Dylan Dog
Les aventures d'un des plus célèbres héros de bande dessinée italienne. Complètement méconnu en France.
Auteurs italiens BDs adaptées en film Fumetti L'horreur en bande dessinée
Devant son domicile londonien, au Craven Road 7, sa plaque indique: "Dylan Dog, enquêteur en cauchemar". Quand la police abdique et que la médecine réserve son jugement, Dylan Dog entre en scène. Assisté de son éternel compagnon, fidèle sosie de Groucho Marx à l'humour intarissable, Dylan Dog se charge des affaires les plus étranges. Officiellement, il ne dit pas "croire" au surnaturel mais parle avant tout de ne négliger aucune piste, même les plus improbables. Sage décision, d'autant plus sage que le destin lui fait croiser la route d'étranges créatures. Ce best-seller de la bd italienne poursuit à sa manière la tradition éteinte du film d'horreur à l'italienne. Vous trouverez une très bonne présentation de la série, de ses personnages et de ses auteurs à cette adresse
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Date de parution | Mai 1993 |
Statut histoire | Une histoire par tome (Traduction française arrêtée à 2 reprises (snif!)) 6 tomes parus |
Les avis
Je possède le 1er gros tome noir regroupant 3 histoires. La 1ère est vraiment celle que je préfere. Une histoire de morts vivants hommage direct au chef d’œuvre de Romero "Dawn of the dead". Très horrifique mais remplie d'un humour au second degré très savoureux. L'assistant de Dylan Dog : un sosie de Groucho max qui n'ouvre la bouche que pour sortir des vannes foireuses. Ou même les répliques de Dylan Dog qui se moque littéralement de sa belle cliente. Mais enfant je n'ai pas remarqué cet humour. J'ai surtout été sensible à l'aspect horrifique. Beaucoup de scènes gores totalement dans l'esprit du cinéma d'horreur des années 70 et 80. N'étant pas remis de mon choc émotionnel de Dawn of the dead, cette 1ère histoire m'avait presque terrifié. C'est en la relisant il y a quelques mois que j'ai donc pu redécouvrir et apprécier cet humour. Et puis relire les 2 autres récits que j'avais carrément oubliés (qui sont bons également mais moins puissants). Mais par contre je n'ai pas trouvé ça si génial et aussi fort qu’auparavant. C'est un fumetti, proche des BD de gare et ce n'est pas le type de BD que je préfère. Je ne suis donc pas intéressé par la suite. On peut quand même l'acheter, ça vaut le coup. A noter cette BD a inspiré un chef d’œuvre du cinéma fantastique italien : Dellamorte dellamore. Après lectures d'autres avis, j'ai du coup bien envie d'acheter d'autres tomes qui apparemment sont vraiment bons et plus originaux. Peut-être bien. Et puis les couvertures sont magnifiques, dans le pur style série B italienne. Ca donne envie
Bof, très très moyen. J’ai lu quelques albums parus chez "Hors collection". Ce ne sont donc pas les premiers publiés chez Glénat. Ceci expliquant sans doute cela. Y a de l’idée dans les scénarios, une once d’originalité même (si si, on peut le dire). Mais l’ensemble donne l’impression que les auteurs ne vont pas jusqu’au bout, qu’ils ne grattent pas assez. Est-ce une contrainte du genre feuilletonesque ? Du coup, on se trouve devant une histoire au potentiel inexploité. Un peu frustrant, non ? Pour le dessin, il est impersonnel. Pas mal fait, pas bâclé, juste impersonnel. Sans doute aussi une contrainte du ‘fumetti’ pour passer plus facilement le relais d’un dessinateur à un autre ? Bref, c’est surtout à la conception même de la série que j’ai du mal à accrocher. A vous de voir . . .
