Avengers & X-Men - Axis

Note: 1/5
(1/5 pour 1 avis)

Crâne Rouge a récupéré les pouvoirs de Charles Xavier.


Avengers Marvel Séries avec un unique avis Super-héros Univers des super-héros Marvel X-Men

Les Avengers et les X-Men mettent alors de côté leurs différences pour affronter Onslaught le rouge, mais à la fin de la bataille, les super-héros ont changé. Devenus égoïstes et maléfiques, les super-vilains doivent les combattre pour sauver le monde !

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 06 Juillet 2016
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Avengers & X-Men - Axis © Panini 2016
Les notes
Note: 1/5
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29/07/2024 | Présence
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Note: 1/5
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Obligation - Ce tome constitue l'aboutissement de l'intrigue concernant le Red Skull, commencée dans le tome 1 de la série Uncanny Avengers, à savoir The red Shadow. Il comprend les épisodes 1 à 9, initialement parus en 2014, tous écrits par Rick Remender. Les épisodes 1, 2 et 7 sont dessinés et encrés par Adam Kubert. Les épisodes 3, 4 et 8 sont dessinés par Leinil Francis Yu, et encrés par Gerry Alanguilan (avec l'aide de Yu et de Jason Paz). Les épisodes 5 & 6 sont dessinés par Terry Dodson et encrés par Rachel Dodson. Enfin l'épisode 9 est dessiné par Jim Cheung, avec l'aide de Leinil Francis Yu et Adam Kubert. Il est encré par Mark Morales, Dave Meikis, Guillermo Ortega, Mark Roslan, Rachel Dodson, Jim Cheung, Leinil Francis Yu, et Adam Kubert. Red Skull est de retour en pleine forme, car il possède en plus une partie des pouvoirs du défunt Charles Xavier. Cela lui permet de diffuser une onde de haine à l'échelle de la planète. Fort heureusement plusieurs superhéros sont encore capables de résister : Thor, Vision, Captain America (version Sam Wilson), Iron Man, Hawkeye (Clint Barton), Magneto, Scarlet Witch, Rogue, Havok, Cyclops, Colossus, Storm, Nightcrawler, Invisible Woman, et encore quelques autres (surprise). Il s'avère que c'est assez compliqué de trouver une parade efficace et durable aux ondes négatives émises par ce Red Skull augmenté (il se fait appeler Red Onslaught), mais en plus la solution a des conséquences inattendues sur plusieurs personnages. Depuis le début des années 2010, l'éditeur Marvel a accéléré le rythme de ses événements et de ses crossovers, passant à un crossover minimum par an, plus quelques événements spécifiques à des séries. Après Brian Michael Bendis (Siege), Matt Fraction (Fear Itself), un collectif composé de Brian Michael Bendis, Jason Aaron, Ed Brubaker, Jonathan Hickman, et Matt Fraction (Avengers vs. X-Men), Jason Aaron (Original Sin), c'est au tour de Rick Remender de s'y coller. Ce scénariste part avec un avantage sur les autres : cet événement constitue l'aboutissement naturel de l'intrigue de la série dont il est le maître d'oeuvre depuis le départ. Deuxième avantage : il choisit à peu près librement les personnages avec lesquels il joue, à commencer par l'équipe des Uncanny Avengers (sans même devoir intégrer les All new X-Men de Bendis), et même débarrassé de Wolverine (mort à l'époque d'Axis). Pourtant l'œil du lecteur aguerri est tout de suite attiré par le nombre de dessinateurs ayant participé au projet, et pire encore par le nombre d'encreurs. Certes les cadences de parution imposées par l'éditeur induisent qu'il vaut mieux plusieurs artistes, qu'un seul qui soit obligé de tout bâcler pour tenir les délais. Mais quand même, Jim Cheung dessinateur de luxe depuis Young Avengers n'arrive même pas à terminer un seul épisode c'est dire si le projet a été réalisé dans un temps très contraint. Effectivement la prestation d'Adam Kubert ronronne du début jusqu'à la fin. C'est du travail de professionnel avec des dessins dynamiques. Mais c'est aussi des visages plus esquissés que peaufinés, des astuces graphiques de tous les instants