Kali
Daniel Freedman (Raiders) et Robert Sammelin, artiste pour Mondo et le studio de jeux vidéo DICE, nous offrent un roman graphique original et un spectacle d'action existentielle non-stop, parfait pour les fans de Mad Max.
Après l'apocalypse... Dark Horse Comics Les petits éditeurs indépendants
Poignardée dans le dos, empoisonnée et laissée pour morte par son propre gang, Kali se lance dans une vengeance sans retour à travers un désert ravagé par la guerre. La mort imminente coulant dans ses veines et une armée fasciste à ses trousses, Kali ne reculera devant rien pour se faire justice, même si cela doit être la dernière chose qu'elle fera jamais.
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Date de parution | 22 Mai 2024 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Un album qui ne s’embarrasse pas trop de crédibilité, ni de bâtir un scénario digne de ce nom. Tout est misé sur une action survitaminée, et tout tourne autour des actions de l’héroïne, qui accapare la couverture et l’essentiel des cases. Pour faire simple, Kali, une jeune femme, visiblement membre d’une sorte de gang féminin, trahie par les siennes – qui se sont rangées derrière le dictateur local – se lance dans une expédition vengeresse, dézinguant tout ce qui bouge, dans une profusion de coups de feu, d’explosions et de cadavres. Il faut dire que la donzelle a de la ressource ! A elle seule, elle élimine des dizaines de combattants surarmés, à pied ou sur sa moto. On le voit, ça ne cherche pas la crédibilité. D’ailleurs dès le départ, nous la découvrons se baladant avec un gros couteau planté dans le dos, qu’elle finit par enlever sans que cela – pas plus que les quelques balles ou coups de poings reçus plus tard – ne l’empêche de traverser un désert, d’échapper à tous les dangers. On est dans un décor vaguement post-apocalypse, un coin perdu dominé par un dictateur fascisant, avec un petit air de Mad Max aussi. Les nanas – dont Kali, sont nombreuses et toutes des bimbos armées et vêtues de tout un tas de vêtements en cuir jouant plus sur une esthétique motarde sexy que sur le côté pratique ou nécessaire. C’est donc une lecture défouloir, sans prétention autre que de proposer une action violente (il ne faut donc pas avoir d'attentes trop exigeantes hors de cette action pétaradante). Dans le genre c’est bien fichu, et le dessin de Sammelin ne s’embarrasse pas non plus de détails. Mais il est agréable.
Cet album est une bande dessinée de science-fiction qui déborde d’adrénaline. L’histoire suit Kali, trahie par son gang, les Matrikas, dans un monde post-apocalyptique ravagé par la guerre. Les décors sont magnifiquement représentés, avec des paysages dantesques. Les scènes de course-poursuite à 100 à l’heure sont captivantes. Il n’y a pas de temps morts. Si vous êtes fan de l’univers de “Mad Max”, vous ne pourrez qu’apprécier ce véritable concentré d’actions et d’aventures, avec un graphisme à couper le souffle. Une lecture palpitante et violente donc même si les ronchons habituels critiqueront le fait que cette nouvelle héroïne – alors que les balles fusent de partout – se sort de toutes les combats sans aucune égratignure ! Lecture jouissive me concernant ! A noter un très gros dossier en fin d’album sur le travail des auteurs.
J'en attendais sans doute trop. Kali, c'est 1/3 de Mad Max, 1/3 de Rambo et 1/3 de Lara Croft, bref, le genre de nana qu'il vaut mieux éviter de contrarier sous peine de gros ennuis. Dans un monde post-apocalyptique, Kali a été capturé par La Machine, une junte militaire qui règne en maître sur ce nouveau monde et qui écrase toute opposition par la force. Capturée, parce que notre héroïne vient d'être lâchée par ses sœurs d'armes, les Matriquas, après un différent sur le devenir du groupe, elle en garde d'ailleurs un couteau planté dans le dos. Kali ne rêve que de vengeance, elle en veut principalement à sa propre sœur. Une narration dynamique pour ce récit cent pour cent centré sur l'action, pas de temps mort, mais des morts à foison, c'est ultra violent et sanglant. Les personnages manquent de profondeur psychologique, des stéréotypes du genre et on sent dès les premières planches que Kali pourra se sortir de toutes les situations dangereuses, mais pas sans égratignures. Pas de messages de fond, tout repose sur les épaules de Kali et sur sa soif de vengeance, une course poursuite haletante où le temps lui est compté. Dans le genre bourrin, c'est très efficace. Heureusement le dessin de Robert Sammelin était là pour me rendre très agréable la lecture. Un style lisible, expressif et à la mise en page savamment orchestrée. Le point fort de cette BD. Un très gros dossier en fin d'album sur la genèse de ce comics. Pas mal (merci au dessin), mais je n'y reviendrai pas.
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