Une excellente série fantastique qui se rapproche beaucoup du gore de l'horreur. J'ai lu les six tomes parus au chez Glénat et j'ai adoré hormis une ou deux histoires un peu plus faible que les autres. Les intrigues sont captivantes et souvent complexes même si les thèmes ne sont pas très originaux (sorcières, zombies). J'aime beaucoup Groucho qui apporte une touche d'humour totalement décalé qui rend la série encore plus exceptionnelle. La seule chose que je reproche à la série, ce sont les dessins qui sont très inégaux car il y a plusieurs dessinateurs sur la série. J'aime le style de certains, mais je trouve que d'autres dessinent parfois des cases un peu moche et particulièrement dans le premier tome. Avis sur l'album L'Aube des Morts-Vivants paru chez Panini Comics : J'aime bien le personnage de Dylan Dog qui ne semble pas avoir de la chance dans les pays francophones vu le nombre de fois qu'il a changé d'éditeur. En 2013, Panini a sorti deux albums de Dylan Dog dans deux collections différentes. Cet album-ci était censé commencer une intégrale, mais il n'y a pas eu de suite donc on a juste eu droit aux deux premières aventures de Dylan Dog. J'avais déjà lu le premier récit qui est franchement moyen. Le deuxième récit est bien mieux, mais ne fait pas partie des meilleurs récits de ce détective de l'étrange que j'ai lus. Ça se voit que ce sont les débuts de la série. On retrouve les qualités de la série comme un très bon dessin en noir et blanc qui va très bien pour ce genre d'histoires, mais il y a encore des maladresses dans le scénario et comme je n'ai pas trop accroché à la première histoire, cela fait que je ne trouve pas très passionnante la moitié de cet album. Le vrai problème est qu'il n'y a pas eu d'autres albums donc cette supposée intégrale n'est pas terminée. Bref, un lecteur qui découvre la série avec ce livre va voir une série avec du potentiel et c'est tout. Pour faire une comparaison, c'est un peu comme si dans un autre pays on faisait une traduction de l'intégrale du Spirou de Franquin et qu'il s’arrêtait après avoir traduit Il y a-t-il un sorcier à Champignac. Dommage que ça n'ait pas eu de succès parce que ça aurait été intéressant de lire les aventures de Dylan Dog du début jusqu'à la fin.
Alors mon avis est erroné. Car je ne connais pas l'édition française et pour cause, c'est introuvable. Par contre j'ai le bonheur de lire les "raccolte" qui sortent tous les 2/3 mois en Italie. C'est à dire des n° spéciaux qui reprennent depuis le début les aventure Dylan et Groucho. Il est vrai que les épisodes sont inégaux. De manière générale il est convenue d'accorder à Scavi les épisodes les plus (sur)prenant. C'est généralement lui qui fait réapparaitre Xabaras le grand méchant de la série (peut être bien le père de Dylan ?!?). On retrouve parmi les persos récurent outre Dylan (ex alcoolo, ex joueur, ex flic, ex tout) et Groucho et ces blagues.... toute une palette de personnages attanchant : Bloch, l'inspecteur de Scotland yard (désolé je ne sais pas comment on l'écrit !) proche de la retraite depuis le début des aventures et qui n'a qu'une peur c'est qu'on la lui sucre, ces adjoints particulièrement débile, la Mort... Certain épisode sont des pures perles (même au niveau du dessin !) : shinning (belle reprise), le chat... Un hic, le statut "fumetti" ou plus précisément "fumetti da edicola" empêche de développer réellement les persos. Les caractères sont posés et ne bougeront plus. L'idée c'est qu'un lecteur puisse lire 2 épisodes, lâcher prise, reprendre et n'être jamais perdu dans la lecture. Ce qui rend parfois, pour les histoires les moins intéressantes, frustrant ce mode de publication.
Un détective spécialisé dans le surnaturel, l'étrange... et qui plus est : passionné de modélisme et de clarinette. Plutôt pas mal, le postulat de départ... Dylan fait ses débuts, dans son propre fascicule (chez Daim Press), n° 1 d'Octobre 1986. Ses auteurs m'ont agréablement surpris par les références à divers genres ; tant cinématographiques, littéraire, BD... et y traitent le second degré avec une rare subtilité. Les histoires ?... Des scénarios qui mêlent habilement ce trentenaire élégant dans des intrigues qui "jouent" l'action et la réflexion ; des enquêtes, des missions, souvent difficiles où il n'est pas rare de trouver un monstre ou un loup-garou velu à un coin de page. Le dessin ?... "les", faudrait-il plutôt dire ; car plusieurs scénaristes et dessinateurs planchent et oeuvrent sur ces péripéties qui sont un véritable "blockbuster" en Italie. Les albums ?... Une cinquantaine en Italie, qui tirent chacun à quelque 200.000 exemplaires ! En France ?... Moins connu, Dylan Dog fait l'objet d'une dizaine d'opus. In fine : un bien bon mélange d'intrigues à la Harry Dickson pour une série un peu surprenante et qui dure depuis 20 ans de bien belle façon. Ma cote : 3,5/5
Une excellente série (aux dessins un peu moyens) qui mélange habilement l'horreur, l'onirique et l'humour (merci Groucho). Malgré la masse d'histoires produites, ce n'est jamais répétitif et il est difficile de lâcher son volume avant la fin. Bien sûr les histoires ne sont pas toutes égales mais l'ensemble reste très bon.
