Universal War One

Note: 4.32/5
(4.32/5 pour 143 avis)

Dès 2050, les nouvelles facilités qu'à l'homme à s'arracher de sa planète ouvrent une ère de colonisation du système solaire alliée à un incroyable boum économique. Des 12 milliards de terriens, près de 500 millions partent dans l'espace. A voir aussi : Universal War Two


Auteurs complets Best of 1990-1999 Derrière les murs Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs Guerres interstellaires Lanfeust Mag On en parle... Quadrants Science-Fiction, le best-of Soleil Voyages dans le temps

Suite à cela l'ONU devient la tête d'une fédération terrestre chargée de veiller sur le système solaire : en 2067 est fondé l'UECG : United Earthes Central Government... et l'armée qui accompagne tout état : l'UEF, United Earthes Force. En font parti tous les états et fédérations terrestres, les stations orbitales Alpha, Bêta, Gamma, Delta et Epsilon, les colonies de la Lune, Mars et Vénus. Les autres colonies des satellites de Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton restent sous régime administratif privé des neufs CIC, Compagnies Industrielles de Colonisation. Début du tome 1: Un petit vaisseaux scout en provenance de Saturne se dirige vers une sorte de mur de ténèbres. Il semble avoir perdu tout contact radio avec le reste de l'humanité. Les deux pilotes se stabilisent à proximité du mur. Malgré la trouille du prénommé Mario, ils larguent une sonde accroché par un filin vers le mur. La sonde pénètre dans les ténèbres. Soudain, le filin se tend. Tandis que la peur du premier pilote tourne à la panique, le second, Balti, a le réflexe de rallumer les moteurs du vaisseau. Le filin se consume et libère le scout Mario le trouillard engueule son compagnon, lui demandant pourquoi il n'a pas simplement largué le filin. Balti lui dit que c'était plus sûr de s'éloigner du mur avec les moteurs. Les réacteurs ont laissé de grandes traces sur les ténèbres. Mario, paniqué à l'idée que ça aurait pu lui sauter à la gueule, insulte "les putains de héros", "cette putain de guerre" et "cette putain d'armée". Un vaisseau de chasse Trihedron rattrape à ce moment le Scout. Son pilote, le captain June Williamson rappelle à l'ordre Mario, lui signalant qu'il est à nouveau au contact radio. Le Scout est alors entouré d'une escadrille de chasse complète. "Allez, les enfants, on rentre à la maison" L'ensemble rentre vers la gigantesque IIIème flotte spatiale de l'UEF, en orbite autour de Saturne. Trame générale: Coupant le système en deux, LE MUR est apparu. Si grand, si sombre, insondable. Pourtant, l'escadrille Purgatory a réussi à en forcer l'entrée, mais a payé cette première victoire de la vie d'un de ses pilotes. Et lorsque enfin les survivants parviennent à détruire définitivement le mur, ils disparaissent avec lui. Au coeur de cette étrange odyssée, le destin leur offrira même la terrible chance de rejouer leur propre histoire. La première Guerre Universelle pourrait-elle être évitée ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Novembre 1999
Statut histoire Série terminée 6 tomes parus

Couverture de la série Universal War One © Soleil 1999
Les notes
Note: 4.32/5
(4.32/5 pour 143 avis)
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17/09/2001 | brunelle
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Par Cécilia
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

Le titre ne m'attirait pas (bof, une histoire de guerre ?), mais en surmontant ma première crainte j'ai découvert une BD IN-CRO-YABLE ! Le graphisme me plaît beaucoup et je trouve les personnages très attachants, mais c'est surtout l'histoire et le scénario qui méritent le détour ! Je n'arrive toujours pas à comprendre comment l'auteur a pu imaginer un scénario aussi bien ficelé et intéressant. Chapeau bas ! Je dois avouer que ce n'est pas toujours facile de suivre, car les voyages dans le temps sont un peu complexes, mais on s'y retrouve malgré tout. Une BD à lire, à relire et à faire découvrir !

06/10/2010 (modifier)
Par Stéphane
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

Tout a été dit et redit dans les commentaires précédents. Un MUST de la SF à la française. Un scénario minutieusement ficelé et préparé avec une fin en apothéose qui vient conclure les 6 tomes. De la BD qui donne des frissons comme on aimerait en avoir plus souvent. Félicitations Mr Bajram ! Et vivement une suite avec UW2... J'ai appris d'ailleurs que la série allait être éditée chez nos copains d'outre Atlantique : alors ça si c'est pas de la reconnaissance ! Simplement sensationnel.

