Elle ne parlait jamais du Congo

Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)

Le narrateur évoque sa grand-mère et les moments qu’il a passés avec elle, son silence sur son aventure congolaise qu’il va recréer sur base d’archives trouvées à sa mort.


1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale 1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Congo belge Hébergé chez ses grands-parents Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis

Nelly, la grand-mère de Nicolas Wouters a longuement séjourné au Congo. Après son retour en Belgique, elle hébergera régulièrement le jeune Nicolas. Pourtant, jamais elle n'évoquera le Congo...

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Septembre 2017
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Elle ne parlait jamais du Congo © Ministère de la Fédération Wallonie Bruxelles 2017
Les notes
Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

03/04/2024 | Mac Arthur
Modifier


L'avatar du posteur Mac Arthur

Objectivement, ce court récit ne mérite sans doute pas son 4/5... mais il m'a énormément parlé et le phénomène d'identification a joué en plein avec mes propres souvenirs. En effet, je suis moi-même petit-fils de colons et comme Nicolas Wouters, je ne sais pas grand chose de la manière dont mes grands-parents ont vécu cette période sinon quelques bribes récoltées çà et là et qui donnent une image de la vie des colons belges très éloignée de celle propagée par les médias. Par conséquent, j'ai beaucoup aimé cette évocation d'une jeune femme tout à fait banale, partie très jeune au Congo (elle n'a que 22 ans lorsqu'elle débarque sur le sol africain) et s'acclimatant progressivement à son nouvel environnement et à son nouveau mode de vie (la rivalité entre femmes belges, le boy à disposition, le climat, les paysages, la langue). La narration de Nicolas Wouters est agréable à lire, douce et empreinte d'affection pour cette grand-mère qu'il ne connait finalement que peu. Le dessin charbonneux de l'auteur est lui aussi tout à fait à mon goût : chaque case ressemble à un instantané qui fait ressurgir une époque et un univers. Dans le genre, je trouve vraiment qu'il s'agit d'un bel album mais son sujet très personnel ne parlera sans doute pas à tout le monde de la même manière.

03/04/2024 (modifier)