Pierre de Coubertin
Biographie du promoteur des Jeux Olympiques modernes.
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Pierre de Coubertin, son nom est lié à jamais aux Jeux olympiques, mais qui était-il vraiment ? Un amoureux de la Grèce antique, en quête d’un idéal universel... Un aristocrate converti à la République... Un jeune pédagogue qui devine les vertus du sport de masse. Un misogyne indécrottable et un colonialiste convaincu. Tout cela et bien plus... Voici le parcours d’un homme complexe dans une époque qui le fut tout autant. (texte : Steinkis)
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Date de parution | 25 Avril 2024 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
A l'approche de la tenue de Jeux Olympiques en France, il était prévisible que sortent des ouvrages sur celui qui a relancé ces évènements il y a 150 ans. Pierre de Coubertin est depuis cette époque sur un piédestal, construit avec de nombreuses images d'Epinal. Mais depuis quelques années maintenant cette image immaculée se craquelle, et le sous-titre de l'album est plus éclairant : "entre ombre et lumière". Lumière, parce que comme on l'apprend, l'idée de départ de ces Jeux (dont on a droit aux prémices dans l'album) est "noble" : promouvoir et renforcer la paix entre les peuples. Coubertin était aussi un défenseur acharné de l'éducation publique, cherchant à promouvoir des structures innovantes, allant même jusqu'à vouloir allier ses deux passions dans une structure en Suisse à la fin de sa vie. Si les Jeux ont finalement été lancés pour de bon en 1896, son œuvre lui a assez rapidement échappé, à cause de son attitude presque dictatoriale, mais aussi à cause de ses idées qui passeraient mal aujourd'hui. Il estimait en effet que ne devaient participer à ses Jeux que des hommes (oui, seulement des hommes) issus de la bonne société. Une vision élitiste et patriarcale qui tranchait avec le discours initial qui visait à l'universalisme. On comprend bien cette dichotomie à la lecture de l'album, mais ont eût aimé que l'ensemble soit plus développé, qu'il y ait un peu plus d'enrobage entre les scènes, un enrobage autre qu'une discussion entre deux journalistes. Côté dessin Didier Pagot se montre très à l'aise avec les décors et les vêtements d'époque. Je trouve que parfois il manque de sûreté sur les visages, mais cela ne gêne pas la lecture. Joli travail d'Alexandra Alexakis aux couleurs.
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