22/08/2010 (MAJ le 22/08/2010) (modifier)
Par Elsmador
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

Je n'ai finalement rien à rajouter à tous les avis précédents. Le premier mot qui m'est sorti de la bouche en refermant le tome 6, c'est un "OUAHHH !!!" les yeux écarquillés, la petite larmouillette à l'oeil. Le scénario est à ce point génial qu'il nous fait perdre l'équilibre à chaque tome avec l'apothéose au tome 6. Sans rentrer dans les détails pour ne pas trop SPOILER, je suis quand même embêté par la trame de l'histoire, qui par moments me fait l'effet d'un serpent qui se mord la queue avec le passage dans le temps(FIN SPOILER, très minime je vous l'accorde...). Mais comme je n'ai pas essayé de me faire un nœud au cerveau, pour comprendre le pourquoi du comment, qui n'est de toute façon pas démontrable, ayant simplement de passer un excellent moment de lecture, je ne peux que mettre la note maximale à cette série, qui est l'une des premières de science-fiction que j'ai vraiment apprécié.

13/06/2010 (modifier)
Par Chéreau
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Je vais faire court, ce que je pense de cette série ayant déjà été écrit par d'autres. Un très bon scénario, donc, construit avec rigueur et astuce. Des rebondissements là où il faut et un découpage rythmé mais qu'on arrive à suivre. Les prétextes scientifiques utilisés sont suffisamment maîtrisés pour qu'on y croit, même si certains dialogues explicatifs ont un côté "yaourt scientifique". -SPOILER- Je regrette aussi la ficelle toujours efficace mais facile du paradoxe temporel - FIN DU SPOILER-. Un dessin énergique, un peu trop maniériste à mon goût, mais maîtrisé. Des cadrages et des découpages de page superbes, complétés par une belle colorisation. Le point plus faible, effectivement : des personnages un peu caricaturaux et qui ne sortent pas de leurs stéréotypes. Des dialogues de série B hollywoodienne, parfois trop naïfs. Allez, un très bon moment quand même. Bravo !

06/06/2010 (modifier)
Par Mirluc
Note: 5/5

Pas grand chose à ajouter. Pour tous les fans de Science-fiction, c'est la BD de référence. Des personnages qui ont du caractère dans une histoire à rebondissements. Il faut parfois s'accrocher pour suivre l'auteur et ses héros dans son parcours du temps mais tout est parfaitement maîtrisé via un scénario millimétré dans le temps et dans l'espace. Le dernier tome est livré avec un schéma temporel ce qui permet de relire la série sans se perdre et d'en apprécier toutes les subtilités. Le dessin est en plus excellent. Bref, du grand art !

12/11/2009 (modifier)
Par Ems
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

Après la lecture des 6 tomes. Je vais faire court après tout ce qui a été dit. J'ai adoré le scénario suivant sa logique de bout en bout. L'histoire est rythmé, dense, passionnante, etc... Le dessin n'est pas en reste, il est très détaillé, les couleurs et fonds informatisés sont très réussis. Cette série n'a pas vraiment de défaut, ne pas l'apprécier revient à ne pas apprécier la science fiction. On voit clairement que le sujet est maitrisé et que Bajram savait où il allait. Il y a ce qu'il faut mais pas trop. Un excellent projet mené de mains de maitre.

14/07/2009 (modifier)

