Testosterror
Un virus fait chuter le taux de testostérone des hommes!
Guerre des sexes Maladies et épidémies
Un virus fait chuter le taux de testostérone des hommes... et se répand sur la planète ! Jean-Patrick, concessionnaire automobile dans la zone d'activité commerciale de Saint-Pierre-Le-Caillou, panique et tente de se réfugier au sein de la secte masculiniste dirigée par Jo, son coach sportif. Contaminé par le virus, Jean-Pat voit sa vision du monde changer... Mais alors qu'il se détache du mouvement viriliste, son fils s'y engouffre. Notre héros parviendra-t-il à sauver son enfant des griffes d'un gourou macho ? Privée de testostérone, l'humanité sombrera-t-elle dans le chaos ? Quel secret la part de féminité de Jean-Pat renferme-t-elle ? Et si la vérité résidait dans les yeux de Champion, son irrésistible chien priapique ?
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Date de parution | 11 Octobre 2023 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J'aime bien Luz, mais ici je n'ai même pas pu finir l'album tellement je me suis ennuyé. Pourtant l'idée de départ est pas mal et je n'ai rien contre une satire sur les masculinistes. Et vu le nombre de conneries que je le lis sur internet, je pense que Luz n'a pas besoin de forcer bien le trait pour montrer comment ils peuvent être beaufs. Il y a aussi son dessin qui est toujours aussi dynamique et expressif. Le problème c'est que l'histoire est trop longue. J'ai eu l'impression de voir un sketch de 10 minutes qu'on étire inutilement pour en faire un film de 1h30. Il y a quelques passages qui m'ont amusé, mais très vite je trouvais que l'action était molle et que cela tournait en rond. Il y a beaucoup de dialogues et la plupart ne m'ont même pas fait sourire. Une déception en ce qui me concerne.
Eh bien, Luz se renouvèle pas mal avec cet album ! Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en empruntant ce pavé, et je dois dire que je suis sorti satisfait de cette lecture. Je pense même que je l’aurais été davantage si Luz avait resserré son histoire. En effet, après un début tambourinant, durant lequel nous découvrons le héros, Boulard, ses potes et sa famille, dans une illustration poussée au bout du bout par Luz de la beaufitude, du machisme – mention spécial au barbecue dominical durant lequel Boulard et ses potes, méprisant femmes et enfants, donnent une vision pathétique du mâle con et burné (tous les clichés y passent !) – le deuxième tiers est trop long, trop lent : Boulard devient mou, loser pathétique certes, mais le rythme en pâtit et là il aurait fallu couper quelques dizaines de pages je pense. Le dernier tiers est à nouveau plus rythmé et intéressant. C’est le début que j’ai préféré. Certes, Luz force le trait, mais cette caricature – en est-ce une ? – donne des dialogues savoureux, des situations cocasses, et Luz maîtrise bien les enchainements. Il utilise aussi bien le parallèle avec l’épisode covid, et les jeux de mots détournant marques, noms de personnes connues, etc., passent bien. L’humour qui tâche côtoie une certaine critique : c’est dans la continuité de Charlie Hebdo. Un ventre mou (comme celui de Boulard), mais une lecture globalement plaisante.
Testosterror est drôle, décalé, vraiment et faussement politique, une belle lecture ! L’histoire raconte un monde qui vivrait une épidémie similaire à celle du Covid mais celle-ci n’impacterait que les hommes et ferait chuter leur taux de testostérone. S’en suivent de multiples parallèles où par exemple les mouvements anti-masqués sont remplacés par des mouvements masculinistes et ainsi de suite, toute une histoire. Pour ce qui est du dessin, je suis assez biaisé car j’aime beaucoup le style de l’auteur avec des dessins drôles et remplis de détails ; également j’ai l’impression que le fils du personnage principal ressemble à Luz lui-même, mais je ne suis pas certain de comprendre l’idée derrière cela. J’ai bien aimé cette BD même si j’ai trouvé un peu longue, l’idée originale finissant par se répéter pas mal au fil du récit.
