Wilderman

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)

Poursuivi par l'impitoyable Inquisition, Adam Wilder parviendra-t-il à devenir le nouveau Wilderman ?


Diables et démons Garous Les coups de coeur des internautes Sorcières

Tous les cinq ans, la guilde des demonios de la Cocagne, des lycanthropes, organise un tournoi afin de désigner leur chef : le Wilderman jusqu'alors toujours gagné par le terrible Ysengrin. Adam Wilder, un jeune demonio, compte bien être le nouveau roi ! Mais en fuyant la redoutable Inquisition et son chef Tankred, il trouve refuge dans une étrange cabane au fond des bois, l'antre de la redoutable sorcière Yaya Yaga. Ignorant le danger et ne pouvant résister à ses pulsions animales, il dévore l'énorme banquet qui s'y trouve, pomme d'or sacrée comprise ! Pour réparer sa faute, Yaya Yaga exige de Wilder réparation. Il aura pour mission de récupérer une nouvelle pomme d'or dans le château du terrible Ogre sans visage...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 24 Mai 2024
Statut histoire Série en cours 1 tome paru
Dernière parution : Moins d'un an

Couverture de la série Wilderman © Dargaud 2024
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)
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11/06/2024 | Mac Arthur
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Par grogro
Note: 4/5 Coups de coeur du moment
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J’étais curieux de voir Gatignol seul à la barre après la très étonnante série Petit. Le dessin était plutôt engageant, sinon carrément séduisant. De fait, le ramage est à l’image de son plumage. En tout cas moi, je suis tombé sous le charme de cette histoire, qui devra certes se trouver confirmée par la suite. Mais à en juger par ce seul premier volume, on tient là une petite pépite. Graphiquement, c’est splendide, mais je ne m’étendrai pas sur le sujet car celzéceux qui connaissent Petit seront convaincus : trait fin, précis, expressif. Sur Wilder Man, l’usage de la couleur apporte tout le dynamisme qui sied à cette folle aventure. Comme pour Furieuse de Monde et Burniat, on a affaire à un truc totalement déjanté qui déboule à cent à l’heure. En outre, comme pour la BD précitée, la recette est peu ou prou la même : Gatignol fait une grosse salade avec plein d’ingrédients épars puisés dans la culture populaire. Un peu de conte traditionnel avec Le Petit Chaperon rouge, Baba Yaga, La Pomme d’Or… Du manga avec des références à Dragonball ou Pokemon. Un peu de loup-garou aussi, sans oublier un brin de références historiques (l'Inquisition, les Templiers)… Bref ! A ce stade, on pourrait légitimement se dire qu'il y a risque d'indigestion, voire de surcharge cognitive, à l’image du personnage de Patoune qui se retrouve complètement amorphe à force d’avoir ingéré une telle quantité de nourriture. Mais bien au contraire, cette surenchère galvanise le lecteur et s'accorde parfaitement avec le caractère explosif de ce début de série. Et quand arrive la fin de ce premier tome, sa curiosité est piquée au vif. Pour moi, ce seul premier tome est une promesse totalement jouissive, et pour peu, j'en serais presque le premier surpris. Mais je dois bien le reconnaitre, j'ai enquillé la lecture comme un mort de faim. Oui, c'est jouissif, c'est vraiment le mot. Et prometteur aussi !

19/12/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Alors que son format est classique du franco-belge, cette nouvelle série parue chez Dargaud est un pur manga. Nombreux combats, personnages survoltés, univers de fantasy classique avec une opposition entre le bien et le mal (et c’est bien plus cool d’être aux côtés du « mal », surtout quand celui-ci est sympathique, quand le côté du bien semble surtout cruel et sans pitié), humour et action à chaque page, dessin très caricatural (voire carrément difforme) en ce qui concerne le design des personnages, décors rares mais soignés si le besoin s’en fait sentir : c’est du manga dans tous ses codes. Mais il y a manga et manga… L’histoire est classique et plaira très certainement aux grands enfants auxquels elle est destinée (les 9-13 ans, à la louche). Le personnage central est un looser sympathique et courageux. Ses compagnes d’aventure, sorcières ou lucioles (on ne sait trop) apportent humour et magie au récit. Les méchants sont effrayants et, pour la plus cruelle d’entre eux, d’une beauté glaçante. Ce genre de récit est très balisé et sa force réside avant tout dans son rythme. Un rythme qui ne faiblit jamais tout au long de ce premier tome ! Donc voilà : jusqu’à présent, c’est sympa (du moins si on aime ce genre de récit très vitaminé). A voir sur la longueur comment le scénariste va réussir à garder ce rythme tout en proposant une intrigue solide et en développant un univers dont on n’a pas encore pu explorer grand-chose. Pas mal mais à confirmer.

11/06/2024 (modifier)