisant écho au film de Bilal « Bunker Palace Hotel »). En tout cas l’histoire est prenante et intrigante, et le dénouement est réussi et parvient à fournir une explication logique et cohérente. Le dessin réalisé entièrement en aquarelles est absolument magnifique, tout en restant parfaitement lisible… un délice pour les yeux. Et puis quelle couverture ! Une promenade onirique et steampunk parfaitement réalisée, que je recommande aux amateurs du genre.

02/02/2024 (modifier)
Par Cacal69
Note: 4/5
L'avatar du posteur Cacal69

Prêt pour un voyage comme aucun autre ? La ville de Bunkerville ne se situe sur aucune carte, elle est sur une île protégée par un épais brouillard. Une ville construite il y a 150 ans par un riche industriel, il voulait offrir à son fils, atteint de trouble mental, une vie normale. Il ira jusqu'à vider plusieurs asiles pour peupler la cité. Dans un univers steampunk, une Cité-État totalitaire mécanisée au bord du naufrage. Et c'est dans ce lieu étrange que se réveille Laurel après sa tentative de noyade suite à la mort de sa bien aimée. Il va s'en suivre une histoire burlesque et grotesque portée par un certain onirisme mais aussi par un humour absurde qui joue sur les mots et les quiproquos. Un récit fantastique qui penche sur le conte, j'y ai trouvé des références à Alice au pays des merveilles, et qui nous emmène entre rêves et folie. Quid du rêve et quid de la folie ? Pascal Chind et Benjamin Legrand jouent sur les deux tableaux et si au début du récit tout paraît clair (si l'on peut dire), la conclusion ouvre de nouvelles portes. L'ambiance inquiétante qui règne tout le long du récit doit beaucoup à Vicenzo Balzano. Sa composition graphique est sublime, un trait fébrile mais puissant associé à de magnifiques aquarelles dans des tons pastels avec une palette réduite de couleurs. Et que dire de la couverture... Envoûtant ! Un récit brumeux et déroutant qui repose sur l'ambiance qui s'en dégage, teinté de surréalisme où chacun en fera son interprétation.

05/01/2024 (modifier)