L'Histoire de la dernière image

Note: 2.78/5
(2.78/5 pour 9 avis)

Un étranger arrive en ville et ouvre une étrange boutique. En effet, il ne vend ni du poisson, ni du tabac, ni des enclumes, mais des images, votre dernière image.


Absurde Fred

Lors d'une bagarre dans un bistrot, un homme se fait accidentellement tuer. Enfin, c'est ce que tout le monde pense. L'assassin ainsi que le tenancier décident d'emmener le "cadavre" dans une vitrine où il n'y a jamais rien, celle de la boutique de La Dernière image. Mais la victime revient à elle et découvre dans cette boutique un baron tzigane qui lui propose de faire un étrange voyage.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1999
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série L'Histoire de la dernière image © Dargaud 1999
Les notes
Note: 2.78/5
(2.78/5 pour 9 avis)
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07/08/2003 | Tony Ross
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L'avatar du posteur Noirdésir

L’histoire commence de manière classique et lourdingue – pas originale en tout cas –, par une embrouille dans un bar quelconque. Puis, Fred fait partir l’intrigue – faut-il encore parler d’intrigue d’ailleurs ? – vers son univers onirique si particulier. Il faut être réceptif à ces vagues de rêves, de bons mots qui se succèdent, pour apprécier cet album. Les jeux de mots, relativement nombreux, n’ont pas forcément pour objet de faire rire. Ils imposent seulement, en le relançant, un rythme de lecture. Fred devait probablement avancer au jugé, sans idée très détaillée du cheminement de l’histoire. Du loufoque donc, sans doute moins d’absurde que d’habitude chez lui, et pas mal de poésie, de douce folie. Le dessin, avec un trait très gras, est aussi du Fred classique. Reste que si l’histoire se laisse lire, une fois qu’on est « embarqué », je suis resté un peu sur ma faim. Et pourtant j’aime bien les univers qu’il développe. Mais là, malgré quelques belles trouvailles, et quelques moments de pure poésie, j’y ai moins trouvé mon compte que dans d’autres de ces créations. Mais cela reste tout de même original et intéressant.

30/04/2018 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
L'avatar du posteur gruizzli

Les BD de Fred sont décidément toujours aussi surprenantes à lire. C'est un artiste qui a vraiment son monde à lui, dans lequel il faut arriver à rentrer. Si je suis toujours aussi fan des ambiances de Fred, je dois reconnaître que j'ai moins apprécié la qualité de l'histoire cette fois-ci. C'est une sorte de délire de quarante pages, dans lesquelles l'auteur va nous présenter un drôle de commerce, tenu par un drôle de personnage, qui va nous entraîner dans une drôle d'histoire. Le tout tient la route et retombe sur ses pieds, mais j'avoue que l'histoire est beaucoup plus foutraque que dans d'autres récits de l'auteur. Le tout contient bien plus de mystères que d'habitude et peut-être aussi moins d'attrait. L'histoire se laisse lire mais je ne trouve pas qu'elle marque beaucoup. En revanche, j'y ai retrouvé avec plaisir les éléments caractéristiques de Fred : le dessin si particulier, l'humour à petite dose et très ciblé, avec notamment beaucoup de jeux de mots, le tout sur un ton "pince-sans-rire", et bien évidemment la critique de notre monde que Fred affectionne tant. Les "croquants" de Brassens sont au rendez-vous, les braves gens qui sont tellement cartésien. C'est toujours aussi mordant, avec ces personnages ne comprenant rien. Bref, une BD qui m'a un peu déçu au niveau scénario mais qui a su contenter le fan de Fred que je suis au niveau de l'ambiance et du style propre à Fred. Ce n'est pas le meilleur album pour commencer sa bibliographie, mais il n'est pas non plus à jeter aux oubliettes. Gardez-le pour la soif !

19/01/2014 (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5
L'avatar du posteur Miranda

Dommage que le dessin ne soit pas meilleur, il est vraiment trop grossier et ça casse avec le scénario très imaginatif, presque poétique où les jeux de mots se suivent et ne se ressemblent pas. Dans « L’histoire de la dernière image » on est de plain-pied dans l’absurde avec lequel Fred profite pour faire une critique de notre société. Cependant et malgré le côté décalé du scénario, il garde une certaine logique dans sa trame générale et la transition entre les différentes scènes est toujours bien marquée et cohérente. L’humour est présent, même s’il ne prête pas forcément à rire, puisqu’on le retrouve plus dans les idées originales ou les jeux de mots. Le titre est de toute beauté, c'est un véritable appel à la lecture. Fred est un véritable magicien pour ce qui est de jouer entre l’imaginaire et le réel, entremêlant ces deux mondes avec intelligence et créativité. Il nous propose ici un univers où il faut se laisser porter sans vouloir constamment enfoncer les portes du rationnel. Pas d'option d'achat à cause du graphisme à la limite du désagréable.

