Aquablue

Note: 3.35/5
(3.35/5 pour 72 avis)

Angoulême 1989 : Alph-Art jeunesse Seul rescapé d'un naufrage spatial, le jeune orphelin Nao atterrit sur une planète inconnue : Aquablue, la planète-océan, où de paisibles pêcheurs se chargent de son éducation.


Angoulême : récapitulatif des séries primées Couleur de peau : bleu Environnement et écologie Sous la mer Space Opera

C'est l'histoire d'un vaisseau de croisière terrien qui heurte une astéroïde et qui a pour seul survivant un enfant et son robot domestique. Ces 2 personnages arrivent sur Aquablue , une planète inconnue peuplée d'étranges créatures bleues qui voient en le jeune garçon le pouvoir de l'élu : celui qui protégera Aquablue. Malgré cela, La texec parvient à connaître l'existence de cette planète abondante en tout types d'énergie et à l'exploiter de manière inhumaine.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 1988
Statut histoire Série en cours - cycle(s) terminé(s) (4 cycles, 5ème en cours) 19 tomes parus

Couverture de la série Aquablue © Delcourt 1988
Les notes
Note: 3.35/5
(3.35/5 pour 72 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

16/09/2001 | Nic
Modifier


L'avatar du posteur Mac Arthur

Aquablue ou Tarzan rencontre Star Wars ! Cette série au long cours se découpe en différents cycles à l’intérêt variable. J’ai adoré le premier cycle. Pourtant, je n’étais pas fan du dessin que je trouve quelque peu brouillon. Pourtant, je reconnais que les bases de la série sont un assemblage de clichés et de lieux communs. Oui mais voilà, la série a dû arriver au bon moment pour moi et sa candeur avait réussi à me séduire. Je m’étais rapidement attaché à Nao, l’orphelin des étoiles élevé sur une île paradisiaque par une peuplade proche de la nature. Les clins d’œil appuyés à Star Wars (le Stromboli, le rôle des robots humanoïdes) m’avaient amusé et semblé opportuns. L’univers dans son ensemble m’avait attiré et pour cliché qu’elle soit, l’intrigue construite sur une opposition basique entre les méchants colonisateurs et les gentils autochtones sur fond d’héritage et de civilisation perdue m’avait tenu en haleine. Ce premier cycle demeure donc un excellent souvenir de lecture et j’ai encore aujourd’hui du plaisir à le relire. Le deuxième cycle m’avait lui aussi plutôt bien plu. Moins marquant (on connaissait déjà les personnages et le contexte), il n’en constituait pas moins une suite tout à fait appréciable. Par ailleurs, le dessin de ce deuxième cycle me plait plus que sur le premier et, par conséquent, mon plaisir de lecture (et de relecture) est finalement fort proche entre ces deux cycles. Les troisième, quatrième et cinquième cycles sont à mes yeux les moins intéressants de la série. Les auteurs ont voulu renouveler le concept en créant la Fondation Aquablue qui permettait à Nao de visiter d’autres planètes et d’être confrontés à de nouvelles intrigues. Malheureusement, je n’ai pas retrouvé le charme des débuts. La série s’installe dans une sorte de confort, de routine, sans passage réellement marquant, sans temps fort. J’ai alors lu ces cycles plus par nostalgie que pour autre chose. Le dessin est pourtant agréable, les univers visités dignes d’intérêt… mais voilà ! Il manque cette étincelle qui m’avait plu auparavant. Le dernier cycle (en date ?) marque un changement brutal. Changement d’équipe tant au niveau du scénario qu’au niveau du dessin. Un dessin qui m’a dérouté dans un premier temps avec cet usage de la 3D, avant que je m’y habitue, trouvant d’ailleurs un certain charme à quelques planches. Quant au scénario, il propose un agréable retour aux sources et le début de ce cycle m’avait vraiment bien plu. Malheureusement, je pense que ce cycle est finalement à la fois un peu trop long et un peu trop court. Trop long car, à partir du troisième tome, il commence à tourner en rond, les nouveaux éléments n’apportant pas grand-chose tout en ouvrant beaucoup de portes. Trop court car le dernier tome, malgré une pagination plus importante, nous offre quelques ellipses assez forcées, quelques comportements peu compréhensibles dont je ne peux m’empêcher de penser qu’ils surviennent surtout pour permettre aux auteurs de conclure leur intrigue. Trop de portes ont sans doute été ouvertes mais la conclusion en parait comme précipitée, comme si l’éditeur avait demandé de mettre un terme au cycle sans tenir compte des besoins propres du scénario. C’est dommage car le début de ce cycle était très prometteur et l’intrigue repose sur une idée qui continue à me plaire. En moyenne, je reste sur un 3/5. La série dans son ensemble propose un bon divertissement, avec certes des moments faibles mais aussi des temps forts qui méritent d’être lus. Pas mal, quoi !

