Epitaph

Note: 1/5
(1/5 pour 1 avis)

Ash et Towa sont deux jeunes filles travaillant en tant que "messagers funéraires", personnes chargées de transmettre les derniers mots des mourants à leurs proches.


Ichijinsha Yuri

Tout en donnant le meilleur d'elle-même dans son travail, Towa doit également apprendre à vivre avec ses sentiments grandissants pour Ash et tenter d'éclaircir leur mystérieux passé commun.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 21 Août 2013
Statut histoire One shot (en réalité série abandonnée au Japon dès le premier tome) 1 tome paru

Couverture de la série Epitaph © Soleil 2013
Les notes
Note: 1/5
(1/5 pour 1 avis)
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18/07/2024 | Ro
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Par Ro
Note: 1/5
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Il y a eu une longue période de parution de mangas chez Soleil où je me suis demandé si leurs partenaires japonais les forçaient contractuellement à publier certaines de leurs œuvres les plus pourries pour avoir le droit d'en publier d'autres de meilleure qualité. Car autrement, je ne comprendrais vraiment pas la motivation à publier un ouvrage comme celui-ci. L'histoire, s'il y en a une, c'est celle de deux petites filles, Ash et Towa, travaillant pour une agence qui livre les testaments des défunts à leurs bénéficiaires et est censé les faire appliquer. Towa est le genre mignonne ingénue, un peu cruche et maladroite. Ash est tout l'inverse, un gothic lolita tout de noir vêtue, mature et sûre d'elle (et a priori plus vierge s'il faut croire ses paroles). Quel âge ont-elles ? Officiellement 15 ans, mais leur physique est celui de lolicon japonaises de moins de 10 ans. En réalité, il s'agit d'un manga abandonné par son éditeur japonais avant même la fin du premier tome. Et pour cause, puisqu'il est totalement vide et décousu. L'autrice semble n'avoir pour but que de dessiner ses mignonnes gamines, évoquer vaguement une forme d'amour lesbien mais qui se résume au final à quelques bisous et marques d'affection, et aligner les postures gothiques-romantiques à l'eau de rose sans aucun scénario. Elle balance des idées, comme quoi Ash cherche à retrouver la fameuse sorcière des ronces dont on n'entendra plus jamais parler après l'introduction, fait peser un mystère jamais résolu sur l'origine de Towa avant son amnésie, sur la véritable identité de Ash, etc... tout est saupoudré gratuitement et jamais résolu. Et la narration reflète ce même état d'esprit de n'avoir aucune idée d'où elle veut aller, entamant des phrases sans les terminer, sautant d'une scène à l'autre sans aucune structure ni logique, comme si de fragments d'histoires étaient dispersés par terre et qu'il fallait que le lecteur s'en contente ou s'imagine sa propre histoire car l'autrice, elle, n'en a aucune idée et se contente de faire ses petits dessins de filles prépubères et de garçons éphèbes. Ni fait ni à faire, ce manga inachevé est un gâchis de papier.

18/07/2024 (modifier)