Après la lecture de ce gros pavé, je dois avouer que c'est plutôt pas mal. Le style de Luz complète très bien ce genre de récit, qui inclut dans sa naration des réflexions de notre société actuelle. Cette BD présente beaucoup d'humour, parfois fine mais souvent grasse, j'en ai beaucoup rit. Et pourquoi diable ? Parce qu'il y a des personnages rocambolesques, des scènes "what the fuck" et des répliques de bon gros bof. Sur le scénario, celui est très bon sur le 1er tiers du récit, le 2eme est plus anecdotique, plus sage ; mais on finit en beauté sur le dernier tiers avec un final plutôt réussi. "Pour ceux qui veulent lire quelque chose de différent de la BD avec de l'humour bien gras, pour se détendre après une dure journée sur le canapé à picoler de la bière bien fraiche, tout en se faisant emmerder par sa femme, eh bien je vous le recommande couillement (Humour)"
Un peu surpris de voir Luz se lancer dans une histoire longue dans un si gros album, j'ai trouvé pas mal de bonnes idées dans cette BD. Le concept est assez caricatural, avec des mâles vraiment couillons voire purement cons, qui ressemblent quand même pas mal à une vision manichéenne et forcée. Mais l'idée de base reste plutôt bonne, celle de voir les machos devenir plus sages et compréhensifs en perdant leur taux de testostérone. Et surtout voir ceux qui en ont encore se former en une sorte de milice extrêmiste se comportant envers les femmes avec la même parano et le même racisme que les courants d'extrême-droite les plus conspirationnistes. Ajouté à cela quelques thématiques plus personnelles comme la relation père-fils, mari-épouse ou encore une relation presque filiale entre un patron et son employée, et quelques idées de gags pas mauvaises, il y a donc pas mal de bonnes choses dans cet album. Mais par contre, je l'ai trouvé trop long. Il présente une très grosse période de mou sur le milieu de son récit, qui s'étale presque sur la moitié de l'album où les choses avancent peu, où on discerne mal où l'auteur veut en venir et où, je dois le dire, je me suis ennuyé. J'ai dû un peu me forcer pour avancer, mais heureusement la conclusion de l'album est plus prenante. Ce n'est donc pas une BD parfaite et je comprendrais facilement que certains lecteurs lâchent en cours de route, mais elle n'est pas mal dans l'ensemble malgré sa trop grande longueur.
L'idée est drôle mais ca tire en longueur. Je suis pourtant assez bon public quand il s'agit de Luz mais j'ai trouvé qu'il aurait pu gagner ici en faisant plus court. C'est débile à souhait, heureux de retrouver Luz en forme mais pas son chef d'oeuvre non plus. Je conseillerais plus les Indélébiles à ceux qui ne l'ont pas lu.
3.5 Une satire féroce et hilarante de Luz qui a su garder les esprits de Fluide Glacial et Charlie Hebdo. On y retrouve le virilisme de Pascal Brutal de Riad Satouf, les énormités des beaufs de Cabu, les colorisations de Vuillemin et bien sûr l'humour de Luz qui n'oublie jamais de glisser l'actualité dans le récit, comme la guerre en Ukraine par exemple. Les mecs y sont décrits à la tronçonneuse mais tout le monde y reconnaitra forcément quelqu'un de sont entourage proche ou moins proche. Les discussions autour du barbeuq', les fans de bricolage (CéBé s'étonnant que son pote n'a pas de ponceuse dans son atelier : "tu ne ponces pas?"), les épouses obéissant aux diktats sans de remise en question, les mugs ringards de Gifi... un vrai inventaire à la Prévert de la beauferie dans toute sa splendeur. C'est méchant mais beaucoup de personnages en deviennent touchants: l'actualité déversée en continu, le train-train quotidien, l'entourage... finalement beaucoup sont victimes inconscientes d'un système qui veut maintenir le statu quo. L'histoire part dans tous les sens mais la trame est parfaitement compréhensible et les dialogues sont à se rouler, des dizaines de répliques pourraient devenir cultes (je n'en citerai pas pour vous laisser la fraîcheur de la surprise (hormis celle citée plus haut, désolé)). Le dessin, on aime ou on aime pas: c'est coloré à mort, surchargé de détail, encadré de noir. Ca tombe bien, j'aime. Et les émotions sont rès bien rendues sur les visages de ces pauvres barjos. Un bémol concernant l'épaisseur du pavé: 300 pages, c'est beaucoup pour une histoire qui ne s'y prête pas trop. Un risque que certains lecteurs lâcheront l'affaire dans le premier quart.
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