Comment peut-on écrire encore de la science-fiction après Bajram ? J’ai relu hier les six albums de cette série et je redescends sur terre à tâtons… « Redescendre sur terre » est l’expression juste, tant le cadre dans lequel l’auteur nous projette semble littéralement extra-terrestre. Nous sommes loin de nos préoccupations de tous les jours, nous sommes loin de nos tracas pragmatiques du quotidien, nous sommes loin de ces petits ennuis qui ponctuent les journées de l’occidental moyen. Nous sommes loin, et pourtant… Et pourtant… C’est notre monde : le cosmos, le soleil, les étoiles, les trous noirs, la relativité du temps et de l’espace, l’univers enfin !... C’est là que nous sommes, dans l’infiniment grand, parmi toutes ces données que notre pauvre cerveau peine à appréhender, peine à concevoir. Cioran écrivait qu’un matin, après avoir entendu à la radio un astronome évoquer les milliards de soleils errant dans l’univers, il avait décidé de ne pas aller faire sa toilette ; à quoi bon se laver finalement ? Notre existence paraît bien insignifiante lorsque l’on considère la Vérité à l’échelle universelle. Celui qui a déjà pissé contre une fourmilière est-il moins coupable que l’assassin d’un seul individu ? Lorsque l’on entre dans UW1, une image nous apparaît : Celle d’un plan très, très, très, très large de la voie lactée… Un soleil au premier plan ; un trou noir un peu plus loin ; une planète, une autre, une autre encore ; peut-être un autre trou noir ; peut-être un autre soleil dans le fond ; d’autres étoiles, d’autres planètes, des comètes… Et là, quelque part, perdu dans ce noir infini, une petite flèche indiquant un point imperceptible, une petite flèche perdue, accompagnée de ces mots : « Vous êtes ici ». Ils sont six, l’escadrille Purgatory. Rarement une BD ne nous aura tant fait tomber en affection devant ses protagonistes. Du génial Kalish au minable Mario, tous sont vivants de façon si violente, si pure, si vraie que nous nous y attachons bien plus que d’ordinaire. C’est là le génie de ce maître des paradoxes qu’est Bajram; il lui suffit de faire de ses héros les pantins pathétiques d’un déchaînement causal universel pour que nous nous y retrouvions projetés. Ses personnages sont insipides, grotesques, stupides, prétentieux… Kalish a beau redresser la barre, lui aussi n’est qu’un jouet ; il le sait, c’est tout. Quelle bande de crétins que cette escadrille Purgatory! Leur destin pourtant nous interpelle et l’on réalise à quel point, perdu aux quatre coins du cosmos ; ces individus sont vivants et atrocement éphémères. Mais si dans l’Absolu la vie paraît insignifiante, la mort l’est encore plus. Ces personnages peuvent souffrir, mourir, tuer… On s’en fout. Ce qui importe, c’est qu’ils aient vécu. Oui, il suffit d’avoir vu le visage dément d’un Mario en colère, le regard impuissant d’un Kalish éclairé, la gueule bouffie d’orgueil d’un Balti humilié… L’escadrille Purgatory a existé, quelque part, quelques temps ; et quoi qu’il arrive, ils auront vécu ; c’est là tout ce qui compte. UW1, c’est aussi une utopie génialement crédible. Le principe de colonisation des planètes, de mondialisme sublimé à l’échelle de l’univers, de bases de transit, etc. A l’heure où l’on parle de plus en plus fréquemment d’un Nouvel Ordre Mondial, il est bon de plonger dans une fiction qui transcende ce projet par delà notre planète. Aucun manichéisme déplacé, aucun bouc émissaire, aucune alternative politique proposée. Juste une projection pertinente de l’homme dans un 22ème siècle péniblement probable. Car c’est aussi ça Bajram, la lecture lucide et pertinente d’une époque nauséabonde, l’approche eschatologique d’une humanité en déclin (ou plutôt en fin de cycle). Viennent ensuite les maths et la physique. Bajram joue sur la notion de paradoxe temporel comme aucun autre auteur (à ma connaissance). Quelle maîtrise du temps et de l’espace ! Quelle érudition ! Cette faculté de retomber sur ses pattes en permanence, ce talent d’équilibriste, cette rigueur imparable ! (ou presque... Quelques détails demeurent un peu flous mais enfin, cela ne perturbe en rien l'harmonie de l'oeuvre). Bajram vagabonde dans sa page noire constellée de calculs et de formules obscures… On le suit sans peine cependant. Les mathématiques sont trop souvent considérées comme anti-poétiques alors que durant bien des siècles, mathématiciens et physiciens étaient aussi musiciens, poètes et écrivains. Bajram réconcilie ces deux sphères : « littéraire » et « scientifique ». C’est pareil ! En effet, si le chiffre lui est manifestement coutumier, il n’oublie pas