pour éviter de dessiner les arrière-plans, et des postures de superhéros très plan-plan, sans originalité. le lecteur se dit que ça va décoller avec Leinil Francis Yu. Comme à son habitude, ce dernier alourdit un peu son encrage pour conférer plus de sérieux aux personnages, pour augmenter la tension dramatique. Il se donne un peu plus de mal que Kubert pour les décors, mais pas beaucoup plus. Ça manque encore d'entrain. Le lecteur passe alors aux deux épisodes des époux Dodson, déjà beaucoup plus jolis. Il retrouve ces formes un peu fluides, très agréables à l'œil et des postures superhéroïques plus posées, plus convaincantes, plus en adéquation avec les conventions du genre. Scarlet Witch retrouve sa superbe et son mystère, elle est magnifique de bout en bout. Janet van Dyne est également remarquable. On repasse par un épisode de Kubert, toujours aussi professionnel et un peu moins pressé. Ses dessins ont gagné en intensité, ses personnages sont plus présents et agressifs. Leinil Francis Yu semble également un peu moins pressé, et ses images ont retrouvé un peu de mordant. C'est déjà le dernier épisode, dessiné par le très esthétique Jim Cheung, avec des compositions de page impeccables et un rythme visuel entraînant. Malheureusement le changement incessant d'encreur toutes les 2 pages produit un effet déstabilisant quand on passe d'un encreur utilisant des traits fins et précis, à un autre préférant les traits un peu gras (qui ne conviennent pas très bien aux dessins méticuleux et précis de Cheung). La qualité visuelle d'Axis n'est pas à la hauteur de ce que le lecteur aurait pu attendre d'un événement prestigieux destiné à introduire des changements significatifs dans l'univers partagé Marvel, et à conclure l'une des intrigues majeures de la série Uncanny Avengers. Il se lasse même assez rapidement de voir Red Onslaught se tenir bien campé sur ses 2 jambes écartées, sans bouger pendant 3 épisodes. Il reste l'histoire elle-même dans laquelle le lecteur de la série Uncanny Avengers fonde de grands espoirs au vu de la qualité de ladite série. Pour commencer Red Onslaught diffuse des ondes de haine qui font penser à un vieil ennemi des Fantastic Four : Psycho Man, un supercriminel du microvers. le lecteur passe le temps en regardant Ahab lancer quelques-uns de ses harpons, mais même en connaissant le personnage cela reste d'un intérêt limité. - - ATTENTION – La suite révèle un point essentiel de l'intrigue. - Obligé de transformer l'issue de cette intrigue sur le Red Skull en événement à l'échelle de la Terre 616, Rick Remender est contraint d'employer des solutions à l'emporte-pièce dénuées de toute finesse. Son explication de l'absence des autres superhéros, ou de l'utilisation des fichiers secrets présents dans la mémoire de Tony Stark fait d'abord sourire, puis consterne le lecteur devant ces pirouettes logiques pathétiques. Axis prouve une fois encore que l'exercice du crossover se marie mal avec la continuité, et avec des délais contraints. Ici les dessinateurs talentueux assignés au projet font de leur mieux dans le temps imparti, mais sans réussir à s'impliquer complètement dans une histoire où il ne réalise qu'une partie (un tiers pour 2 d'entre eux). La partie graphique présente un résultat compétent, mais sans âme (à l'exception des épisodes réalisés par les Dodson). Axis prouve aussi que ce genre de crossover nécessite une forme de narration que peu de scénaristes maitrisent. À plusieurs reprises, il apparaît que Rick Remender n'arrive pas à trouver un rythme qui allie action, révélations, personnages, avancée de l'intrigue, et obligations éditoriales (en particulier le choix des personnages qui restent inversés à l'issue du récit). Malgré quelques bons moments d'interaction entre les personnages (la relation entre Wanda Maximoff et Rogue, ou les réparties de Tony Stark), ce récit se lit comme une obligation, pour le scénariste, les artistes, et le lecteur.

29/07/2024 (modifier)