220 volts

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Les histoires d'amour finissent mal, en général...


Adaptations de romans en BD Auteurs suisses Coupés du monde... Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis

Ramon Hill est un écrivain à succès. Mais depuis plusieurs mois, rien. Panne sèche. Son roman est en retard, la page reste blanche et avec sa femme, le courant ne passe plus. Margot prétend qu'un séjour en montagne, dans le chalet familial, leur ferait le plus grand bien. Le bon air, dit-on, régénère les corps fatigués et apaise les esprits anxieux. Mais tout ne vas pas se passer comme prévu...

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 06 Mai 2015
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série 220 volts © Sarbacane 2015
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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19/05/2024 | Steftheone
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Ramon Hill est un écrivain à succès qui ne manque de rien tant du point de vue matériel (grande maison, belle voiture, etc.) que familial avec son épouse, Margot, et ses deux enfants, Johanna et James. Mais une fois le vernis gratté, la réalité est toute autre : depuis plusieurs mois, en panne d’inspiration, il n'arrive plus à avancer sur son dernier livre et sa femme est de plus en plus distante. Margot lui suggère alors un séjour sans les enfants à la montagne dans le chalet de sa famille, isolé au milieu des forêts. Il pourra ainsi pleinement se consacrer à son ouvrage. Bien qu’il n’affectionne guère cet endroit, Ramon accepte, un peu forcé. Adaptation graphique du roman de Joseph Incardona que je n'ai pas lu, 220 Volts est un polar dans la plus pure tradition du genre. Le chalet isolé offre un décor de huis clos particulièrement oppressant. Les pensées noires que Ramon essaie de combattre sont habilement distillées tout au long de l'histoire de sorte que le lecteur n'est pas surpris lorsque cela bascule dans le sordide. On pourra toutefois critiquer quelques ficelles un peu grossières (la présence par exemple de trois cochons dans la grange attenante au chalet) ou encore la rapidité, peu crédible selon moi, avec laquelle Ramon refait surface et se ressaisit une fois le drame survenu. Côté dessin, la mise en image en noir et blanc de Sylvain Escallon s'adapte particulièrement bien à l'histoire et renforce son ambiance très sombre, avec des zones d'ombres exacerbées sur certaines partie des visages ou des décors très contrastés. En résumé une bonne adaptation graphique d'un polar noir qui, s'il ne révolutionne pas le genre, saura satisfaire les lecteurs avides d'ambiance sombre et oppressante. Un bon 3,5. Originalité - Histoire : 7/10 Dessin - Mise en couleurs : 7/10 NOTE GLOBALE : 14/20

19/05/2024 (modifier)