Gorn
Gorn, devenu fantôme après sa mort au combat, lutte pour reprendre sa place auprès de son aimée. Malheureusement, son corps a été ranimé par celle qui fut son conseil quand il était vivant, et règne désormais sur son château. La lutte sera longue afin de reconquérir le pouvoir, mais surtout l'amour. A voir aussi : Damoiselle Gorge
École européenne supérieure de l'image Fantômes
Le château du chevalier Gorn est attaqué par les yeux rouges. Mais l'armée est trop nombreuse et Gorn est tué. Il reprend vie pourtant, mais il est un fantôme. Un fantôme que sa bien-aimée n'accepte pas et rejette. Seul, Gorn rencontre Dame-Gorge qui veut l'aider a reconquérir son château. Mais il est trop tard car son cadavre, animé d'une vie magique, l'a devancé... Gorn à une revanche à prendre sur les Dieux. Eux, qui n'existent que parce que l'on croit en eux et qui s'amusent des malheurs des mortels, qui s'acharnent sur sa famille. Avec ses amis, Eloïse et Dame-Gorge, il défiera les enfers, combattra le Roy, pour obtenir enfin le repos et vivre éternellement aux côtés de sa bien aimée.
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Date de parution | Octobre 1992 |
Statut histoire | Série terminée 11 tomes parus |
Les avis
J’ai lu les quatre premiers tomes, qui peuvent former un premier cycle. Je n’irai sans doute pas plus loin, ayant déjà fini ce cycle sans enthousiasme. Disons que c’est rythmé, que ça se laisse lire, et qu’on y retrouve pas mal de trucs de médiéval fantastique ou de fantasy, le tout étant traité de façon assez soft. Mais voilà, j’ai trouvé que l’intrigue se trainait. En particulier l’histoire d’amour contrarié entre Gorn/son fantôme et Eliette, sa promise, s’étire inutilement, avec parfois le sentiment que ça tourne en rond, qu’il y a des répétitions dans les situations. D’ailleurs, je me suis plusieurs fois fait la remarque que l’intrigue semblait être improvisée au fil de la plume, sans cadrage très précis. D’autant plus que le personnage de Dame Gorge apporte sans cesse une certaine folie, mais aussi pas mal de n’importe quoi dans l’histoire. Amusante au départ, elle devient vite improbable (capable à elle-seule de repousser une armée), voire horripilante par sa logorrhée et sa gesticulation permanentes, je l’ai trouvée soulante au bout d’un moment. Quant au dessin, il n’est pas au niveau de ce que je connais du travail d’Oger. Pas mauvais, mais pas toujours très clair (comme l’histoire donc !), avec une colorisation que j’ai trouvée souvent criarde. Le côté graphique fait assez daté (le dessin m’est apparu en progrès dans le quatrième tome, le dernier que j’ai lu). Je voulais depuis pas mal de temps lire cette série d’Oger, mais elle m’a laissé sur ma faim, c’est dommage. Note réelle 2,5/5.
De la haute fantasy, comme elle se doit d'être. Les dessins sont magiques, les paysages rêveurs et les personnages vivants et caractériels, attachants ou exécrables. Certes l'histoire n'est pas particulièrement intéressante, mais on n'est pas là pour ça, lorsque l'on lit Gorn.
Cette série fort plaisante bouleverse les codes habituels de l'heroic fantasy, elle baigne plutôt dans un Moyen Age fantastique où s'insuffle une forte dose de romantisme, et c'est là la vraie originalité de cette bande : un peu de douceur dans un monde cruel et sans pitié. En dehors de combats titanesques, de monstres hargneux et d'architectures tourmentées, c'est une histoire d'amour contée avec poésie et fureur, où l'humour, plutôt rare dans ce type de récit, est aussi très présent, notamment avec la rondouillarde guerrière Dame Gorge, à la truculence joviale. Le trait est assez surprenant au premier abord, vif, nerveux, il adopte un semi-réalisme joli à regarder, même s'il est parfois confus et irrégulier, mais agrémenté de décors superbes, aux belles couleurs, de plongées, contre-plongées et cadrages vertigineux accentuant la féerie de cet univers. Une fresque atypique, un peu déroutante, mais tout à fait potable.
