Bêlit & Valeria

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Max Bemis et Rodney Buchemi présentent Bêlit (la brune) et Valeria (la blonde), deux guerrières qui croiseront un jour la couche de Conan et l'épée de Red Sonja…


Séries avec un unique avis

Bêlit, à la tête d'un navire, est un quête d'aventures et de réponses à ses tourments. Elle trouvera parmi ses prisonnières une alliée tout aussi belle et dangereuse qu'elle : Valeria. Ces deux héroïnes de l'univers hyborien de Robert E. Howard se retrouveront à voyager ensemble sur le chemin, semé d'embûches, de la quête de renaissance de Bêlit… défiant les dieux eux-mêmes !

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 17 Juillet 2024
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Bêlit & Valeria © Graph Zeppelin 2024
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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17/07/2024 | Noirdésir
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L'avatar du posteur Noirdésir

Je ne suis pas trop familier de l'univers d'Howard, n'ayant lu que quelques récits épars ayant pour protagoniste Conan. Les héroïnes que nous suivons ici croiseront sa route, sans que je connaisse l'importance de leur rôle ultérieur. On est en tout cas de plain-pied dans la fantasy américaine, et il ne faut pas être réfractaire à certains de ses tics. A savoir des personnages le plus souvent bodybuildés (femmes comprises), une action qui prime sur la psychologie, et des couleurs vraiment flashy. Je ne suis pas forcément le coeur de cible, et certains détails m'ont gêné (affaire de goûts personnels). Ces héroïnes dénudées et peu frileuses - dans tous les sens du terme ! Mais aussi un texte souvent trop abondant je trouve (et certains avec une police trop petite dans les phylactères - en particulier lorsque le barde amoureux de Bêlit commente la vie de sa muse). Reste que ça se laisse lire, et que les amateurs du genre y trouveront sans doute leur compte (en particulier, ils apprécieront en fin de volume les 15 pages dans lesquelles Howard présente les origines de l'ère hyborienne). En particulier le personnage de Bêlit, loin de la femme objet, se révèle très dynamique, usant d'un langage fleuri, de son corps sans contrainte (que ce soit avec le jeune barde Curt, avec la belle prisonnière devenue amie/amante Valeria - ou avec tout homme ou dieu ayant un intérêt). Capitaine de pirates "ressuscitée" à la recherche de ses origines, ou du moins de la raison de son retour, elle se joue des magiciens, des dieux et des forts en gueule. Ça castagne sévère, et ça ne manque pas de rythme ! Le dessin est classique pour ce genre de comics moderne, très lisible, même si le travail à l'informatique manque parfois de nuances. En tout cas c'est très lisible. Note réelle 2,5/5.

17/07/2024 (modifier)