Le Cycle de Cyann
Angoulême 1998 : Alph'Art du public pour le tome 2. Ohl est un monde où sévit une terrible épidémie : les hommes meurent les uns après les autres de la maladie des fièvres pourpres qui épargne mystèrieusement le genre féminin.
Angoulême : récapitulatif des séries primées Cimoc Les années (A SUIVRE) Les meilleures séries terminées en 2014 Maladies et épidémies Planet Fantasy Science-Fiction, le best-of Voyages dans le temps
50 ans après la Guerre des Confins, la planète Olh a perdu tout contact avec la colonie du clan Olsimar, IlO la lointaine. Après la perte de son fils atteint des Fièvres Pourpres, une maladie qui décime la population masculine, le Seigneur Olsimar décide de confier à sa fille la première expédition vers IlO. On espère en effet y trouver les plantes rares capables de soigner la maladie. Mais c'est compter sans le camp rival, la sOurce, communauté des DeO, qui, pour de mystérieuses raisons, cherche à saboter l'expédition, voire à supprimer Cyann.
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Date de parution | Octobre 1993 |
Statut histoire | Série terminée 6 tomes parus |
Les avis
Je ne suis pas un grand amateur de SF mais j'ai vraiment été séduit par cette ancienne série. J'ai beaucoup aimé le personnage de Cyann dont la psychologie évolue au fil de son long voyage spatio-temporel. Le scénario est d'une grande habileté. Si les deux premiers épisodes posent les bases de l'aventure d'une très belle façon mais de façon assez conventionnelle, un épisode 3 de transition nous mène vers des tomes 4 et 5 qui réorientent l'aventure vers des rebondissements imprévus et recherchés dans l'exploitation des boucles temporelles. Bourgeon et Lacroix réussissent la prouesse de construire une Cyann de plus en plus mature mais qui ne change pas dans ses fondamentaux vis à vis du pouvoir ou de ses idéaux. Les auteurs évitent le piège de nous faire voyager tout au long des épisodes à la façon des tomes 2 et 3 dans des mondes hostiles peuplés d'un bestiaire certes remarquable mais assez répétitif. L'excellent tome 4 sur Marcade recentre le récit sur des thèmes moins explorateurs mais bien plus intéressants dans la thématique du pouvoir et du destin. Impossible de parler de la série sans aborder son érotisme permanent. Cyann passe son temps à aborder le sujet du sexe ou à échapper à des violeurs. Ses tenues moulantes sur son fessier rebondi, ses positions voire certaines scènes quasi explicites parsèment ses voyages. C'est peut-être une vision macho datée et dépassée mais j'ai trouvé cela séduisant, apportant du piquant au récit. De plus cela s'inscrit bien dans l'ambiance de cet univers où règne une grande liberté des mœurs. Certains ont pu trouver le graphisme un peu daté, perso je l'ai ressenti comme éblouissant tout au long des six épisodes. La recherche est grandiose dans tous les domaines : paysages, personnages, bestiaires, costumes et cités. Cela se renouvelle à chaque épisode tout en gardant une grande cohérence d'univers. Les dialogues sont très divers alternant le familier au recherché en fonction du personnage et de la situation. C'est souvent très juste et sans vulgarité même dans les scènes érotiques. La conclusion de la série est un peu fleur bleue mais montre l'aboutissement de l'utopie paisible vers laquelle Cyann aspire. Un excellent moment de lecture à la fois dans le graphisme et le scénario.
Le cycle de cyan, chef-d'oeuvre intemporel de la science-fiction. Découverte de mondes extraterrestre peuplés d' humanoïdes, si différents mais tellement humains... Exploration interplanétaire, pouvoirs psychiques téléportations, voyages dans le temps, boucle temporelle, sexe et sensation de déjà vécu (personnel), une œuvre réussie. Passionnant à lire, pour ma part j'ai découvert 1 tome par an, à relire pour mieux comprendre ce cycle.
