West Fantasy
Quand l'esprit de Tarantino rencontre la magie de Tolkien. Un voyage à couper le souffle où la brutalité du western rencontre la magie de la fantasy !
Elfes Les Nains d'heroic fantasy ! Les petits éditeurs indépendants Orcs
Tome 1 Okaar Albericht, un nain chercheur d'or, sa mélancolie comme seule compagne, tombe sur un monolithe gigantesque, un artefact imprégné de magie au fond de sa mine. Lorsque sa main touche malencontreusement l'objet, il déclenche un événement à des milliers de lieues de là : l'homme en noir, nécromant maudit, sort de sa tombe, attiré comme un aimant par le totem et par les ténèbres qui rongent Okaar. Sur son passage, les morts se lèvent, formant une armée avide. Mais ce n'est pas tout ! Un chasseur de primes impitoyable, Kendal Jones, porté par une vengeance viscérale, en compagnie d'un gobelin croque-mort, se mettent en route vers cette fameuse mine d'or. Une symphonie de sang, de flingues et de sorcellerie est sur le point de s'abattre !...
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Date de parution | 20 Mars 2024 |
Statut histoire | Une histoire par tome (Un premier cycle de 5 tomes, à voir sur la série se vend...) 4 tomes parus |
Les avis
Mon avis, bref, portera sur les deux premiers tomes, n'ayant pas eu la foi de continuer cette série .... disons,.. quelconque. Un concept intéressant, une sorte de mélange entre héroïc Fantasy et western, ce qui a de quoi appâter les amateurs du monde d'Aquilon et d'Undertaker. Mais ne vous y fiez pas, on est bien loin de ces deux prodigieuses séries. Le premier tome n'est pas exceptionnel, il utilise les codes des deux genres sans aucune innovation et sans résultat réellement concluant. Une histoire qui se laisse lire mais qui, irréfutablement, reste passable et surtout oubliable. Quant au deuxième tome, j'ai vraiment eu du mal à comprendre le projet. En plus des deux genres existant, on y ajoute du steampunk, ce qui créé un cocktail délirant, invraisemblable, insensé... Le récit débute par un massacre qui va inéluctablement déclencher une vengeance, le tout pimenter par des personnages loufoques (un colosse au moignon-mitrailleur, une sniper masqué-dévisagé, et j'en passe..). Comme si cela ne suffisait pas, la bande dessinée est interrompue par une partie écrite et non illustrée. Le scénario n'a rien de grandiose ni d'original, bref, un album poubelle. Pour terminer, je dirai que dessin et colorisation manque de caractère sans pour autant être mauvais. Ne m'en voulez pas pour la brièveté de ma critique mais cela fait un moment déjà que j'ai lu ces deux ouvrages. Je maintiens néanmoins que ces albums n'en valent pas la peine, ce sont des productions à des fins commerciales, sans nul doute.
Je n’en voulais pas, je la sentais pas cette série. Mais on me l’a offerte, connaissant mes goûts pour la Fantasy, la personne pensait bien faire. Pas le choix, j’ai dû me la farcir et mes craintes se sont révélées justes : pour être direct j’ai trouvé cela insipide. C’est du prémâché, régurgité, du vu et re-vu des dizaines de fois, si vous êtes familier des Mondes d’Aquilon, des Maîtres Inquisiteurs, ou de ce genre de série concept des éditions Soleil, vous resterez en terrain connu. D’ailleurs c’est publié chez Oxymore Editions mais cela regroupe les mêmes équipes d’artistes, la même maquette graphique, tout pareil que les séries de chez Soleil. Allez comprendre… mais à la limite l’éditeur on s’en bat les steaks. Alors oui, West Fantasy… l’idée de base est intéressante : s’inspirer du western spaghetti type « Le Bon, la Brute et le truand » avec un trio de personnages pour chaque album sachant qu’un seul d’entre eux est amené à survivre et à figurer dans l’album suivant. Oui, sauf que c’est complètement con de nous révéler au dos du bouquin les couvertures avec les prochains titres : méga-spoiler ! Des génies les gars… Mais soit, revenons à l’histoire en elle-même, c’est un petit peu ça le plus intéressant. Et ben comme je l’ai dit c’est insipide, sans tripes, mou, fatiguant, en bout de course. Et pourtant j’apprécie, j’adore même la Flintlock Fantasy (Les Poudremages de Brian McClellan, Le Cercle-Monde de Joe Abercrombie) qui prend plus ou moins pour cadre le XIXème siècle industriel. Il n’y a ici aucune recherche, on se contente de reprendre tout bêtement la carte des Etats-Unis en y accolant parfois des noms de réserves orcs (quelle originalité! ), plutôt que d’essayer de créer un monde secondaire imaginaire. On est dans le style Bright (film avec Will Smith), notre réalité sauf qu’on y colle des nains, des orcs, gobelins, elfes, etc. Quelle imagination, c’est fou ! Bon et qu’est-ce que ça raconte tout ça ? Pfffffffffffffffff… c’est un peu torché à la va-vite. Toute façon comment voulez-vous développer convenablement la psychologie et le narratif de trois personnages sur une soixantaine de pages ? Le gobelin narrateur du récit est bavard et parle pour ne rien dire, il est atteint de logorrhée aigu. Pitié, ça ne sert à rien les cases où un personnage tourne la tête et on nous dit « le personnage tourne la tête », au bout d’un moment je ne lisais plus que les dialogues vu que le narration en voix off ne sert à que dalle si ce n’est donner l’impression de combler du vide. Ensuite on a le chasseur de prime dont le background tient sur un post-it, on sent fout comme de l’an 40 de sa destinée. Et pareil pour le nain… pour faire court se sont des trucs qui ont été écrit cent mille fois. Même à un moment donné, il y a une séquence flashback revenant sur un drame vécu par le nain : première fois que je vois cela, l’épisode n’est pas dessiné mais simplement écrit sur une double page. En conclusion, concept à bout de souffle, limite déjà mort et enterré, puis invoqué par nécromancie. Tiens, comme dans le récit, serait-ce une métaphore ? Gardez votre or, parole de nain.
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