Les Miroirs du crime

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Un polar ficelé et référencé qui nous replonge avec force dans l'ambiance des soirées de brume du Paname des années 1950.


1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Paris Séries avec un unique avis

Pigalle, novembre 1954. Le quartier entier est un repère de malfrats et maquereaux de la pire espèce. Guy, patron ambitieux et relativement intègre du club La Perle noire, s’apprête à acheter un nouveau cabaret. Sauf que la vente ne se conclut pas vraiment comme prévue... Lors d’une fusillade, Guy perd son frère, ne devant la vie sauve qu’à un clochard qui s’interpose entre lui et les balles. En homme d’honneur, il a maintenant une dette à payer. Mais d’abord, il doit trouver celui qui a essayé de l’assassiner...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 26 Avril 2017
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Les Miroirs du crime © Glénat 2017
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

10/06/2024 | bamiléké
Modifier


L'avatar du posteur bamiléké

J'ai trouvé cette lecture divertissante même si j'ai des réserves sur le tome 2. J'ai surtout aimé l'ambiance de la place Pigalle des années 50 avec ce côté mauvais garçon (Guy) qui respecte un code d'honneur un peu suranné et idéalisé. On se retrouve dans une atmosphère cinématographique où l'on s'attend à voir un Gabin ou un Lino conduisant une grosse limousine. Ce n'est pas pour rien que Melville fait plusieurs apparitions dans la série. Ce n'est pas surprenant de la part de Noël Simsolo grand connaisseur du cinéma de ces années Le scénario est assez classique de guerre des gangs et de règlements de compte avec son lot de trahisons qui permettent les rebondissements adéquats. L'introduction d'un personnage "porte bonheur" est à la fois originale mais offre une trop grande facilité au scénariste. Ainsi dès le tome 2 l'utilisation systématique de ce personnage dans les situations dramatiques rend le scénario assez répétitif et prévisible. De plus il y a beaucoup d'intervenants qui passent dans l'histoire d'une manière trop rapide (comme le para). Cela m'a rendu la fin de la série un peu confuse et moins intéressante avec un final assez banal. J'ai apprécié le graphisme de Dominique Hé dans une ligne claire semi réaliste un peu vintage. Cela colle parfaitement à l'esprit de la série. L'action est très présente ce qui donne un bon rythme à la narration visuelle. Une série de divertissement polar agréable pour son ambiance plus que pour son originalité.

10/06/2024 (modifier)