J'ai lu les 2 premiers tomes il y a de cela fort longtemps. A la sortie du tome 2 dans le magasine à suivre. En 1997 c'était donc il y a ... 21 ans. J'ai donc repris ma lecture du tome 3 et 4, 21 ans après ! Et ce n'est plus pareil qu'avant... J'avais surtout adoré le tome 2 "6 saisons sur Ilo". Un tome que j'ai dévoré plusieurs fois, fasciné par cette faune et cette flore aussi étrange que dangereuse ( précurseure de celle des mondes de Léo ? ). Ce gros véhicule blanc qui trace à travers cette espèce de forêt Amazonienne extra terrestre. Ces paysages étranges un peu vieillot dans leurs réalisation ( le style de Bourgeons reste tout de même encré dans la vieille science fiction Française des années 70 ), mais qui génèrent un vrai sentiment d'exotisme, unique dans le monde de la bd. Un côté vieillot et daté certes, mais vraiment profond, crédible et passionnant. Je n'ai pas vraiment retrouvé ça à la lecture des tome 3 et 4. Alors 21 ans après j'ai peut être changé de gouts ? Je ne pense pas car je suis toujours un fan absolu des " compagnons du crépuscule " son œuvre que je préfère. Non là je n'ai retrouvé que le côté daté. Les personnages sentent un peu le réchauffé, copiés-collés sur d'autres . Les paysages des planètes sont moins beaux, les visages un peu plus bizarres et grimaçants... Il y a toujours eut ce côté un peu bancal chez Bourgeons , mais pas à ce point. Là on sent la fatigue... L'envie de finir cette série. Ces 2 tomes ne sont tout de même pas mauvais loin de là, il y a quelques bonnes choses: certains paysages et séquences ( la mer polaire, la montagne, le retour sur Olh ) , Des trouvailles dans certains engins ou mécanismes mais aussi des trucs un peu plus moches et kitshs ( la ville et les costumes du tome 4, le personnage d' Aïeïa, assez horripilant ). Dans l'ensemble je n'ai pas été transporté comme les 2 premiers. Du coup la lecture des tomes 5 et 6 n'est plus une priorité. Un 4 pour les tomes 1 et 2 et un 2.5 pour les tomes 3 et 4. 3.5 Achat conseillé pour les 2 premiers tomes.
Ca y est, je l'ai fini. Un mois après la découverte de l'exceptionnel Les Passagers du vent, je me suis enfin attelé à la lourde tâche de lire la dernière série de Bourgeon que je n'avais pas lue. Et quand je dis s'atteler, il faut vraiment s'y atteler. C'est pas le genre de lecture qu'on fait tranquillement. Ce qui est certain, c'est que la BD est à mon avis la moins bonne des séries de Bourgeon. Et qu'elle est vraiment très très bien (le bonhomme est vraiment très bon, ça n'est plus à prouver). Mais, j'ai été un peu moins enthousiaste que pour les autres séries du genre. J'ai eu la chance de la lire très tardivement, lorsque tous les tomes étaient sortis. Je n'ai donc pas eu la découverte progressive de la série et les petites déceptions qui peuvent accompagner certains tomes, même si j'ai senti également un passage différent dans les tomes 4 et 5. Mais de tout lire d'un coup m'a laissé à la fois dans la série et dans le sens que les auteurs voulaient lui donner. Du coup, le final est effectivement très cohérent avec le reste de la série et conclut d'une façon très satisfaisante. Mais je reconnais qu'il m'a semblé également qu'il y avait plus de force dans les deux premiers tomes que dans les suivants. Cela dit, j'ai adoré la série : l'ambiance, l'univers, les décors, les personnages, l'héroïne, l'histoire et les critiques émises (car il y a de nombreuses critiques émises à travers ces découvertes de monde, et plus d'une m'a semblé pertinente). C'est innovant, bien mené et complexe (presque un peu trop d'ailleurs, on peut se perdre dans les premiers tomes ou au fil des tomes). Mais dépaysant, ça c'est certain ! En prime, il y a le dessin de Bourgeon, particulier et nécessitant un petit temps d'adaptation (notamment dans le fait qu'il a une certaine rigidité dans les scènes d'actions ou dans la continuité des cases) mais qui a un coup de crayon indéniable. On est plongé dedans avec délice et l'inventivité de la faune ou de la flore ajoute un charme à la série. La série est vraiment excellente, possédant beaucoup de qualités et bien que ce soit dur d'accès, je recommande cette lecture. L'auteur est décidément excellent, je suis sous le charme.
