Échec Nucléaire (Havoc & Wolverine. Meltdown.)
Escapade à la James Bond pour Serval et Havoc, les deux X-Men, qui vont voyager du Mexique jusqu'aux Carpates pour finir par se retrouver en Inde, tenter d'empêcher une catastrophe nucléaire...
Marvel Séries avec un unique avis Super-héros Univers des super-héros Marvel Wolverine
Venus se changer les idées entre potes au beau milieu de nulle part en Amérique du Sud, Serval et Havoc ne se doutent pas qu'ils vont se retrouver les proies d'une mystérieuse organisation qui semble en avoir après eux. La si séduisante Scarlett, inopinément embarquée dans l'histoire mais néanmoins décidément pleine de ressources, est-elle vraiment aussi bien intentionnée qu'elle le laisse supposer ?! Et, une fois les compagnons séparés, Serval saura-t-il retrouver son ami, parti au bout du monde avec la belle ?!
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Février 1990 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Honnêtement, le look absolument irrésistible de Serval (avec ou sans masque !) ainsi qu'un Havoc nanti du visage de James Dean (!) et un méchant définitivement "Cartoon" (c'est presque Popeye, par moments !) sont les seuls vrais atouts de séduction de cette pochade au scénario bancal et aux illustrations vainement "artsy". Le couple Simonson, fidèles à une mécanique qu'ils ont parfaite (!) sur la série X-Factor, ne s'embarrasse d'aucune subtilité pour essayer de donner un minimum de structure scénaristique à cette virée autour du globe : le côté très "film d'espionnage" et les réparties "spirituelles" se veulent un hommage à un certain genre ; mais l'alignement systématique des clichés, loin de créer un univers confortable où faire évoluer les personnages, s'avère particulièrement stérile tant l'entreprise semble avoir été réalisée à la légère. Avec une multitude de facilitées scénaristiques, ainsi qu'une rapidité de succession des évènements à laquelle même l'habitué des Comics que je suis ne peux adhérer (c'est dire si elle est mal gérée !), on passe d'une baston de bar (classique) à l'attaque d'une voiture volante armée de lasers (Euh... Classique, aussi...) à la femme fatale qui, une fois démaquillée, tombe le plus lourdaud des deux sans qu'il la reconnaisse -ça use, le plasma à haute dose... Bon, à ce stade-là des poncifs, c'est plus du classique : c'est du flegme... Sensée manipuler Havoc grâce à son irrésistible pouvoir de séduction -elle est fringuée en infirmière cochonne, quoi : avec jarretelles et tout !- elle doit l'amener à affronter le Général Meltdown tout en luttant vaillamment (ohhh ouiii !) contre ses sentiments car, bien sûr, pour être crédible dans son rôle à la Mata Harie, il lui faut devenir "pour de vrai" le personnage qu'elle s'est créée ; ce qui fait dire à son patron, au moment crucial (à priori crucial ; mais c'est si mal amené pour que, même ça, ça tombe à plat...!) qu'elle est un véritable génie... Encore un sujet proprement bâclé qui n'occupe que quelques cases dans toute la série. Boom badaboum ! L'affrontement a lieu, Serval sauve tout le monde (il fond sous les rafales radioactives, mais ça repousse vite, les poils de mutant !) et, en véritable meilleur ami qu'il est (un vrai Pokemon...), il laisse ses illusions romantiques intactes à son binôme à coeur d'artichaut. Je passe sur toutes les scènes obligées et très appuyées qui parsèment cette mini-série sans rien y ajouter d'essentiel (ou même de basique !) pour en venir au heu... Au dessin. À grand coups de pinceau -voire de rouleau...- le duo J. Muth et Williams étale avec -apparemment ?!- une grande joie des litres de couleur diluée qui, formant autant d'auréoles que de tâches, achèvent de complètement noyer les esquisses, particulièrement statiques et monotones, sensées représenter les personnages dans différentes situations. Ça n'est pas totalement illisible, ni complètement nul ; mais était-il nécessaire d'en faire autant, sinon pour essayer d'enrichir une mise en image qui, sans cette avalanche "d'effets", aurait été sinon tristement passable ? Ni structure, ni mise en exergue : on avance d'une case à l'autre sans qu'aucun effort de créativité ne soit tenté pour dynamiser les planches. Même détrempées (!), elles demeurent d'une linéarité démoralisante, sans réelle profondeur ou atmosphère : c'est seulement très flou ! Loin d'améliorer la sauce, ce traitement, aussi malhabile qu'il soit, apparait ainsi surtout prétentieux, alors qu'il se veut "artistique", quand il n'est qu'expérimental et/ou bâclé. Sa prétention enfonce encore d'avantage le scénario, tant ce dernier rase les pâquerettes : un traitement plus classique lui aurait mieux convenu, équilibrant l'écriture -si on veut...- avec le dessin. Frank Springer aurait été parfait, tiens, pour le coup ! Reste deux-trois illustrations gratuitement jolies : un peu court pour assurer tout un Comic-Book... Mama mia : c'est pas un avis, c'est une mise en garde !
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site