Interworld - Une aventure d'Harry Curtis, intérimaire de luxe
Massonnet nous présente avec O&C°, la première aventure d'Harry Curtis, intérimaire de luxe. O&C° est une chaîne d'hospitalisaton rapide où les soins sont donnés par des robots d'un nouveau genre, conçus par les frères Ramazov. Mais c'était sans compter sur un bug.
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(Tome 1) Massonnet nous présente avec O&C°, la première aventure d'Harry Curtis, intérimaire de luxe. O&C° est une chaîne d'hospitalisaton rapide où les soins sont donnés par des robots d'un nouveau genre, conçus par les frères Ramazov. Mais c'était sans compter sur un bug. Riche en péripéties, cette parodie d'aventure aux accents "cartoonesques" vous apprendra notamment toute la vérité sur la mort de la princesse Diana. (Tome 2) Harry Curtis se retrouve cette fois empêtré dans une sombre affaire de clonage humain manigancée par la mafia russe, et à Marseille en plus ! Ce qui l'amènera à regretter de n'avoir pas pris ses vacances dans un autre endroit. Regrettera-t-il d'avoir suivi Héléna, la belle russe dans les entrailles du château d'If ? Finira-t-il ses jours dans les eaux glacées d'un lac gelé de la blanche Russie ? Après tout, quand on est un agent d'Interworld, on peut bien mourir deux fois ! (Tome 3) Dans cette aventure, Harry Curtis et Lana sont à mille lieues de se douter de la manière dont ça va se terminer pour eux. Et ils ont une bonne raison pour cela, vu qu'ils sont dans les vapes, dans le train qui les ramène de Moscou à Paris, étant donné les dragées de calibre 45 qu'ils ont reçus dans leurs buffets respectifs !
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Date de parution | Février 1999 |
Statut histoire | Une histoire par tome 3 tomes parus |
Les avis
Cette petite série ne présente presque aucun intérêt. Quand on possède un talent graphique, faut-il avoir quelque chose à raconter, ce qui n'est pas le cas ici. Un scénario qu'un élève de sixième aurait pu faire (en mieux) qui reprend quelques codes type 007 mais qui est bouclé en un claquement de doigt. Cela fait très vieillot dans l'ambiance et le graphisme. Des dialogues de bas niveau, des allusions vaseuses à des célébrités ou des films de premier plan. Cela respire la prétention. La seule chose sympa est le graphisme des filles très sexy. Peut-être une ouverture dans un autre genre que dans l'humour. J'admire ceux qui ont réussi à lire les trois tomes. À éviter.
Tome 1 : 2/5 Harry Curtis est une sorte de Clifton irlandais, la voiture en moins, l'amour de la France en plus. Intérimaire de luxe pour la société Interworld, ce rouquin moustachu est en réalité un agent secret pas spécialement futé mais drôlement chanceux. Dans ce premier tome, Harry hérite d'une drôle de mission : il doit enquêter sur un bien curieux hôpital qui confie les opérations les plus délicates à des mains de robot… Bien entendu il y a une histoire de savant un peu fou là-dessous… De rebondissements en coups du sort, Harry Curtis va devoir échapper aux sombres desseins du petit savant en question. Avec un dessin qui fait la part belle aux phylactères abondants et aux traits gras, Massonnet met en place son héros en lui conférant déjà un caractère bien à part. Débonnaire et pas spécialement très intelligent, Harry Curtis bénéficie toutefois d'une sacrée chance et globalement il n'a peur de rien. Derrière ce schéma ultra classique et un noir et blanc sans prétention, l'auteur nous offre une aventure rocambolesque d'espionnage franchouillard. Rien de bien révolutionnaire mais au moins c'est fait dans la simplicité et la bonne humeur. Tome 2 : 2/5 Avec "In Vitro Veritas" et comme son nom l'indique, Harry Curtis est de retour pour une nouvelle aventure qui mélange espionnage et aventures en mettant notre héros aux prises avec un savant fou (toujours le même). Mais comme si cela ne suffisait pas, Massonnet colle à Harry et ses belles moustaches un petit flirt, un sauvetage d'enfant tragicomique et une partie de kung-fu face à son propre clone… Autant dire que ça n'arrête pas, on n'a jamais une seconde pour reprendre son souffle et ça part vraiment dans tous les sens. Inutile de chercher une trame sérieuse ou une quelconque structure, il n'y en a pas. Et le gros point faible de ce deuxième tome, comme du reste de son prédécesseur, c'est le manque de véritable humour. Massonnet aurait pu adopter un ton comique, un réel esprit satirique ou parodique, bref, opter pour un pastiche comique. Au lieu de ça il se contente de dérouler une histoire classique à l'extrême avec des ressorts vus et revus et surtout qui ne prêtent jamais à rire, à peine à sourire… C'est bien dommage. Quant au dessin, il est à l'image du scénario : classique et qui rate sa cible, cette fois à cause de phylactères trop abondants, d'un trait trop gras. Même dans son dessin, Harry Curtis ne parvient pas à trouver son rythme ni son style… Tome 3 : 1/5 Suite directe de Interworld 2, alias "In Vitro Veritas", "Le topo" reprend là où ce dernier s'était arrêté, après un interlude d'une page ou deux absolument inutile en ouverture de l'album. Une fois de plus l'humour de Massonnet m'est passé un peu au-dessus de la tête avec ce troisième volet des aventures d'Harry Curtis. Pire encore, il ne se passe finalement rien dans cet épisode, et les rares planches intéressantes sonnent faux : le côté psychologique des deux frères jumeaux qui sont les savants fous de cette saga est délaissé car on est dans une trame comique. Ou plutôt une trame qui se veut comique car en ce qui concerne "Le topo", ni le ton, ni les personnages, ni les dialogues ne prêtent à rire, pas même à sourire. Malgré un dessin un peu différent des deux premiers volets (et peut-être "meilleur" grâce à des dégradés de gris qui donnent un peu plus de consistance), ce "topo" est assurément le plus faible de la série et n'incite nullement à poursuivre la lecture de cette saga bien morose.
Je n'ai pu lire que le deuxième tome de cette série... et à dire vrai je n'irai pas chercher à lire les autres. Tout d'abord parce que le dessin est un peu trop chargé à mon goût (même si le style varie d'un tome à l'autre, voir la galerie). Ensuite (et surtout) parce qu'il s'agit d'aventure, genre qui a du mal à me plaire en général : ici on suit Harry Curtis dans ses aventures pas vraiment folichonnes, style enquête policière / espionnage. Surtout, c'est le manque d'humour qui se ressent. Car ces aventures, lues au 1er degré, sont plus ennuyeuses qu'autre chose. Il se passe des choses, il y a des rebondissements. Ah bon. Bref, j'ai suivi ça de façon très détachée. Pas très original ni amusant ni passionnant...
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