Le Cycle de Cyann est l'une de mes séries de science fiction préférées. Il aura fallu plus de vingt ans au perfectionniste François Bourgeon pour achever cette magnifique saga. J'ai découvert Cyann il y a plus de quinze ans quand seuls les deux premiers volumes étaient parus. Et ce fut une claque monumentale ! Les auteurs ont réussi à créer un univers remarquable... et néanmoins difficile d'accès. Le monde de Cyann est totalement exotique et d'une grande densité. L'action est rare au profit de la découverte de cette civilisation par le lecteur. Bourgeon soigne au maximum la mise en place de son histoire en détaillant le monde d'Ohl dans toute son incroyable complexité (faune, flore, religion, système politique, urbanisme, technologie, coutumes... et j'en passe tant c'est foisonnant). Certes on s'y perd un peu au début mais le scénario n'en est que plus passionnant au fur et mesure que le récit avance (et s'accélère notamment dans le deuxième volume). Les quatre tomes suivants, s'ils enrichissent davantage l'univers et achèvent la saga, ne sont pas tout à fait du même niveau que les deux premiers. Ils sont moins denses, moins riches, finalement peut être moins ambitieux. Cependant, je ne boude pas mon plaisir car ils restent tout de même très intéressants. Les personnages, nombreux, sont soignés et variés avec en point d'orgue Cyann qui, de petite peste aristocratique et capricieuse, va devenir une grande héroïne de space opera. Visuellement, c'est juste superbe ! Outre la qualité et le soin apportés aux dessins, c'est l'incroyable diversité de l'univers qui impressionne le plus. Le Cycle de Cyann est un monde unique à découvrir et une série majeure de la science fiction.
J'ai abandonné au premier tome. Certes le dessin est absolument sublime et on s'attarde à chaque planche pour essayer de capter les détails de cet univers. Le gros problème, c'est le rythme et le scénario. On s'ennuie ! Les dialogues sont inintéressants, "l'intrigue" poussive et mal amenée. Sans parler des transitions, je me suis retrouvé tellement de fois à revenir en arrière en pensant que j'avais manqué une page, mais non. De plus on est largué sans filet. L'histoire démarre comme si on devait prendre le train en marche, on est assommé de vocabulaire, de personnages, de choses nouvelles qui empêchent de rentrer pleinement dans le récit. J'avais du mal à croire qu'il s'agisse du tome 1. Tout cela est bien mal amené et maîtrisé comparé à un L'Incal ou La Quête de l'Oiseau du Temps.
C'est vraiment dommage. J'aime bien d'autres séries de Bourgeon. J'adore les Passagers du vent. Les Compagnons du crépuscule, ce n'est pas mauvais. J'adore aussi la création de nouveaux mondes, j'aime bien la SF, mais ici tout me semble un énorme ennui, une perte de talent, un gaspillage total, égarement des auteurs, gâchis. J'ai acheté et lu tous les albums. Après relecture des six tomes, que reste-t-il ? Quelques beaux paysages, la sensation d'un énorme effort de la part du dessinateur pour rendre crédible cet univers, trop de scènes pseudo-érotiques manquées, les grimaces des personnages... Le résultat de tout cet effort, comme des errances de l'héroïne Cyann, même le happy end, me laissent indifférent ou perplexe... C'est dommage, vraiment.
Avis partagé sur cette série dont les deux premiers tomes m’avaient enthousiasmé à leur sortie. Dessin léché, scénario de sf classique (l’enfant rebelle envoyée en mission sur une planète éloignée par sa famille, histoire de s’aguerrir et de gagner en maturité – mais ce scénario ira en se complexifiant au fil des tomes), langage travaillé (expressions folkloriques mais aussi noms de famille à la structure originale), faune riche en profondeur, univers multiple et sensualité à fleur de peau. Après deux tomes, j’étais donc conquis. Malheureusement, les tomes suivants allaient quelque peu me refroidir. Le troisième était encore agréable à lire quoique déjà bien plus simpliste (de prime abord) tandis que les deux suivants me donnaient le sentiment que l’auteur s’égarait dans un délire difficilement compréhensible. Et puis vient le dernier tome. Un tome qui explique et donne tout son sens aux deux précédents, qui apporte un nouvel éclairage sur le tome 3 et qui est parfaitement cohérent avec les deux premiers. C’est vraiment du grand œuvre ! Il n’empêche qu’à la relecture, j’ai quand même dû me forcer sur les tomes 4 et 5. Ils ne me plaisent pas, même si ils permettent ce superbe final. C’est trop embrouillé, trop nébuleux sur le moment même. Et c’est la raison pour laquelle j’hésite tant dans ma cote entre le 4/5 et le 3/5. J’opte pour le 3/5 avec coup de cœur (spécialement dédié aux deux premiers tomes et au tome conclusif) et je vous invite à lire cette série jusqu’à son terme même si, comme moi, vous éprouviez un sentiment de lassitude sur les tomes 4 et 5.