qu’au commencement était le Verbe. Son œuvre est autant littéraire que scientifique, sinon davantage. Il aborde les mathématiques avec une profondeur philosophique et la philosophie avec une rigueur mathématique. La physique prend du sens lorsque ses conclusions ont un impact direct sur la manière qu’à l’homme d’appréhender son existence, Bajram l’a bien compris. Il relativise l’humain au sein de l’univers mais n’omet pas pour autant que si notre vie est vaine et dérisoire par essence, elle demeure cependant tout ce que l’on a. L’Absolu universel versus l’individu. Tiraillement millénaire. Comment rallier ces deux notions en conservant la Vérité de l’Absolu et l’intégrité de l’insignifiance humaine ? Par la poésie, pardi ! La poésie rassemble l’Eternel et l’éphémère. La poésie témoigne de cette dualité et ce témoignage devient un pont entre l’intérieur et l’extérieur de ce que Platon nommait la caverne. Or, est-il œuvre poétique plus riche et plus profonde que la Bible ? Pas à ma connaissance. L’obscurantisme religieux fit bien des dégâts au gré des siècles, le plus grave d’entre eux fut de discréditer la valeur fondamentalement éclairée des saintes Ecritures. Qui ose encore scander quelque propos christique en brandissant sa Bible ainsi qu’un talisman se fait – au mieux – rire au nez ou – au pire – traité d’ignorant sanguinaire attardé. Bajram démontre avec cette série que l’approche évangélique d’un phénomène reste la plus profonde et la plus percutante manière d’en extraire la Vérité. « Evangélique » n’est peut-être pas le meilleur terme à employer ici puisque Bajram part de la Genèse et s’appuie sur les premiers livres de l’Ancien Testament pour faire progresser son intrigue. Il y incère aussi quelques allusions pertinentes à l’Apocalypse de Jean… Bref, il pioche ici et là au sein de la Bible et parvient à créer une cohérence géniale entre ses références (ce qui - sommes toutes - est normal puisque, de la Genèse à l’Apocalypse en passant par les Evangiles, le message est similaire.) Lorsque l’on se penche sur le tout premier livre de la Bible, on remarque que le septième jour – celui ou l’Eternel se repose (ou se retire) – est le seul à ne pas se clore sur « un soir et un matin ». Aussi, le septième jour ne se termine pas et l’ultime acte du Démiurge fut de créer « l’Homme à son image »… A l’image du Créateur, donc. Ainsi, l’Homme est appelé à créer. Bajram l’a compris et nous offre à son tour sa Vérité avec UW1. Bajram est un artiste, il est donc Patriarche. Les extraits de la Bible de Canaan qui ponctuent cet ouvrage sont en réalité une mise en abyme de l’ouvrage lui-même, car la seule Bible véritable dont il faut se souvenir lorsque l’on ouvre "Universal War One" est celle que l’on tient entre ses mains durant cette transcendantale lecture. Je resterai hanté longtemps encore par ces visages, ces expressions, ces dialogues, ces couleurs, ces décors, ces inventions… Bajram est un auteur incontournable, un Mystique illuminé, un scientifique borné, un Révolutionnaire dans l’âme comme le sont les vrais et rares artistes… Dans Les chansons illustrées de Thiéfaine, il a choisi de mettre en images le titre "Quand la banlieue descendra sur la ville" : « Eh mec tu t'acharnes à tirer les stores pour te cacher de la rue en chaleur et tu dis du bout de tes dents en or : " Dommage que Dieu soit plus à la hauteur. " Faut être saturé d'un rare espoir pour danser dans les ruines des limousines y a ta b.m. qui crame sur le trottoir dis-toi que c'est beau comme un choeur d'orphelines. » Kalish aurait pu l’écrire… Bref, Bajram est un écrivain immense qui sait exploiter de manière imparable les vérités physiques et mathématiques pour transcender son sujet qui est l’âme de l’individu errant dans l’infiniment inconcevable. « Errer humanum est » écrivait encore HFT… Bajram offre une œuvre emplie d’espoir. Il prend sur lui les tourments, les doutes et les maux de son époque, il sublime ceux-ci et en fait jaillir une étincelle inouïe qui scintillera longtemps encore dans l’œil du lecteur transporté. Un poncif vulgaire stipule que le scientifique ne peut croire en Dieu. J’ignore si Bajram affirme croire en quelque Eternel que ce soit, cependant – à l’instar de Kalish – il choisit de garder la Foi. En Dieu ? En l’Homme ? En l’Art ? En la Science ? En la Poésie ? En la Vérité ? En l’Absolu ?... Qu’importe, tout se vaut tant qu’on y met une majuscule ; et des majuscules il y en a dans UW1 ! « L’intelligence du cœur… Et pourquoi pas la sagesse de la rate ?! » - Kalish. Comment peut-on écrire encore de la science-fiction après Bajram ?