03/03/2011 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

J'aime ce que fait Fred, mais ici je me suis franchement ennuyé. J'ai eu l'impression de lire un gros délire totalement improvisé sur une cinquantaine de pages. Je trouve le baron violoniste totalement insignifiant et même énervant. Le voyage du pauvre gars est trop long, sans intérêt et je me demande vraiment où Fred voulait en venir. Du même auteur, il est préférable de lire L'histoire du corbac aux baskets ou Philémon qui sont mille fois mieux que ce truc indigeste.

14/06/2009 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Un postulat auquel pas mal de gens, je pense, ont déjà pensé : avoir la possibilité de choisir la dernière image que l'on emporte dans la mort. Et c'est ce que propose un baron tzigane à qui veut bien visiter son échoppe. Le pauvre homme, pas vendeur pour un sou, ne parvient malheureusement pas à attirer le moindre client. Jusqu'au jour où un représentant de commerce -que chacun croit mort- est déposé dans la vitrine de son magasin. La baron et le représentant partent alors au pays des songes à la recherche de l'ultime image, celle qui restera gravée à jamais... Lire un album de Fred, c'est entrer dans un univers cosmique et poétique. C'est aussi comme quand on est sur le point de s'endormir, c'est ce moment savoureux lorsque les premiers rêves arrivent, que les images deviennent confuses, où tout se mélange. Un album de Fred, c'est simplement un rêve... Et j'ai rêvé avec lui... Petit bémol : je n'arrive toujours pas à apprécier son style graphique dans sa pleine mesure...

26/01/2007 (modifier)
Par philémon
Note: 2/5

Pour la première fois, Fred me déçoit... Cet album me donne la désagréable impression d'avoir été fait à la va-vite, scénario bâclé ou je ne sais quoi. Bref, ce coup-ci, l'alchimie ne fonctionne pas. Même si ça reste du Fred !

21/06/2004 (modifier)
Par cac
Note: 4/5
L'avatar du posteur cac

Tiens, je m'étonne de ne voir qu'un 2 et un 3. J'ai bien aimé cette histoire de baron violonniste un peu dingue. On retrouve encore une métaphore sur la télévision, le temps... Fred joue avec la langue, les expressions, comme pour cette histoire de requin-cigare. :) Mais le principe de "La dernière image" est peut-être moins passé. La fin est un peu bizarre, j'ai eu l'impression qu'il manquait une planche. Côté dessins, c'est du Fred, toujours un peu brouillon mais pas repoussant.

10/12/2003 (modifier)
L'avatar du posteur ThePatrick

Dès le tout début on ne sait pas où l'on va, et cette impression persiste durant tout l'album. Même si Fred utilise ses talents pour créer une mise en page parfois sublime (la double page 20 et 21 par exemple, un seul décor immense sur lequel se déroule "l'action" dans les cases), on a une visibilité on ne peut plus réduite, les décors de même que les aventures s'enchaînent un peu sans queue ni tête, et si l'absurde fait parfois sourire, au final je me suis ennuyé assez ferme.

23/11/2003 (modifier)
Par Tony Ross
Note: 3/5

Après "le corbac aux baskets" et "le conteur éléctrique", Fred propose un troisième album, toujours aussi absurde et farfelu. Le scénario est toujours autant jubilatoire et les dessins toujours aussi mauvais. Les textes sont beaux (rapellant parfois Raymond Devos), les situations loufoques et les personnages complétement fous. Mais si la magie du premier avait déjà été un peu perdue avec "le conteur éléctrique", elle est encore plus absente dans ce troisième tome (toujours 100% indépendant). C'est long, c'est lourd... Le début et la fin sont excellents mais il y a un grand vide au milieu. Et c'est dommage. Mais ça reste quand même l'une des références dans le domaine de l'absurde et de la poésie.

07/08/2003 (modifier)