En 1993, la parution du premier tome faisait l’effet d’un coup de tonnerre dans le monde de l’édition. 21 ans, 6 albums et 4 maisons d’édition plus tard, qu’en reste-t-il? Côtés positifs, on retiendra des univers extrêmement bien pensés, avec une foison de détails, cohérents, divers et hauts en couleurs, ainsi qu’une galerie de personnage eux aussi bien typés et ayant une grande profondeur psychologique. Les personnages évoluent énormément sur la période du cycle: la petite peste irresponsable devient une grande héroïne courageuse ayant ses moments de faiblesse; la fille sage et responsable devient une dictatrice, le salaud de la bande devient un amoureux transi et romantique, etc. Une série très humaine, et une belle galerie de portraits, dans laquelle Bourgeon se surpasse. Côtés négatifs, on retiendra des récits pas faciles d’accès, des histoires pas toujours très lisibles (nécessitant des explications fastidieuses qui alourdissent le récit), des albums qui hésitent entre le traitement d’une histoire en un tome et le développement d’un cycle sur plusieurs tomes, et les éternelles incongruités, inévitables dès qu’on commence à voyager dans le temps – les pirouettes employées par les auteurs pour résoudre le problème sont originales mais ne convainquent pas. Bref, une série culte qui fait date dans l’histoire de la BD franco-belge mais qui a perdu depuis longtemps l’élan des deux premiers albums et qui, à peine finie, date déjà.
J’ai littéralement adoré les aventures de cette héroïne dans un monde encore plus « adulte » et encore plus intéressant que les mondes imaginés par Léo dans Aldébaran. Je trouve enfin un personnage féminin qui a une vraie consistance et du caractère! Sur le plan de la maturité, c'est quand même un cran au-dessus. Pour autant, on n'a pas vraiment le même plaisir de lecture. Cela s'explique par la complexité de l'univers mis en place par l'auteur. Il y a une véritable réflexion sur la façon dont sont liés les choses. J'aime également toutes les trouvailles qui sortent de l'ordinaire. Il est un peu dommage que le tome 3 se situe chez un autre éditeur que celui chez lequel il a commencé, à savoir Casterman, et que l’album soit beaucoup plus court. Toutefois, je remarque qu’a été conservé le même format ce qui est déjà pas mal et en même temps une forme de respect pour les collectionneurs. Lorsque j'ai appris que le tome 5 sortira chez un 3ème éditeur à savoir 12 bis après Casterman et Vent d'Ouest, là je me dis qu'il y a une limite qui a été franchie. Cependant, on peut analyser cela de différentes manières. Par exemple comme voilà un auteur qui s'affranchit du poids de ses maisons pour conserver une part d'indépendance protégeant sa liberté de créativité. Pour autant, ce n'est pas forcément au goût des collectionneurs cartésiens qui aiment l'uniformité. Cela sera d'ailleurs la première fois que j'aurais une série qui s'étale sur 3 maisons d'édition. L'overdose n'est jamais profitable. Tout dépend du point de vue et de l'importance qu'on y attache. Le dessin est vraiment exquis et met bien en valeur les anatomies des différents personnages en plus d’avoir des décors réellement extraordinaires. La lecture est un peu fastidieuse au début de cette saga mais on s’immerge petit à petit dans ce monde qui a ses propres codes. Il faut un peu s'accrocher et le plaisir vient après. Cette BD a tout de même beaucoup de potentiel! Cela m’a permit de découvrir un auteur dont le style est totalement atypique et qui a beaucoup de talent. Je me suis jeté dans l’achat de la totalité de ces œuvres sans exception. Je dois avouer que cette série est ma préférée dans ce qu’il a réalisé. Dans le détail, voilà ce que cela donne: La sOurce et la sOnde: Ce premier tome est un pur bonheur de découverte d'un monde