J'ai lu 2 tomes de l'édition par Hors Collection, numérotés dans la fiche 11 et 12. Je suis agréablement surpris, c'est vraiment intéressant. Dylan Dog est appelé pour des enquêtes étranges, et bien trouvées, ce qui rend la lecture assez prenante. Le tome 12 est génial dans le genre délire paranoïaque, j'avais jamais lu aussi bien. En plus l'humour est très présent et les bons mots fusent, même si il y a eu une traduction de l'italien, ça sonne juste. Les dessins sont très corrects, un noir et blanc propre qui se rapproche plus de la production franco-belge que des mangas.
Il y a une dizaine d’année, en 1993 pour être précis, alors que Glénat commençait à récolter les fruits de l’introduction du manga sur le marché français, l’éditeur français eu la bonne idée de faire connaître le fumetti italien. Le fumetti, c’est la bd italienne bon marché, imprimée sur du mauvais papier et réalisée par des équipes d’auteurs. Chaque série a un rythme de parution mensuel à raison de 100 planches par mois ! A priori, il existe pas mal de points communs entre le mode de production italien et japonais. Rythme rapide, prix économique... Quoi qu’il en soit, "Dylan dog", comme les autres Fumetti lancées en France par Glénat (Nick Raider, Martin Mystère, Nathan Never) n’a pas marché. Alors que le manga, de son côté, pourtant esthétiquement plus éloigné de la bd franco-belge, battait son plein. Mais si l’on se renseigne un peu sur "Dylan Dog", véritable best-seller phénomène en Italie et en Espagne, on peut s’interroger sur son non-succès en France. En Espagne et en Italie, c’est une série culte, un des plus gros succès du fumetti, chaque mois des centaines de milliers suivent avec passion les aventures de ce détective de l’étrange et de son assistant Groucho (copie conforme de Groucho Marx des Marx Bother). Et à la lecture des trois premières aventures de ce détective farfelu (repris dans le tome 1 publiés par Glénat), comme je les comprends! Ca a beau être de la bd faite à la va-vite, de la série B., c’est très divertissant et réellement inventif. A tel point que certains grands auteurs espagnols et Italiens de tout premier plans s'y sont collés, comme Alfonso Font et Micheluzzi. J'ai été séduit par les trois premières aventures de "Dylan Dog" que j'ai lues. Pourtant, la première histoire « L’aube des morts vivants » n’a soulevé que peu d’intérêt chez moi. C’était juste une ressucée de plus, une histoire de zombies comme il en existe déjà beaucoup d’autres. C’est à partir de la deuxième histoire « Morgana » et surtout avec la troisième « Histoire de personne » que j’ai réalisé ce que cette série avait dans le ventre. Multipliant les scènes chocs et gores avec un humour constant et un sens particulier du détail morbide, les auteurs captivent. Grâce à des jeux narratifs mettant en scène des montages parallèles osés et captivants, ils donnent à cette série populaire un côté « exercice de style » qui fait toute la différence avec le commun des mortels des séries populaires : mises en abîme, jeux troublants sur l’imbrication du rêve et de la réalité, jeux sur la pluralité des univers, c’est baroque, déjanté, et amusant à souhait. On est plus proche de la quatrième dimension que de X-files, et c’est tant mieux… Le dessin ? Plutôt pas mal, compte tenu des conditions de production. Il est assez impersonnel, comme c’est généralement le cas dans le fumetti italien, dans le but de permettre à d’autres dessinateurs d’épouser le style. Mais il y a ça et là quelques idées de mise en scène proprement ingénieuses. Plus récemment, la série a été reprise par un autre éditeur français. « Hors collection » qui décida de publier les aventures du célèbre détective de l’étrange au rythme de 1 épisode de 100 pages par album (alors que Glénat mettait trois histoires dans un seul album) et en grand format. Du coup, ça coûte beaucoup plus cher et on peut s’interroger sur la nécessité d’éditer de manière luxueuse une bd qui dans son pays d’origine n’a pas ces égards. Le plus étrange c’est que cette nouvelle édition ne débute pas au premier épisode de "Dylan Dog" mais en propose d’autres, plus récents, sans rien préciser au lecteur. De quoi s’y perdre… Y’a de toute façon de la marge, "Dylan Dog" en version originale a dépassé récemment les 200 épisodes! On n'est pas prêt de voir tout "Dylan Dog" en français! De toute façon, même sous cette présentation plus « clean », le public français ne semble pas avoir plus accroché puisque cette nouvelle édition s’est également arrêtée. Et c’est bien dommage… Donc, débrouillez-vous pour trouver ces albums à moindre prix dans les bouquineries… En tout, c’est 22 épisodes de "Dylan Dog" qui ont été édités en français, c’est déjà ça… Si vous devenez accro, il vous reste à apprendre l’Italien ou l’Espagnol pour découvrir les centaines d'autres épisodes de cette série phare.
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