Je veux danser comme Gene Kelly

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Max de Radiguès évoque une anecdote qui lui est arrivée lors de son séjour à White River Junction.


Cinéma La Danse Les petits éditeurs indépendants [USA] - Nord Est

White River Junction est un village du Vermont (Nord-Est des états-Unis), qui accueille depuis 2007 une célèbre école de bande dessinée, le Center for Carton studies. Le dessinateur Max de Radiguès y a passé un an, avec des auteurs venus des quatre coins du continent américain. Pendant de longues années, White River Junction a été frappé par la crise économique et déserté par ses habitants. Il avait pourtant connu des heures de gloire comme croisement, – junction –, de lignes de chemins de fer. A la fin du 19e siècle, plus de 50 trains de passagers s’y arrêtaient tous les jours, sans compter les très nombreux trains de marchandises qui partaient vers le Canada. Et puis, au milieu du 20e siècle, il y a eu aussi…

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 2013
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Je veux danser comme Gene Kelly © Ministère de la Fédération Wallonie Bruxelles 2013
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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03/04/2024 | Mac Arthur
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Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Autant cet album est grand et tout en hauteur, autant son contenu est vraiment minuscule. Il contient en réalité 6 pages de BD et 1 illustration pleine page qui sert d'entracte entre ses deux petits chapitres. Le dessin est dans le style simple de Max de Radiguès, le même que dans quasiment toutes ses autres séries. En plus du format original tout en hauteur, l'utilisation d'un panel limité de couleurs, noir, blanc, et teintes de rouge, donne une certaine élégance aux planches. L'histoire pour sa part est anecdotique et aurait pu tenir en 2 ou 3 pages dans un recueil autobiographique. L'album se lit très vite et ne marque pas vraiment pour son contenu, mais c'est un joli objet pour les collectionneurs et amateurs de cet auteur.

28/06/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Une des premières 'plaquettes' de la Fureur de Lire donnait la parole à Max de Radiguès. L'artiste en profitait pour revenir sur une anecdote survenue lors de son séjour à White River Junction (voir Pendant ce temps à White River Junction). Comme pour les autres récits de cette collection (éditée par le Ministère de la Fédération Wallonie Bruxelles dans le cadre des actions Fureur de Lire), l'espace dont dispose Max de Radiguès est des plus succincts et ne laisse pas vraiment place à un quelconque développement de l'intrigue. On reste donc sur un récit basique mais au travers duquel l'auteur parvient tout de même à nous parler d'un vieux film oublié, de sa fascination pour la danse et des blocages que peuvent provoquer les regards des autres. D'un point de vue esthétique, Max de Radiguès reste fidèle à lui même avec cette ligne claire très lisible (même si peu fignolée dans le cas présent). Clairement plus une curiosité qu'un essentiel, ce court récit plaira aux fans de l'auteur (qui auront le sentiment d'avoir trouvé là un album dont beaucoup ignorent jusqu'à l'existence) et donnera un aperçu de son ton et de son style aux autres. Pas mal, quoi.

03/04/2024 (modifier)