Le Cadavre vivant (Kaiki ! Shiniku no otoko)

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Quelle est cette diablerie ?


L'horreur en bande dessinée Les petits éditeurs indépendants Seinen Séries avec un unique avis

Un homme se réveille sur une plage, il ne se souvient de rien mais une odeur nauséabonde lui rappelle que... son corps est en décomposition ! Après avoir été arrêté par la police, il est emmené à l'hôpital où des chercheurs lui font subir toutes sortes de traitements pour ralentir la pourriture qui le ronge. Dans l'espoir de découvrir son identité et de guérir sa putréfaction, il endure les douleurs les plus atroces. Mais un jour, il abandonne tout espoir et fuit de l'hôpital ! Saura-t-il trouver les réponses à ses questions ? Hidesho Hino nous transporte dans ce nouveau récit d'épouvante où l'on pourrait presque sentir l'odeur de ce cadavre ambulant.

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 22 Mars 2024
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Cadavre vivant © IMHO 2024
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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21/03/2024 | Spooky
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Par Spooky
Note: 3/5
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Hideshi Hino est l'un des pionniers du manga d'horreur au Japon. Il a inspiré par ses contes cauchemardesques des œuvres comme Spirale. Je ne sais pas où il puisait son inspiration, mais il fait preuve, avec cette histoire singulière, d'une imagination certaine, et d'un goût prononcé pour le morbide. Un homme étrange est affublé d'une malédiction unique, celle de pourrir, d'avoir perdu toutes ses fonctions vitales, mais il est toujours vivant : il parle, il marche, il réfléchit... La greffe d'une peau synthétique et différents subterfuges ne lui offrent qu'un court répit, alors que son corps continue de se décomposer. Le manga n'est qu'une suite d'errances vaines, de questionnements sans réponses. A l'instar de certains fantômes cependant, ce sursis terrestre n'est accordé à Yôsuke que parce qu'il s'est promis d'accomplir une dernière chose avant de mourir. L'ensemble est d'une grande noirceur, d'un désespoir presque absolu. Vieux d'une petite quarantaine d'année, ce récit accuse un peu son âge, il y a fort à parier qu'un auteur qui s'emparerait d'une telle histoire irait plus loin dans le crade, mais pas forcément dans le désespoir. Le style graphique de Hino est assez basique, mais il arrive à être très expressif grâce notamment à une mise en scène un peu cinématographique. Il utilise ainsi pas mal les grossissements de focales. Une vraie curiosité.

21/03/2024 (modifier)