17/02/2009 (MAJ le 04/01/2022) (modifier)
Par Jérem
Note: 3/5

Après la lecture des 16 premiers tomes. Aquablue est une série de qualité très inégale. En effet, le premier cycle, bien qu’un peu daté (humour et personnalité des personnages), est très intéressant. Le scénario est ambitieux grâce aux nombreuses thématiques développées : l’écologie, la puissance des multinationales, le choc des civilisations ou le difficile équilibre entre modernité et traditions. L’univers de la planète Aquablue est à la fois riche et original et bien accompagné par un visuel coloré et travaillé. L’intrigue, plutôt bien fichue, est passionnante à suivre durant tout le cycle. Malheureusement, les trois cycles suivants (de 2 tomes chacun), sont nettement moins réussis. Les dessins baissent sensiblement de qualité. Pire, les histoires sans être complètement dénuées d’intérêt, sont plates et assez prévisibles. Globalement, elles n’apportent pas grand-chose à l’univers et s’éloignent beaucoup de ce qui faisait la force de la série à ses débuts. La reprise en main de la saga par Hautière et Reno est par contre une bouffée d’air frais. Les auteurs reviennent aux sources d’Aquablue. Ils lui redonnent un sacré coup de jeune et relancent avec talent et ambition une série un peu moribonde. Vivement la suite.

23/05/2018 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

Pas mal, mais comme celà a déjà été dit par d'autres posteurs et avec lesquels je suis bien d'accord il y a deux "Aquablue" celui dessiné par Vatine et celui dessiné par Tota. A l'époque de sa sortie c'était une bande novatrice car dans l'univers de la science fiction, l'idée de mélanger la SF à des préoccupations écologiques était ma foi plutôt novatrice. Tout cela était fait sans que ça ne soit trop culcul la praline et en ce sens il faut rendre hommage à cette série. Au même titre que Lanfeust quelques années plus tard notre héros Noah s'envole dans les étoiles et vit quelques aventures qui ne laisseront pas un souvenir impérissable. Pour moi il faut donc bien sûr découvrir si ce n'est fait cette série mais peut-être choisir de s'arrêter à la première période, celle dessinée par Vatine. Après c'est affaire de goût, ayant lu quelques tomes suivants, je ne change pas d'opinion.

05/08/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Cette série marche à fond dans un créneau de science-fiction écologique aux valeurs humanistes, parce qu'en 1988, on commençait à sensibiliser les gens avec ces valeurs. Cet opportunisme est bienvenu, les auteurs mettent en place un univers riche, cohérent, maîtrisé, parvenant à concilier série populaire d'action avec un degré de réflexion aux résonances actuelles (survie d'un mode de vie et d'une culture menacés par des industriels sans scrupules pas effrayés par la pollution et la destruction). Si on lit aujourd'hui cette série, on peut y ajouter un thème encore plus actuel : la protection de l'environnement. Dès le premier album, la Bd gagne un succès mérité, on est touché par ce message écologique à dimension humaine, et la lutte des faibles qui se dressent contre les puissants, et ce en dépit d'un certain manichéisme latent (les gentils autochtones contre les très vilains Terriens avides). Un succès dû aussi au dessin clair aux décors soignés de Vatine, à qui Tota succèdera dignement ; pourtant au début, j'avais un peu de mal avec les dessins qui n'étaient pas toujours au top, mais ils s'améliorent vite. Je n'ai lu que les 2 premiers cycles qui sont vraiment très bons, et survolé la suite qui, aux dires de plusieurs échos, devient plutôt sans grand intérêt. Une bonne Bd, qui préfigurait un peu avec une bonne vingtaine d'années en avance l'univers et la trame du film-phénomène Avatar, de James Cameron.

