L'Homme de la loi

Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)

Le nouveau western de Gianfranco Manfredi après Esprit du vent.


1900 - 1913 : Du début du XXe siècle aux prémices de la première guerre mondiale Auteurs italiens Indiens d'Amérique du nord Les Apaches Les petits éditeurs indépendants New York Séries avec un unique avis [USA] - Dixie, le Sud-Est des USA

Bien qu’il déteste la vie de bureau, le gentleman britannique James, chargé des affaires courantes d’un grand cabinet d’avocats newyorkais arrive au Texas. Sa politesse et l’élégance de sa tenue, contrastent avec la cruauté des habitants de la région. Mais ce que personne n’imagine, c’est qu’au-delà de l’éducation et de ses manières distinguées, l’homme est un tireur impitoyable capable de faire plier les plus récalcitrants et obtenir gains de cause pour protéger ses clients.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 13 Juin 2024
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série L'Homme de la loi © Fordis 2024
Les notes
Note: 4/5
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25/06/2024 | Cacal69
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Par Cacal69
Note: 4/5
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Du bon western. Un gros album de 192 pages divisé en trois chapitres, les deux premiers se déroulent dans l'ouest encore sauvage de l'État du Texas et le dernier se poursuit dans l'Est civilisé de la ville de New-York. Nous sommes au tout début du XXe siècle, en 1901, James Jennings, dit J.J., est un pied tendre qui travaille pour un cabinet d'avocat new-yorkais, il doit traiter une affaire d'héritage dans la petite ville de Fairdale au fin fond du Far West où le juge Duel fait campagne pour être élu gouverneur. Mais notre homme de la loi cache bien son jeux, c'est une fine gâchette et il fait mouche à chaque fois avec son Borchardt. Deux premiers chapitres qui restent dans les standards du genre, rien de bien innovant mais un récit captivant et bien mené. De plus, les personnages apportent un petit plus à l'intrigue, un petit groupe hétéroclite et très sympathique. La dernière partie va se concentrer sur le domaine de la bourse et de ses magouilles. Manfredi retranscrit très bien cette période Historique, la violence de l'ouest, la transition d'une société vers la modernité, le capitalisme naissant ("Je ne sais pas trop... faire de l'argent avec de l'argent... ça me paraît absurde..."), tout en pointant la condition des noirs, mais aussi celle des amérindiens Mescaleros et des mexicains. Un dessin classique dans le pur style western au trait gras, expressif et dynamique mais qui nécessite un minimum de concentration en début de lecture pour reconnaître certains des personnages, une colorisation sombre sur de nombreuses planches et des protagonistes se ressemblent (le shérif et J.J.). Une mise en scène cinématographique. Du beau travail. Un bon western.

25/06/2024 (modifier)