J’adore le style de Tiburce Oger qui fait partie de mes dessinateurs préférés avec son style unique et ses couleurs bleutées. Mais dans Gorn, le dessin devient intéressant à partir du sixième tome, les précédents étaient un peu brouillons, et c’est hélas quand le graphisme s’améliore que le scénario périclite. Je me suis arrêtée au tome 9 et je n’ai pas le courage de lire les deux derniers tomes. La grande majorité des personnages ne sont pas attachants, même pas du tout, avec la palme pour Damoiselle Gorge, franchement irritante. L’histoire d’amour devient lourde, et le scénario semble être une répétition de lui-même au fil des tomes. On arrive à certaines parties de l’histoire où l’on se dit « c’est fini pour ces faits là, on passe à autre chose », et non ils sont repris encore une fois, avec la sensation de reculer dans le récit au lieu d’avancer. Voici une série beaucoup trop longue qui finit par tourner en rond en y perdant tout son intérêt, la moitié des tomes aurait amplement suffit.
Nous avons là une grande saga dans un univers fantastique! Le fantôme du seigneur Gorn défie les dieux et les démons pour retrouver celle qu'il aime au beau milieu d'un monde en déclin. Avec cette série magique, l'auteur Tiburce Oger s'empare de l'héroic fantasy en lui donnant une nouvelle dimension romantique. Les dessins sont envoûtants, même si le trait est parfois inégal, bien que le graphisme progresse au fil des tomes. Les planches frisent quelquefois la perfection, d’où on peut pardonner les quelques lacunes (même dans le scénario). Les couleurs relancent à chaque instant la magie de ce monde imaginaire. J’aime l’idée que le héros soit entre les deux mondes (celui du vivant et des morts) et ce au tout début de son aventure. Rares sont les aventures d'un héros qui meurent dans les deux premières pages. Il y a beaucoup de mélancolie et de nostalgie rendant une certaine ambiance incomparable. J’ai conscience qu’on peut accrocher ou pas par exemple sur le personnage de Dame Gorge qui s'est vu attribuée une série pour elle seule mais qui n'a pas fonctionné. Pour ma part, je n'ai éprouvé que de la sympathie car cette guerrière apporte son lot de fraîcheur dans un monde plutôt triste. :) La lecture au fil des tomes m’a procuré vraiment des moments de plaisir. Il est dommage que cette série ne bénéficie pas d’une bonne côte auprès des lecteurs. Il est vrai que la série a connu un vif succès à ses débuts jusqu'au 8 ème album en devenant l'un des titres phares de la collection fantastique des Editions Vents d'Ouest. Les inconditionnels de la série avait même un site dédié sur Internet: "le domaine de Gorn". Ce site a malheureusement aujourd'hui disparu. Je me rappelle que c'était mon premier site de rencontre avec la bande dessinée. J'éprouve une certaine nostalgie car il y avait des amoureux de cette série aujourd'hui fort décriée. En effet, nul doute que cette grande saga est devenue au fil du temps une bd de référence en matière d'héroïc fantasy! C'est surtout une espèce de poésie de l'âme avec un fort envoutement. L'originalité sera de mise pour une aventure qui aura tenu sur 11 tomes avec des personnages riches en émotion et en caractère. Note dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 4.5/5 – Note Globale : 4.5/5
Je me suis arrêté au tome 5. J'ai globalement trouvé plaisant le premier cycle mais je ne vois pas l'intérêt de faire une série à rallonge. Le dessin progresse clairement. Si il y a plus de 10 ans, cette BD sortait du lot, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Ca manque clairement de rythme parfois. En clair, une série qui me parait mal vieillir, elle m'a plu il fut quelques temps, mais aujourd'hui la suite se fait sans moi. Par contre au détour d'une bibliothèque, cette série n'est pas non plus à éviter. Elle plaira à beaucoup surtout aux néo-BDphiles.
Ca sent quand même le "déjà vu/déjà lu"... Un seigneur est tué pendant l'attaque de son château. Devenu fantôme, il n'a plus qu'une idée en tête : retrouver sa compagne Eliette. Mais pour ce faire, il va lui falloir affronter les dieux. Somme toute, c'est un peu aux voyages d'Ulysse que j'ai assisté, mais sous une autre forme. C'est vrai, "Gorn" est une grande geste à la gloire de l'amour éternel, une saga épique de combats titanesques entre dieux et héros. C'est vrai aussi qu'il y a de l'humour MAIS : c'est le graphisme qui m'a surtout -un peu- déçu (dans les premiers tomes, je précise !) ; un trait vif, haché même, "viril" mais qui souffre -avis perso- parfois d'imprécisions diverses. Mais Oger redressera vite -et bien la barre- dans la suite des développements de cette longue histoire. In fine : j'aurais pu mettre "bof", mais non, ça me plaît assez ; d'où "3" de moyenne pour l'ensemble. Mais je vous oblige pas à en faire l'acquisition.
