Majo No Michi
Vera et Mary sont des sorcières. Mais ici point de balais : c'est à vélo qu'elles parcourent le territoire qu'elles ont pour mission de protéger.
Sorcières
Leur quotidien est celui de jeunes adultes précaires, entre soirées, jeux vidéo, chômage et petits jobs. En explorant la forêt, elles font un jour une terrible découverte : un bâtiment maudit empoisonne leur région ! S'engage alors une lutte contre ce qui semble être un réseau d'énergie néfaste réparti à la surface de la Terre : les « Temples de béton ».
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Public
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Type
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Date de parution | 07 Juin 2024 |
Statut histoire |
Série en cours
(prévue en deux tomes)
1 tome paru
Dernière parution :
Moins d'un an
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Les avis
Je ne poste jamais d'avis en général, mais là, une seule étoile c'était un peu triste et non mérité. L'auteur nous offre une BD/Manga très frais et à l'écoute de son époque. De la tranche de vie, comme on en retrouve énormément ces temps-ci, parsemée de fantaisie contemporaine autour de l'univers de la sorcellerie. Je trouve les héroïnes attachantes, avec toutes deux des problématiques contradictoires mais auxquelles beaucoup peuvent facilement s'identifier. L'exposition des enjeux et du lore est très bien maitrisé et on repère vite les goûts de l'auteur et ses inspirations. Concernant le message, il est clairement engagé et bien distillé dans la narration. Gens de droite, passez-votre chemin, car oui, on parle de sorcières qui utilisent les allocations du RSA pour s'adonner à plein temps à l'équilibre fragile de la nature (Le travail invisible, la sociologie, toussa toussa,...). Visiblement ça en choque certains, qui feraient mieux de se renseigner sur le milieu fragile de la culture, dont bon nombre d'auteurs utilisent ces mêmes aides de l’État pour nous donner les oeuvres que nous apprécions tant. Michi no Majo est une proposition super intéressante sur la sorcellerie moderne, et j'ai hâte de lire le deuxième tome. Merci <3
Non, clairement, ce n'est pas pour moi... En guise d'héroïne l'auteur nous propose une jeune femme qui trouve normal de vivre d'allocations sociales en ne foutant rien de ses journées à part glander à vélo. Pire, au travers de sa narration, l'auteur laisse même entendre qu'il trouve injuste qu'une allocation de ce genre soit assujettie à une véritable volonté de la part du bénéficiaire de trouver un travail et de parvenir à subvenir à ses besoins. Ce culte de l'assistanat sans contrepartie ne cadre absolument pas avec mes valeurs et provoque chez moi un rejet direct. Mais même si j'oubliais cet aspect de sa personnalité, l'héroïne du récit prétend que son travail est essentiel car elle équilibre les énergies sur son territoire. Sauf que, toute magicienne qu'elle est, rien dans ce premier tome ne permet de voir qu'elle disposerait d'une manière ou d'une autre d'un pouvoir magique. Monter sur un ancien bunker et dire "ouuuuhhh, je ne me sens pas bien", le premier crétin venu sait le faire. Qu'est-ce que ça a de magique ? En quoi est-ce utile ? Ce personnage principal, branleuse, voleuse, prétentieuse et geignarde, c'est exactement le genre de personnage qui m'énerve. Tony Concrete en aurait fait une looseuse sympathique et à côté de ses pompes, ça aurait pu marcher avec moi. Mais pas sur ce ton complaisant. En ce qui concerne l'univers, l'auteur semble avoir opté pour une dystopie. Certains éléments laissent supposer que nous nous situons dans un avenir proche mais Deliveroo semble juste avoir été inventé. Les changements climatiques montrent leurs effets avec notamment des inondations mais, si j'ai bien capté, des forces maléfiques enfouies en seraient la cause. Je ne crois pas en cet univers hybride et ne vois pas ce que le caractère dystopique de ce monde apporte au script. Pour quelle raison Tony Concrete n'a-t-il pas simplement opté pour un quotidien tel que nous le connaissons ou pour une anticipation basique de ce que nous allons connaitre ? Mystère et boule de gomme. Le dessin alterne poses plutôt bien maitrisées et scènes beaucoup plus brouillonnes. Surtout, je n'aime vraiment pas la manière dont Tony Concrete dessine les oreilles de ses personnages. Franchement, c'est quoi ce truc sans aspérité ? Outre ce détail récurrent, je trouve le dessin souvent maladroit et la rapide disparition de la colorisation accentue encore ses faiblesses. Désolé d'être aussi sévère mais là, sincèrement, je n'ai rien trouvé à quoi me raccrocher. Clairement, ce genre de personnage qui se prétend sorcière, qui prétend ressentir son environnement et les ondes négatives ou positives qui s'en dégagent et être capable de purifier son univers en faisant un dessin avec ses doigts, avec des cailloux ou avec les pneus de son vélo, mais qui semble surtout glander à longueur de journée en geignant, je le trouve juste pathétique. Sa copine, en étant un peu plus concrète, pragmatique, équilibre un peu les choses mais n'arrange rien au niveau de la dimension "magique" du récit puisqu'elle-même serait une sorcière très puissante alors que, comme pour l'héroïne, ses actions demeurent de l'ordre de l'invisible, de l'impalpable, de l'inutile. Pas pour moi, tout simplement.
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