07/09/2013 (modifier)
Par Tetsuo
Note: 3/5

Série marquante des années 90, Aquablue a lentement périclité pour ne plus vraiment ressembler à ses origines. Le succès de la série peut en partie s’expliquer par l’approche des thèmes humanistes, un mélange de science-fiction et d’aventure et un melting pot de plein d’œuvres littéraires ou cinématographiques (Star Wars, Tarzan, Dune, Moby Dick, La Momie…). Et puis surtout, sa renommée fut acquise par le dessin d’Olivier Vatine, précurseur d’un style vif et agréable. Pour ma part, jusqu’au tome 7, la série se tient à peu près. Mais après, c’est la dégringolade. La création de la Fondation Aquablue permet à Cailleteau de nous faire découvrir d’autres planètes que la Terre et Aquablue, mais les scénarios n’ont strictement aucun intérêt… Nao et ses compagnons sauvent des dinosaures sur une planète menacée de destruction par un voivoïde (un trou noir en quelque sorte) pour les tomes 8 et 9, et pour le cycle suivant de 2 albums, les héros se retrouvent en plein désert dans un remix du film La Momie… Pas passionnant, mal écrit et sans saveur, ces tomes 8 à 11 peuvent aisément être passés pour arriver directement au tome 12. Ce dernier album en date a la bonne idée de remettre l’action sur la planète Aquablue et de reposer les bases des débuts. Dans les premiers tomes, on assistait à une colonisation brutale et armée, organisée par une entreprise avide de puiser les ressources de la planète. Là, c’est plus subtil. La colonisation va se faire pacifiquement mais non sans heurt. Côté dessin, la série a énormément perdu avec l’arrêt de Vatine. Ca fait d’ailleurs un drôle d’effet de passer du tome 4 au 5, du dessin de Vatine à celui de Tota. Pas mauvais, mais indéniablement différent. Siro qui reprend le flambeau aux tomes 10 et 11, possède un trait proche des comics. Reno sur le dernier a un petit quelque chose de ressemblant à Vatine, mais le côté informatique du dessin ressort trop à mon goût. On peut avoir quelques regrets, car Aquablue aurait pu/du marqué durablement le monde de la bande dessinée.

16/06/2012 (modifier)
Par McClure
Note: 3/5
L'avatar du posteur McClure

Difficile de noter cette BD, tant le premier cycle, lu il y a longtemps, m'avait laissé d'impérissables souvenirs. Je me suis replongé dans ce cycle (T1 à 5) et dans le 2nd cycle de deux tomes, l'Etoile Blanche. Le premier cycle est réellement très bon et, s'il reste assez classique dans sa trame et certains partis pris, il ne faut pas oublier l'âge de cette oeuvre, et donc la considérer effectivement comme un classique. Le dessin de Vatine, même s'il semble tatonner sur le premier tome, est magnifique et donne une vie et une âme à cette planête et ses occupants. Il s'améliore de tome en tome avant de céder sa place sur le T5 il me semble, dans un traitement plus passe-partout, moins personnel. Dommage. Sur le fond, malgré un raccourci rapide pour présenter son monde, c'est bien trouvé, bien amené. On aurait aimé effectivement avoir un tome introductif plus fouillé, tout comme le T5 donne à mes yeux trop de solutions trop vite. Malgré tout, ce cycle vaut bien ses ****. Le cyle de l'Etoile Blanche manque pour moi d'intérêt. J'aurais accroché si l'on était resté dans une histoire politique, or l'auteur sort rapidement du premier scénario. Cela limite pour moi l'intérêt de ce cycle car il s'éloigne trop des réponses que j'attendais. Il a le mérite pour l'auteur d'ouvrir son monde et le champs des possibles pour démarrer d'autres histoires. Mais ce diptyque ne m'a pas convaincu de poursuivre, ne méritant que ses **. Achat jusqu'au T5, après non, pas pour moi.

