Il était une fois le jeu vidéo

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)

Une plongée dans l’histoire des jeux vidéo qui saura ravir les plus grands gamers et ceux qui n’y connaissent rien !


Documentaires Jeux vidéo L'industrie du jeu vidéo

Une histoire de créateurs, de businessmen et de joueurs. Né il y a soixante ans dans les laboratoires de recherche, le jeu vidéo s’est imposé comme un divertissement populaire et mondial. En 1972, tout bascule avec Pong, développé par le premier géant du secteur: Atari. Depuis, le jeu vidéo s’invite sur tous les écrans, bornes d’arcade, consoles, ordinateurs, puis téléphones portables. Enfant de la société des loisirs et du capitalisme, le jeu vidéo devient un business planétaire et un monde parallèle. (texte : Les Arènes BD)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 30 Mai 2024
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Il était une fois le jeu vidéo © Les Arènes 2024
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)
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02/06/2024 | Spooky
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L'avatar du posteur Noirdésir

C’est surtout la première moitié de l’album qui m’a fait l’effet d’une madeleine de Proust. Né en 1968, j’ai en effet été marqué par le développement des jeux d’arcades (j’y ai dépensé quelques sous et heures), puis par celui des premières consoles et du développement des PC (j’allais jouer chez des copains qui en possédaient après mes cours de collège et de lycée). La période suivante, je la connais d’un peu plus loin. Certes, j’ai joué à certains jeux (combien d’heures passées à jouer à « Pirates » - même s'il n'est pas évoqué ici ?), et je m’y suis remis un tout petit peu avec l’arrivée de mes enfants et celle de la Nintendo DS (et de ses dérivés), en jouant avec eux à Mario Kart. Mais depuis longtemps je m’étais écarté de cet univers, et je ne suis donc pas du tout un « gamer » (désolé Alix !). Ce qui ne m’empêche pas de conseiller cet album, qui s’adresse bien sûr aux « gamers » actuels, mais aussi et surtout je pense à tous ceux qui veulent comprendre la genèse d’un phénomène de société – et, disons-le, d’un « business » avant tout. Il n’est pas nécessaire d’être passionné ou acteur de ce milieu pour apprécier cette lecture, qui propose une vision historique, avec ses héros, ses entreprises et ses « produits phares ». La narration est très fluide et parvient très bien à mêler à côtés ludiques et connaissances factuelles (les deux auteurs se mettent en scène, et se retrouvent régulièrement embarqués dans l’univers des jeux qu’ils décrivent). Vers la fin, quelques réflexions éthiques, sur la place des jeux vidéo dans nos vies, les conséquences de leur « emprise » éventuelle, sont plutôt bienvenues. Seul le dessin n’est pas trop mon truc (mais il est adapté au sujet et passe bien finalement). En fait, ce sont surtout les personnages (les deux auteurs essentiellement donc) qui me semblent moins bien réussis. Pour ce qui est de l’univers graphique des jeux vidéo, c’est beaucoup mieux réussi, ce qui est l’essentiel ici. On a donc là une lecture intéressante, où l’on apprend (ou révise) de façon ludique.

11/06/2024 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
L'avatar du posteur Spooky

Le jeu video fascine depuis sa création, dans les années 1970 (ou à peu près). Nombreux sont les livres, mooks, magazines, qui en parlent. La BD aussi a livré quelques albums sur le sujet. Jean Zeid, geek de son état, auteur ou coauteur de livres sur différentes déclinaisons et animateur radio, a proposé aux Arènes d'en faire un nouveau, qui ferait un large tour d'horizon de la question. Sont bien sûr évoqués la prémices du sujet, dans les universités américaines, les principaux studios de développement, les constructeurs d'ordinateurs et de consoles, les jeux qui ont révolutionné le media, mais aussi les passerelles avec le cinéma, la littérature, et enfin la question éthique qui découle de la pratique des jeux vidéo. Le tout enrobé par une histoire mettant en scène les deux auteurs, lesquels se retrouvent prisonniers des différents univers des jeux video. C'est ma foi très intéressant, j'ai même repéré le nom de divers jeux que je ne connaissais pas, et les planches mettant en scène les deux auteurs offrent des pauses bienvenues dans l'exposé de Jean Zeid. Emilie Rouge, dont c'est le premier album en tant que dessinatrice, manque encore de maturité dans son trait, mais elle s'applique sur les reproductions d'environnements vidéoludiques ou de design des machines, gage de sérieux de l'ensemble.

02/06/2024 (modifier)