23/04/2009 (modifier)
Par zbah
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

J'ai eu du mal à passer le pas et enfin lire cette série - A chaque fois j'en repoussais l'achat, le dessin avait un effet un peu repoussoir pour moi. Bref, achat effectué le WE dernier, et lecture dans la foulée. Alors le dessin est effectivement pas très glorieux, surtout les personnages, qui sont plutôt mal foutus, génériques, le trait du dessinateur est un peu sans âme, sans style. Les décors sont eux plus inspirés, ainsi que la composition des planches, qui pêchent tout de même parfois par une "sur-mise en page" un peu flagrante - comme une volonté de trop en faire. Mais ça se tient dans l'ensemble, la colorisation est elle aussi plutôt correcte, même si elle n'est pas très inspirée non plus (c'est très dégradé Photoshop tout ça). Cette série ne brille donc pas par ses qualités artistiques, (même si tout cela reste plutôt de très bonne qualité), il faut chercher ailleurs pour y déceler ses vraies qualités. En Fait c'est le découpage narratif, et son scénario, vraiment intéressant qui donnent un cachet vraiment particulier a UW1 - c'est très bien découpé, les personnages, sont bien fouillés, les rebondissements bien calculés, la cohérence de l'ensemble bien documentée - On est happé dès le début par l'histoire, et on a du mal à décrocher ensuite, même si sur la fin, ça s'embrouille un peu, UW1 c'est du solide. On aurait presque envie d'en voir une adaptation au cinéma.

30/03/2009 (modifier)
Par cyanidrik
Note: 5/5

Magnifique, un must ... un scénario incroyable. Tout est calculé depuis le début. J'ai acheté les 6 tomes d'un coup et une fois que j'ai commencé à lire, je n'ai jamais pu décrocher. Le dessin, le scénario ... Tout est à couper le souffle. Cela fait longtemps que je n'avais pas ressenti ça devant une bd ... bref, bravo à l'auteur de nous avoir livré une telle merveille !!

23/03/2009 (modifier)
Par Pasukare
Note: 4/5
L'avatar du posteur Pasukare

"Universal War One" ou comment réussir à foutre les pétoches au lecteur alors que, en fait, ça ne se passe pas vraiment hein tout ça, c'est pour de faux, ça n'arrivera jamais, rassurez-moi…! (Ahem) Le dessin est splendide, avec juste ce qu'il faut de réalisme pour s'y croire vraiment mais pas trop pour ne pas oublier qu'on est dans une BD. Les vues des anneaux de Saturne ou celles d'Uranus "après le drame" sont à couper le souffle. Côté scénario, rien à dire, c'est bien pensé, bien ficelé, bien construit et ça vous tient en haleine du début à la fin, avec son lot d'interrogations, d'angoisses, d'espoirs, de frayeurs et de désillusions. Le bonus du dernier tome nous prouve, si c'était encore nécessaire, que l'auteur savait dès le début où il allait nous emmener et rien que ça, ce travail-là de préparation, est formidable et à saluer bien bas. Alors bon, quand même, je me suis parfois dit "Non, là, c'est trop, trop rapide, trop facile, beaucoup trop improbable, beaucoup trop vite (bien) analysé", Kalish est un génie, d'accord, mais à ce point-là…, et puis la bible de Canaan, oui pour la structure et la construction du récit mais bof quand même : je l'ai trouvée de plus en plus obscure et hermétique, même si elle nous aiguille un peu à un moment donné sur une issue et/ou une explication possible de l'histoire, je ne l'ai tout de même appréciée que moyennement, surtout quand elle commence à se transformer en culte de la personnalité. Mais ces quelques moments de doute passent bien vite, perdus qu'ils sont dans ce voyage incroyable auquel Denis Bajram nous convie. Et puis cette théorie sur le paradoxe temporel est bien séduisante, il faut l'avouer, et justifie parfaitement tout ce se produit au cours des six tomes. La richesse du scénario compense largement les quelques défauts du dessin, et réciproquement. On pourrait pinailler de ci de là, mais est-ce bien nécessaire quand on a passé un si bon moment de lecture ? A lire et à relire, car je suis persuadée que, connaissant le fin mot de l'histoire, des choses nouvelles apparaissent forcément à la relecture.

10/03/2009 (modifier)