13/03/2012 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Le premier cycle est très prenant même s'il n'est pas très innovant. Les personnages sont des caricatures et on sait plus ou moins comment cela va terminer (quoique le scénario révèle plusieurs surprises). La lecture est quand même divertissante car le scénario est solide et efficace. J'aime beaucoup le dessin un peu vieillot et j'ai été un peu déçu du changement de dessinateur. Ensuite, j'ai lu deuxième cycle et j'ai un peu moins aimé. L'aspect nouveauté des premiers tomes n'est plus présent et je trouve qu'on s'éloigne de l'univers intéressant du premier cycle. C'est sympathique, mais sans plus. Ses deux albums ne m'ont pas donné envie de continuer la série et les avis négatif sur les tomes suivants renforcent ma décision.

25/02/2011 (modifier)
Par AqME
Note: 3/5

Aquablue est une série très connue dans le monde de la bande dessinée. Et pour cause, puisqu'à l'époque, elle proposait un scénario originale, servi par des dessins de grande qualité. Mais les affaires étant les affaires, elle s'est malheureusement poursuivie vers un chemin qui mène droit à la médiocrité, tout du moins scénaristiquement parlant. Le premier cycle, qui englobe les cinq premiers tomes, est particulièrement intéressant et pertinent. Il s'agit d'ailleurs du meilleur cycle de la série. On retrouve Nao, un jeune terrien qui échoue sur la planète Aquablue avec Cybot son robot-nurse. Ils sont alors recueillis par un peuple d'hommes-poissons, qui les considère comme des élus suite à un concours de circonstance. Le scénario, à la fois très science-fiction mais aussi politique et écologique est de bonne facture. On est surpris, on a de réelles surprises tout au long des tomes et surtout, la plupart des personnages ont beaucoup d'épaisseur. Les méchants sont très charismatiques même s'ils sont très caricaturaux, et notamment Ulla Morgenstern, femme militaire sans scrupule et tante du héros. Les dessins de Vatine sont très sympas, la planète d'Aquablue fait envie et les différentes touches de bleu sont très agréables. Le seul défaut que je trouverai sur ces dessins, c'est parfois, une quasi-absence d'émotion, ou une rigidité dans les mouvements, mais rien de bien transcendant. La reprise de Tota aux dessins me plait assez et j'avoue sans honte avoir un faible pour ce dessinateur. A la fin de la lecture de ce cycle, on se retrouve vraiment devant un Avatar de James Cameron sauf que la naissance de ce projet date de 1989. Ce réalisateur aurait-il lu cette BD. En tous les cas, à la place du scénariste, je demanderai un dédommagement. Le deuxième cycle, qui sont les tomes 6 et 7, est bon aussi, quoique un poil moins prenant que le cycle précédent. Néanmoins, le mélange de politique et de religion me plait assez, notamment quand la religion est mise à mal. J'ai bien aimé ce cycle mais la planète d'Aquablue demeure invisible et on s'éloigne de la trame d'origine, ce qui est un peu dommage. Notre héros devient un riche homme d'affaire, et cela gâche son image de Rahan du futur. Mais les dessins restent très corrects et la trame général se laisse très bien lire. De plus, on en apprend un peu plus sur la jeunesse de Nao et sur ses parents, ce qui apporte un plus à ce cycle. Le troisième cycle, donc les tomes 8 et 9, est bon mais on sent une nette baisse de régime. Au niveau du scénario, on reste dans le domaine de l'écologie, avec un sauvetage de races menacées par un trou noir qui avale les planètes. Les dessins restent sublimes et toute la faune préhistorique est vraiment bien représentée. On rajoute une couche sur la vénalité de l'être humain et son indifférence quant aux autres races, ce qui en fin de compte demeure vrai dans la vie de tous les jours. Malgré tout, cela reste classique et on tourne en rond avec un héros écolo et des méchants pollueurs et riches. Le quatrième cycle qui comprend les tomes 10 et 11 est par contre très mauvais. Nao se retrouve via un concours de circonstances mêlé à une affaire archéologique avec un archéologue (vous l'aurez deviné) à la recherche de gloire. Mais les méchants sont des araignées qui vouent un culte à un dieu pas gentil du tout. Et là, on tombe dans la facilité et la niaiserie. Nao s'en sort avec une facilité déconcertante, l'aspect politique est juste effleuré pour laisser la place à l'action pure et dure. Le seul avantage est la rapidité de lecture qu'apportent ces deux tomes franchement sans grand intérêt. De plus, le final est vraiment très médiocre avec une sorte de mystification à la noix sur la vie après la mort et l'existence des dieux. Bref, à éviter. Au final, on peut dire que Aquablue vaut le coup pour le premier cycle très sympathique, puis pour les deux suivants qui demeure assez bons même si inférieur au premier cycle. Quant au dernier, on sent le fil se réduire et c'est à éviter.

