Lyrica

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Recueil d'histoires courtes de jeunesse de Keizo Miyanishi.


Hentai Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis

Lyrica est un recueil de fables érotiques publié au Japon en 1994. Chacune des 18 histoires, publiées entre la fin des années 1970 et le début des années 1980 lorsque Keizô Miyanishi n’était alors âgé que d’une vingtaine d’années, ont été choisies par l’auteur lui-même pour faire partie de cette anthologie. Le recueil se présente comme un exercice de style de haute volée où le jeune Keizô Miyanishi cherche à repousser les limites de son dessin, cru et détaillé, pour parler du sexe qui pour lui est un sujet extrêmement sérieux. Ayant créé son propre groupe Onna, on peut reconnaître l’influence de la musique sur son œuvre que ce soit en tant que motif récurrent dans plusieurs histoires ou sur le soin apporté au lyrisme de ses textes que les dessins viennent accompagner, comme une musique. (texte : IMHO)

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 05 Avril 2024
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Lyrica © IMHO 2024
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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28/04/2024 | Spooky
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Par Spooky
Note: 3/5
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Attention, manga pour lecteurs avertis, comme le laisse supposer le logo en quatrième de couverture, ou même l'illustration de la couverture elle-même, qui montre un sabre de samouraï effleurant l'intimité d'une jeune femme dénudée. Celle-ci est d'ailleurs symbolique du contenu du recueil, fait d'histoires mêlant le plus souvent érotisme soft et scènes violentes. La violence est d'ailleurs parfois inhérente au sexe, puisque nous avons droit à des scènes de viols, d'inceste ou de membres (ou têtes coupées) pendant ou en marge d'un coït. Le malaise s'installe donc par intermittence chez le lecteur ou la lectrice au fil des pages, mais ce n'est pas le sentiment prédominant, mêlé de voyeurisme pour ces vulves artistiquement remplacées par des végétaux ou des fruits, et ces pénis triomphants qui eux ne sont que rarement cachés. Comme l'indique l'éditeur, une petite musique sombre semble régner sur l'ensemble des histoires, qui laissent la plupart du temps le lectorat sur sa faim. Ce sont des commencements d'intrigues, plus ou moins élaborés, qui ne mènent qu'à une fin abrupte. Mais c'est assez intéressant en général. par contre attention, il n'y a pas une once d'humour dans ces histoires, Miyanishi indiquant en postface que le sexe est pour lui une affaire sérieuse. Pour les amateurs de gekiga.

28/04/2024 (modifier)