Fire Power

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Cette série de Robert Kirkman (Invincible, Walking Dead), associé à l'immense Chris Samnee (Daredevil, Black Widow) nous jette en pleine action : ninjas, sociétés secrètes et passé trouble en sont les principaux ingrédients.


Séries avec un unique avis Super-pouvoirs

Le voyage d'Owen Johnson en Chine, pour en savoir plus sur ses parents biologiques, le mène finalement à un mystérieux temple Shaolin. Les élèves y étudient afin de redécouvrir l'art perdu de lancer des boules de feu. Ce pouvoir sera bientôt nécessaire pour sauver le monde. Owen Johnson sera-t-il la première personne en mille ans à maitriser le pouvoir du feu ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 21 Octobre 2020
Statut histoire Série en cours - cycle(s) terminé(s) 5 tomes parus

Couverture de la série Fire Power © Delcourt 2020
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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29/05/2024 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Il me faut commencer cet avis pas un aveu : je n’ai lu que trois des cinq tomes parus à ce jour. Mais bon, j’ai des circonstances atténuantes : tout d’abord le tome 5 sort aujourd’hui même, ensuite je ne possède pas la série mais l’emprunte via bibliothèque. Par conséquent, il m’est pour ainsi dire impossible de ne pas avoir au moins un tome de décalage entre mes lectures et la parution des albums. Du coup, première question : pourquoi l’emprunter et pas l’acheter ? Tout simplement parce que si je trouve la série divertissante, elle n’est pas non plus un indispensable à mes yeux. Ensuite, j’ai vu trop de comics partir en eau de boudin après quelques tomes pour ne pas me méfier. Deuxième question : oui mais c’est bien ou pas ? Je dirais que c’est bien… à condition de prendre cette série pour ce qu’elle est. A l’origine, je l’ai empruntée sur seule base du nom du scénariste, et je dois bien avouer avoir été assez surpris à la lecture du premier tome car on est clairement dans de la bd pop-corn. Le scénario donne la priorité à l’action et aux combats, avec une grosse louche de fantastique. A titre de comparaison, j’avais accroché à Walking Dead grâce au travail réalisé sur l’aspect psychologique des personnages. Dans Fire Power, si le film avait été adapté au cinéma, j’imagine sans mal le casting sur base d’acteurs des années ’80 (Van Damme, Norris, Bud Spencer, David Carradine pour le rôle le plus ambigu et Brigitte Nielsen pour le rôle féminin : pas spécialement les acteurs les plus subtils au niveau du jeu psychologique mais pour un film d’action, ça peut clairement le faire !) Au fil des tomes, l’intrigue se complexifie un peu et j’ai retrouvé avec plaisir le sens des dialogues de Kirkman, mais ça reste clairement du pur divertissement sans prise de tête, bien fait mais sans autre ambition (et ce n’est pas une critique, car à choisir je préfère une série comme celle-ci qui ne se prend pas pour ce qu’elle n’est pas que l’inverse). Troisième question : et le dessin ? J’ai vu pire et j’ai vu mieux. Les scènes de combat sont très cinématographiques, les personnages sont bien typés (seuls deux me posent problèmes et j’ai tendance à parfois les confondre), les décors ne sont pas essentiels mais pas oubliés pour autant. Par contre, les planches ne sont pas toujours spécialement fignolées et les personnages, s’ils se trouvent en arrière-plan sont souvent laissés à l’état d’ébauche. La colorisation, elle, est plutôt à mon goût pour du comics. C’est assez vif mais sans excès. Enfin, on peut commencer la lecture maintenant ou vaut-il mieux attendre ? Le premier tome présente une histoire quasiment complète. C’est vraiment une entrée en matière qui va nous plonger dans cet univers de kung-fu et nous présenter une première version des enjeux. Première version car les tomes 2 et 3 (qu’il vaut mieux lire à la suite l’un de l’autre) redistribuent les cartes. La rupture est nette avec le tome 1 (le tome 2 commence plusieurs années après la fin du tome 1) et les personnages vont se multiplier et s’épaissir (d’un point de vue psychologique) mais sans excès. On reste sur de la bd pop-corn destinée à un très large public (jeunes adolescents à vieux cons). Le tome 4 marque le début d’un nouveau cycle (mais ne l’ayant pas lu, je ne sais pas vous en dire grand-chose). Donc voilà : de la bd de pure divertissement, bien faite, très rythmée… mais il ne faut pas en attendre monts et merveilles.

29/05/2024 (modifier)