30/01/2011 (modifier)
Par karibou79
Note: 3/5
L'avatar du posteur karibou79

A l'instar de Thorgal, Nao, le héros de cette série, est un "fils des étoiles", qui alors bébé à bord d'un vaisseau échoue sur une planète très "écolo" et est recueilli par leurs habitants, assez sympathiques et, malheureusement pour eux, pacifiques. Des envahisseurs terriens vont alors tenter de prendre possession de cette planète et de ses ressources... Cette série fait l'effet d'une parabole sur la dégénérescence des civilisations évoluées, colonisatrices, arrogantes et étant prêtes à sacrifice la nature sur l'autel de la conquête. Difficile de ne pas faire le parallèle avec des situations bien réelles. De l'autre coté, nous avons le mythe du bon sauvage, où de paisibles individus en harmonie avec leur environnement vont se battre contre l'oppression même si tout semble perdu d'avance. Une belle épopée SF qui malheureusement dégénère vers la fin du 1er cycle (tome 5), à partir duquel la série se transforme en une série d'aventures inter galactiques menée tambour battant par un Nao un peu trop démonstratif à mon goût. Une lecture très agréable pour les ados trainant dans les rangées BD des bibliothèques.

17/02/2009 (MAJ le 18/02/2009) (modifier)
Par Chéreau
Note: 3/5

Rha, le genre de BD qui m'énerve quand il s'agit de la noter. Je tombe dans l'eau tiède d'un 3/5 alors qu'elle m'inspire des sentiments assez tranchés. Le scénar est tout à fait prenant (en tout cas la première série). On est mordu dès la première case et on dévore les cinq tomes. Le dessin est superbe, avec des cadrages au service de l'histoire, qui la dynamisent, et des couleurs très belles sans en faire trop. Voilà pour le plus. On dira : que trouver de négatif après une telle dithyrambe ? Et bien justement, c'est trop réussi, trop rodé, trop maîtrisé. Le bon scénar de professionnel, qui sent la mise en oeuvre rigoureuse de toutes les techniques de narration : la scène choc au démarrage de chaque tome, le petit climax à la fin de chaque double page et le gros à la fin de chaque tome. L'histoire principale avec un coup de théâtre par tome et une info choc à la fin du 4e, doublée d'une histoire secondaire bien identifiée par tome, avec son décor et ses personnages propres à chaque fois. Bref, pas vraiment de place à l'impro, au vagabondage, au personnel. C'est de la tête de gondole de la Fnac, cette affaire. Et puis, l'univers est une honteuse resucée de Tarzan et de Star Wars, plus Ulysse 31 pour l'inévitable "petit-robot-rigolo", ficelle de scénar qu'on retrouve aussi dans Sillage, série aussi efficace et calibrée, qui mélange, elle, Tarzan et Valérian. Ah oui, j'oubliais l'énervant petit côté écolo bien pensant : les gentils sont de braves Tahitiens (en version amphibie bleue) forcément sages et respectueux de la nature. Les méchants sont d'ignobles nazis-capitalistes. Bouh, qu'ils sont vilains. Mais bon, OK, c'est vrai, j'ai pris un grand plaisir à dévorer toute la série. Alors, si ça marche...

29/11/2008 (modifier)