I'm in Love with the Villainess (Watashi no Oshi wa Akuyaku Reijô)

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Une comédie romantique trépidante dans un monde fantastique !! Vous trouverez également en bonus une courte histoire écrite par Inori, l'autrice de l'oeuvre originale !


Gays et lesbiennes Ichijinsha Isekai Les petits éditeurs indépendants Light novels adaptés en manga Yuri

Rei Ohashi est une employée de bureau surmenée qui se voit réincarnée dans son jeu de drague préféré Révolution, sous le nom de l'héroïne Rae Taylor. Pourtant, ce ne sont pas les princes du jeu qui l'intéressent... mais la méchante noble Claire François ! Après de nombreuses heures de jeu dans le monde réel, Rei réussira-t-elle à se rapprocher de dame Claire grâce à sa connaissance du jeu et son amour pour elle ? Texte: L'éditeur

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 08 Décembre 2023
Statut histoire Série en cours (7 tomes parus au Japon, en cours) 7 tomes parus
Dernière parution : Moins d'un an

Couverture de la série I'm in Love with the Villainess © Meian 2023
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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28/01/2024 | Gaston
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L'avatar du posteur Deretaline

Encore un bon postulat de base qui n'aura pas pleinement su tenir ses promesses à mes yeux. Je suis peut-être un peu dure en disant cela, la série garde des qualités sincères et intéressantes, à savoir son propos filé sur la lutte des classes et la théorie de la méritocratie, mais aussi sur le sujet de l'homosexualité clairement nommé ici (alors que certains yuris ne touchent pas vraiment directement au sujet, préférant rester flou). L'idée de base d'utiliser un isekai pour aller à l'encontre des codes du jeu de drague (à savoir draguer l'antagoniste et non les love-interests) est bonne aussi, même si je trouve que l'idée est quelques fois limitée dans son exécution. Les problèmes ? Eh bien, ici, comme souvent dans les yuris malheureusement, nous faisons face au cliché de la "lesbienne harceleuse", celle qui fait fi du consentement ou des refus de l'élue de son cœur et qui n'hésite pas à la suivre nuit et jour pour lui faire des avances. Que les avances soient hétérosexuelles ou homosexuelles, le sujet du consentement reste tout aussi important, personnellement ça ne me fait pas rire. Surtout que, même si l'avis de Gaston m'avait laissé penser que cela s'atténuait au bout d'un moment (ce qui n'aurait pas effacé le problème d'ailleurs), eh bien que nenni : jusqu'au bout des 7 albums sortis à présent, Rae continue de faire des avances à Claire malgré le fait que celle-ci lui demande d'arrêter. La seule chose ayant changé est le fait que Claire commence en réalité à apprécié les avances de Rae (à peu près depuis le tome 5). Sauf que, bien que nous savons que Claire commence petit à petit à avoir des sentiments pour Rae (et que l'on peut supposer que Rae s'en doute un peu), un "non" reste un "non". Mention spéciale pour une scène qui m'a faite rire malgré elle, à savoir celle où Misha, une amie de Rae, lui demande si elle ne serait pas lesbienne, suite à quoi Rae fait plus ou moins son coming out. Bon, jusque là, tout va bien sur le papier, mais ensuite Misha demande à Claire d'arrêter d'être gênée par les avances de Rae car par là-même elle ferait apparemment preuve d'homophobie. Alors, au début j'ai halluciné, donc j'ai relu pour être sûre, et oui, oui, c'est bien ce qui est dit en substance. Alors, qu'on se le dise, peut importe la sexualité des gens, si quelqu'un insiste pour vous faire des avances malgré vos refus, c'est du harcèlement, "un bon gros red flag" comme disait ma mamie. Je suis saphique, une femme décide d'envoyer bouler mes limites, j'ai des alarmes dans la tête et pas des papillons dans le ventre. Le harcèlement est le plus gros défaut, mais pas le seul. On pourrait aussi parler notamment du fait qu'il y a plusieurs passages (courts mais tout de même) où l'on ressent le besoin de nous montrer les sous-vêtements de ces jeunes filles (lycéennes à tout casser), du fait qu'à un moment on nous introduit une petite histoire d'inceste (joie) qu'on ose comparer et mettre au même niveau que l'homosexualité (grosse joie), du fait que Rae prend un peu tout à la rigolade ce qui empêche un peu de prendre au sérieux certains détails de l'intrigue (notamment le sujet de la révolte), ou encore du fait qu'un des personnages semble changer de prénom au gré du vent. Okay, pour le dernier j'exagère, il s'agit d'une bête erreur de traduction qui m'a fait rire, puisque l'une des amie de Claire s'appelle Pipi (pauvre gosse), mais qu'à deux reprises d'autres personnages l'appellent Pepi. Bref, une bonne idée de base, un postulat plein de potentiel, une exécution qui m'a personnellement beaucoup déçue et des comportements nocifs normalisés. Dommage.

11/02/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Gaston

Un des 100000 mangas qui adaptent un light novel où le personnage principal se réincarne dans un autre monde. Ici, la série fait partie du sous-genre où une héroïne se retrouve dans un otome game (un jeu pour filles). Une femme japonaise devient l'héroïne d'un jeu qu'elle aime et elle décide immédiatement de séduire....la vilaine du jeu. Vous avez déjà lu un shojo avec une méchante rivale riche qui a rien d'autre à faire de sa vie que de rendre la vie misérable à la pauvre gentille héroïne ? Ben là le gag c'est que la gentille héroïne est amoureuse de la méchante. J'ai lu la série sur internet et si au début cela semble n'être qu'une comédie, on va parler de thèmes plus graves comme les privilèges des nobles qui se croient supérieur aux roturiers. Le scénario est très bon et les personnages sont attachants. L'humour fonctionne bien et le dessin est très bon. Le seul point vraiment négatif est le comportement harceleuse de l'héroïne qui va jusqu'à carrément utiliser ses connaissances du jeu pour faire du chantage à son père pour devenir sa servante et elle va profiter de sa position pour pouvoir reluquer la vilaine lorsqu'elle prend son bain.. Et lorsque plus tard la série va finir par parler de la discrimination que subissent les homosexuels, cela fait un peu bizarre vu qu'on a commencé avec le gros cliché de la lesbienne qui harcèle les jolies filles. Surtout que la riche va passer son temps à se plaindre de l'héroïne sans utiliser les pouvoirs de sa famille pour au minimum lui donner une ordonnance restrictive. Je doute que dans une société aristocratique une personne du peuple peut harceler sexuellement un membre de l'aristocratie et s'en tirer. Heureusement cet élément négatif finit par se calmer après les premiers chapitres et la relation entre les deux personnages principaux devient plus plaisante. Une série qui fait partie du haut niveau du genre isekai pour moi.

28/01/2024 (modifier)