extrêmement bien détaillée jusque dans sa géographie, dans sa faune et dans sa flore. On fait la connaissance de deux personnages féminins qui ont du caractère et de la trempe ce qui les rend intéressant. Il est dommage que le décollage se fasse tellement attendre dans les deux sens du terme mais je crois que c'était sans doute bien nécessaire. On sent bien que c'est un tome d'introduction à un univers encore plus vaste. Il va falloir s'accrocher mais le plaisir viendra par la suite. Bref, une pure réussite que ce monde détaillé avec finesse! Six saisons sur Ilo: Le second volume sera celui placé sous le signe de l'aventure dans une nouvelle contrée sauvage. Il clôt un premier cycle placé sous le sceau de la conspiration par une sorte de secte qui souhaite étendre son pouvoir. Nous aurons enfin les réponses sur la pandémie qui sévit dans le monde d'Olh. Nous aurons également droit à des rebondissements et des retournements de situation assez inattendues. Même le personnage de Cyann semble évoluer du passage de l'adolescence à l'âge adulte et celui de la maturité intellectuelle. Bref, c'est le temps de la métamorphose. La fin du cycle ouvre de nouvelles pistes pour notre héroïne promise à un voyage intergalactique encore plus vaste. Aieia d'Aldaal: Il aura fallu 7 ans d'attente. Le résultat est étonnant de maîtrise surtout au niveau de la couleur. Il y a un réel progrès avec une ambiance graphique nouvelle. Le trait de Bourgeon se bonifie au fil des tomes. On remarquera également l'émergence d'un autre personnage féminin qui volera un peu la vedette à notre Cyann. Nacara est presque totalement oubliée. Les dialogues seront de hautes volées et parfois cinglants de vérité et d'humour. On se situe là encore sur une autre planète qui connait également une caractéristique particulière. C'est une nouvelle aventure à part entière élaborée et intelligente qu'on va découvrir avec toujours autant de bonheur. Les Couleurs de Marcade: Paradoxalement, c'était l'un de mes tomes préférés de par la richesse de son scénario et par l'inventivité. Pourtant après relecture, il a été surclassé par d'autres tomes. Il faut dire que chaque relecture nous offre la possibilité de percevoir des détails supplémentaires ce qui bonifie d'autant la série tout entière. Aïeïa nous manque un peu. Marcade, c'est le reflet futuriste des travers de nos sociétés actuelles, de la lutte pour le Pouvoir, de l'asservissement d’un peuple, de la société de consommation, de l'endoctrinement, de la censure et de la violation de la vie privée, du mercantilisme à outrance… Les Couloirs de l'Entretemps: Encore 5 ans d'attente ! Visiblement, notre héroïne est ballottée de monde hostile en monde hostile. On joue également sur l'espace-temps. Il va falloir s'accrocher pour comprendre le mécanisme de tout ce fatras temporel. Cependant, le charme de la saga demeure intact. On sent toutefois que c'est bientôt la fin. Les Aubes douces d'Aldalarann: Le cycle de Cyann est enfin terminé. C’est la première fois que j’ai une série de 6 tomes dans 4 collections différentes. L’auteur termine finalement chez Delcourt. Tout cela pour ça aurait-on envie de dire. C’est la fin du voyage interstellaire pour notre héroïne enfin mâture et qui va gouter au charme écolo de la planète Aldalarann. Avec le recul, on se dit que cette série est un peu à part grâce à ses dialogues philosopho-cosmique dans une planitude morne qui peut sans doute conférer à l’ennui pour un jeune lecteur pour peu qu’il ne soit pas déjà vieux jeu bien entendu. On aura droit à une fin convenable mais qui ne répond pas tout à fait aux attentes de cette saga de science-fiction complexe. Note Dessin : 3.75/5 – Note Scénario : 4.25/5 – Note Globale : 4/5
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