Caboche (Tumor)

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Détective privé dans les bas-fonds de Los Angeles, Frank Armstrong peine à joindre les deux bouts.


Détectives privés Les petits éditeurs indépendants Los Angeles Séries avec un unique avis

Jusqu’au jour où cet ancien flic à la dérive est approché par un mafieux local, dont la fille est portée disparue. Une enquête classique en apparence, facile à mener, avec une belle somme à la clé. Seulement voilà, on vient de diagnostiquer à Frank une tumeur au cerveau, en phase terminale. À mesure que son esprit vacille et que son corps s’écroule, l’affaire qu’il s’est juré de mener à bien prend des allures de sprint contre la mort. Et dans le sillage de cette course éperdue, Frank voit ressusciter les fantômes d’un passé qu’il croyait perdu à jamais.

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 01 Septembre 2022
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Caboche © Sonatine Editions 2022
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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20/06/2024 | Noirdésir
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L'avatar du posteur Noirdésir

L’histoire en elle-même n’est as hyper original. On reste dans du polar classique, avec un privé contacté par un caïd pour retrouver sa fille, et qui met les pieds dans une grosse merde. S’ensuit un struggle for life très classique. L’originalité vient du personnage du privé, qui est atteint d’une tumeur au cerveau (le titre original faisait d’ailleurs directement référence à ce « détail ») qui lui occasionne de nombreuses pertes de connaissance, de mémoire, des malaises, etc. En fin de vie, il n’a plus rien à perdre. Mais au contraire il tente d’utiliser ses derniers instants, ses dernières forces, pour « rattraper » quelques fautes – en particulier celle qui a coûté la vie à sa femme. Ses malaises, ses hallucinations, lui font souvent confondre la fille du gangster et son ex-femme. Forcément, les choix narratifs, avec un personnage principal dans cet état, entrainent un récit quelque peu heurté, qui déroute parfois, et qui nécessite une bonne concentration du lecteur. Surtout que le dessin de Tuazon est assez particulier. Très sombre, noir, lui aussi nerveux et heurté, rageur, il n’est pas toujours aisément lisible. Mais je l’ai trouvé raccord avec ce récit, et la lecture s’est révélé plutôt agréable. Si l’intrigue est, au départ, pleine de « déjà-vu », son traitement graphique, les particularités du héros permettent de la faire suffisamment sortir des sentiers battus pour intéresser les amateurs blasés de polar noir. Du classique un peu décalé et revisité.

20/06/2024 (modifier)