Le sujet de départ avait tout pour faire une bonne série : un héros chevalier, tué alors qu'il fuit la bataille, est condamné à être un fantôme le reste de sa vie. Il s'aperçoit vite que sa mort a été provoquée par ceux qui voulaient lui voler son trône. Bref, ça devait donner quelque chose de bon... Mais l'histoire est repensée en cours de route avec l'apparition d'un enfant. Et puis je n'aime pas du tout certains personnages comme Dame Gorge... Bref, je regrette d'avoir acheté les 8 tomes. Une série pour jeunes ado, loin d'être inoubliable !
J'avais déjà lu les 4 premiers tomes de Gorn sans les apprécier mais au vu des avis ci-dessous, je me suis dit que je devais peut-être tout relire pour voir si mon avis pouvait évoluer. Je viens donc de lire les 9 tomes parus, et franchement non, je n'aime pas cette série. Je n'aime pas franchement le dessin de Oger. Déjà je ne l'aimais pas du tout dans les premiers tomes de Gorn mais même si j'admets qu'il s'améliore au fil des tomes (sauf pour le tome 9 qui est traité différemment et que j'aime encore moins en définitive), je ne l'aime toujours guère. Je le trouve trop confus, trop embrouillé par des traits trop nombreux. Les visages des personnages ont des yeux énormes et ornés de cils de biche, des joues et des nez rouges, des sourires pleins de dents, etc. bref des visages clownesques et caricaturaux pour la plupart des personnages. Je n'aime pas. Seules quelques planches ou grandes cases sont jolies à mes yeux, tant dans leur composition que dans leurs couleurs, mais elles ressemblent nettement plus à des illustrations (ou ex-libris) qu'à des cases communes de la BD. De même, je n'accroche pas du tout à ce mélange de tragédie antique et de grand-guignolesque "héroïque fantaisiste" des premiers tomes. Le scénario est aussi fouillis que le dessin. Chaque début de tome semble partir dans une direction différente du premier, comme si l'auteur ne savait jamais où il voulait en venir. Au fur et à mesure des tomes, un thème un peu bidon à mon goût sur les dieux et les démons qui n'existent que si on y croit fait son apparition, mais ça ne change pas grand chose à mon opinion : le scénario est toujours aussi changeant et ne m'a pas accroché du tout. C'est du tragique simpliste la plupart du temps, avec des tentatives d'humour qui ne m'ont pas fait rire du tout. En outre, la série me semble vraiment à rallonge. Déjà l'histoire aurait pu se terminer au tome 3 mais elle continue, puis encore au tome 8 où on a même droit à un vrai final qui aurait pu très bien clore le tout mais qui n'a pas empêché l'auteur de continuer avec un tome 9 qui remet encore tout en cause. Simple exemple : rien n'a jamais expliqué pourquoi Gorn ressuscitait sans arrêt et à volonté, que ce soit en fantôme ou en chair et en os, à part le fait que ce soit bien pratique pour faciliter le scénario, jusqu'au tome 9 où l'auteur récupère un peu tout ce qu'il a fait dans les tomes précédents pour donner une explication aussi simple que "c'est parce que tu le veux que Gorn ressuscite"... Ah ben oui, c'était donc ça... Quoiqu'il en soit, la lecture de cette série m'a plutôt gavé qu'autre chose (comme si le comportement du personnage de Dame Gorge dans les premiers tomes n'y suffisait pas) et je n'en conseille guère la lecture.
Si je n'avais pas lu les avis de BDthèque avant de m'attaquer à Gorn, je n'aurais pas passé un ou deux tomes tellement le premier cycle est mauvais: humour lourd en totale inadéquation avec l'ambiance romanesque qu'Oger cherche à installer, personnages insupportables (avec une mention spéciale à Dame Gorge, qui jouit de plus d'un spin off rien qu'à elle, comme quoi le mauvais goût ne paye pas qu'au cinéma), rebondissements soporifiques et dessins assez incertains. Je me suis donc accroché pour atteindre le deuxième cycle... qui a été loin de m'emballer pour autant; cela reste assez pénible à lire et peu palpitant même si je reconnais à ce cycle plusieurs qualités absentes du premier: un dessin en forte progression, parfois somptueux à partir du tome 6 (exception faite du dernier tome paru qui m'a assez peu séduit), humour potache enfin supprimé et ambiance romanesque assez séduisante. Le fond est malheureusement traité de manière vraiment lourde quoiqu'assez ambitieux (dénonciation du dogme religieux en toile de fond). Une série en progression évidente mais dont le style ne doit pas me correspondre.
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